Installer Debian Linux 2.2 sur Intel x86
                 ----------------------------------------

                               Bruce Perens

                               Sven Rudolph

                               Igor Grobman

                               James Treacy

                               Adam Di Carlo

                       version 2.2.26, 12 June, 2001


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Résumé
------

     Ce document contient les instructions d'installation pour le système
     Debian GNU/Linux 2.2 sur l'architecture Intel x86 ( « i386 »).  Il
     contient aussi des pointeurs vers plus d'informations et des
     informations sur la manière de tirer le maximum de votre nouveau
     système Debian.  Les procédures de ce document _ne servent pas_ aux
     utilisateurs qui mettent à jour un système existant ; si vous faites
     une mise à jour, consultez les Notes de sortie de Debian 2.2
     (http://www.debian.org/releases/2.2/i386/release-notes/).


Copyright
---------

     On peut distribuer et modifier ce document selon les termes de la
     Licence Publique Générale GNU (GPL).
     (C) 1996 Bruce Perens
     (C) 1996, 1997 Sven Rudolph
     (C) 1998 Igor Grobman, James Treacy
     (C) 1998-2000 Adam Di Carlo

     Ce manuel est un logiciel libre ; vous pouvez le redistribuer et/ou le
     modifier selon les termes de la Licence Publique Générale GNU telle
     que l'a publiée la Free Software Foundation (Fondation pour le
     Logiciel Libre) ; soit selon la version 2, soit (à votre choix) selon
     tout autre version ultérieure.

     Il est distribué dans l'espoir qu'il sera utile, mais _sans aucune
     garantie_ ; sans même une garantie implicite de qualité loyale et
     marchande ni aptitude à un quelconque usage.  Voyez la Licence
     Publique Générale GNU pour plus de détails.

     Une copie de la Licence Publique Générale GNU est disponible dans
     `/usr/doc/copyright/GPL' dans la distribution Debian GNU/Linux ou sur
     le World Wide Web sur le site Web GNU
     (http://www.gnu.org/copyleft/gpl.html).  Vous pouvez aussi l'obtenir
     en écrivant à la Free Software Foundation, Inc., 59 Temple Place -
     Suite 330, Boston, MA 02111-1307, USA.

     Nous vous demandons d'attribuer correctement ce document à Debian et à
     ses auteurs, pour tout travail qui dérive de ce document.  Si vous
     modifiez et améliorez ce document, nous vous demandons d'en faire part
     aux auteurs de ce document, grâce à l'adresse
     <debian-boot@lists.debian.org>.


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Table des matières
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     1.        Bienvenue à Debian
     1.1.      Qu'est-ce que Debian ?
     1.2.      Qu'est-ce que GNU/Linux ?
     1.3.      Qu'est-ce que Debian GNU/Linux?
     1.4.      Qu'est-ce que Debian GNU/Hurd ?
     1.5.      Obtenir la version la plus récente de ce document
     1.6.      Organisation de ce document
     1.7.      ATTENTION : ce document est en cours de tests
     1.8.      À propos des copyrights et des licences logicielles

     2.        Configuration nécessaire
     2.1.      Matériel supporté
     2.2.      Media d'installation
     2.3.      Besoins en espaces mémoire et disque
     2.4.      Périphériques et autres matériels
     2.5.      Acheter du matériel spécialement pour GNU/Linux

     3.        Avant de commencer
     3.1.      Sauvegardes
     3.2.      Informations à connaître
     3.3.      Configuration matérielle et système avant l'installation

     4.        Partitionnement de votre disque dur
     4.1.      Définition
     4.2.      Nom des périphériques sous Linux
     4.3.      Méthodes de partitionnement recommandées
     4.4.      Exemples
     4.5.      Partitionnement pré-existant à l'installation
     4.6.      Repartionnement sans perte sous DOS,Windows-32 ou OS/2
     4.7.      Partitionnement sous DOS

     5.        Méthodes pour installer Debian
     5.1.      Vue d'ensemble du Processus d'Installation
     5.2.      Choisir le Bon Jeu d'Installation
     5.3.      Sources d'Installation pour les Différents Stades de
               l'Installation
     5.4.      Description des fichiers du système d'installation
     5.5.      Disquettes
     5.6.      Installation du système de base à partir de disquettes
     5.7.      CD-ROM
     5.8.      Disque Dur
     5.9.      Installation depuis NFS

     6.        Lancement du système d'installation
     6.1.      Paramètres du démarrage
     6.2.      Comprendre les messages de démarrage du noyau
     6.3.      Démarrage à partir du disque dur
     6.4.      Installer à partir d'un CD-ROM
     6.5.      Démarrage avec la Rescue Floppy
     6.6.      Amorcer à partir d'un CD-ROM
     6.7.      Dépannage en cas de problème à l'amorçage

     7.        Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale du
               système
     7.1.      Introduction à `dbootstrap'
     7.2.      ``Notes sur cette version''
     7.3.      ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''
     7.4.      ``Configurer le clavier''
     7.5.      Dernière chance!
     7.6.      ``Partitionner un disque dur''
     7.7.      ``Initialiser et activer une partition de swap''
     7.8.      ``Initialiser une partition Linux''
     7.9.      ``Monter une partition Linux déjà initialisée''
     7.10.     Monter des partitions non gérées par `dbootstrap'
     7.11.     ``Installer le noyau et les modules du système''
     7.12.     ``Configurer le support PCMCIA''
     7.13.     ``Configurer les modules des pilotes de périphériques''
     7.14.     ``Configurer le réseau''
     7.15.     ``Installer le système de base''
     7.16.     ``Configurer le système de base''
     7.17.     ``Créer une amorce Linux directement sur le disque dur''
     7.18.     ``Créer une disquette d'amorçage''
     7.19.     ``Créer une disquette d'amorçage''
     7.20.     Le moment de vérité
     7.21.     Paramétrages de Debian après amorcage (Base)
     7.22.     Mots de passe MD5
     7.23.     Etablir le mot de passe de _root_
     7.24.     Créer un utilisateur ordinaire
     7.25.     Paramétrer PPP
     7.26.     Enlever PCMCIA
     7.27.     Configurer APT
     7.28.     Installation de paquets: Simple ou Avancée
     7.29.     Installation de Paquets -- Installation de Tâches
     7.30.     Sélection de Paquets Avancée avec `dselect'
     7.31.     Se connecter

     8.        Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant
     8.1.      Si vous êtes nouveau sous Unix
     8.2.      S'orienter à travers la Debian
     8.3.      Réactiver DOS et Windows
     8.4.      Pour aller plus loin
     8.5.      Compiler un nouveau noyau

     9.        Information technique sur les disquettes d'amorce
     9.1.      Code source
     9.2.      Rescue Floppy
     9.3.      Remplacer le noyau de la Rescue Floppy
     9.4.      Les disquettes de base

     10.       Appendix
     10.1.     Plus d'infos sur la façon d'obtenir Debian GNU/Linux
     10.2.     Périphériques Linux

     11.       Administrivia
     11.1.     A propos de ce document
     11.2.     Pour contribuer à ce document
     11.3.     Contributions majeures
     11.4.     Marques déposées


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1. Bienvenue à Debian
---------------------

     Nous sommes enchantés que vous ayez décidé d'essayer Debian.  Nous
     sommes sûrs que vous trouverez la distribution GNU/Linux de Debian
     unique parmi les systèmes d'exploitation.  Debian GNU/Linux rassemble
     des logiciels libres de qualité de partout dans le monde, en les
     intégrant en un tout cohérent.  Le total est bien plus que la somme
     des parties.

     Ce chapitre propose un survol du projet Debian et de Debian GNU/Linux.
     Si vous connaissez déjà l'histoire du projet Debian et la distribution
     Debian GNU/Linux, vous pouvez, si vous le voulez, passer au chapitre
     suivant.


1.1. Qu'est-ce que Debian ?
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     Debian est une organisation composée complètement de volontaires, dont
     le but est de développer le logiciel libre et de promouvoir les idéaux
     de la Free Software Foundation.  Le projet Debian a démarré en 1993,
     quand Ian Murdock lanca une invitation aux développeurs de logiciels,
     pour participer à une distribution logicielle complète et cohérente
     basée sur le nouveau noyau Linux.  Ce petit groupe d'enthousiastes,
     originellement fondé par la Free Software Foundation
     (http://www.gnu.org/fsf/fsf.html) et influencé par la philosophie GNU
     (http://www.gnu.org/) a grandi pour devenir une organisation d'environ
     500 _Développeurs Debian_.

     Les développeurs Debian sont impliqués dans une large variété
     d'activités, incluant l'administration des sites Web
     (http://www.debian.org/) et FTP (ftp://ftp.debian.org/), le design
     graphique, les problèmes juridiques de licences logicielles,
     l'écriture de la documentation et, bien sûr, le maintien des paquets
     logiciels à jour.

     Dans l'intérêt de communiquer notre philosophie et d'attirer des
     développeurs qui croient aux principes qui fondent Debian, le Projet
     Debian a publié un certain nombre de documents qui mettent en évidence
     nos valeurs et qui servent de guides quant à savoir ce que signifie
     être Développeur Debian :
        * Le Contrat Social Debian (http://www.debian.org/social_contract)
          est la déclaration des engagements de Debian vis-à-vis de la
          Communauté du Logiciel Libre.  Quiconque est en accord avec
          le-dit Contrat Social peut devenir un mainteneur
          (http://www.debian.org/doc/maint-guide/).  Tout mainteneur peut
          introduire des nouveaux logiciels dans Debian, à condition que
          ces paquets se conforment à nos critères de liberté, et qu'ils
          répondent à nos critères de qualité.
        * Le Guide du Logiciel Libre Debian
          (http://www.debian.org/social_contract#guidelines) est une
          déclaration claire et concise des critères Debian en matière de
          logiciel libre.  Le GLLD est un document très influent au sein du
          Mouvement pour le Logiciel Libre, et est à la base du Guide du
          Logiciel Libre et des Sources Ouvertes
          (http://opensource.org/osd.html).
        * La Politique Debian (http://www.debian.org/doc/debian-policy/)
          est une spécification détaillée des standards de qualité du
          Projet Debian.

     Les développeurs Debian sont aussi impliqués dans un nombre d'autres
     projets : certains spécifiques à Debian, d'autres impliquant tout ou
     une partie de la communauté Linux.  Voici quelques exemples :
        * Le Linux Standard Base (http://www.linuxbase.org/) (LSB) est un
          projet dont le but est de standardiser la base du système
          GNU/Linux, ce qui permettra à d'autres développeurs de matériel
          hardware et/ou de logiciels extérieurs de facilement concevoir
          des applications et des pilotes de périphériques pour Linux en
          général, plutôt que pour une distribution en particulier.
        * Le Filesystem Hierarchy Standard (http://www.pathname.com/fhs/)
          (FHS) est un effort pour standardiser l'organisation du système
          de fichiers Linux.  Le FHS permettra aux développeurs de
          logiciels de se concentrer sur la conception de programmes, sans
          avoir à se préoccuper de la façon dont le paquet sera installé
          dans les différentes distributions GNU/Linux.
        * Debian Jr. (http://www.debian.org/devel/debian-jr/) est un projet
          interne, dont le but est de s'assurer que Debian a quelque chose
          à offrir à nos utilisateurs les plus jeunes.

     Pour des infos plus générales sur Debian, voir la FAQ Debian
     (http://www.debian.org/doc/FAQ/).


1.2. Qu'est-ce que GNU/Linux ?
------------------------------

     Le projet GNU a développé un jeu d'outils à utiliser avec les systèmes
     d'exploitation Unix(TM) et 'à la Unix' tels que Linux.  Ces outils
     permettent aux utilisateurs d'accomplir des tâches des plus simples
     (tel que copier ou effacer un fichier) aux plus complexes (tel
     qu'écrire et compiler des programmes ou éditer de façon assez
     sophistiquée dans un grand nombre de formats différents.)

     Un système d'exploitation consiste en un certain nombre de programmes
     fondamentaux dont votre ordinateur a besoin pour communiquer et
     recevoir des instructions des utilisateurs; pour lire et écrire des
     données sur un disque dur, des bandes ou des imprimantes; pour
     contrôler l'utilisation de la mémoire; et pour faire tourner d'autre
     programmes.  La partie la plus importante d'un système d'exploitation
     est le noyau.  Dans un système GNU/Linux, le noyau est Linux.  Le
     reste du système consiste en d'autres programmes, dont beaucoup ont
     été écrit par, ou pour le projet GNU.  Comme le noyau Linux seul ne
     forme pas un système d'exploitation fonctionnel, nous préférons
     utiliser le terme "GNU/Linux" pour se référer aux systèmes que la
     plupart des gens appelent "Linux".

     Le Noyau Linux (http://www.kernel.org/) est apparu pour la première
     fois en 1991, quand un étudiant en Informatique finnois du nom de
     Linus Torvalds annonça une version de remplacement du noyau Minix dans
     le groupe de discussion Usenet `comp.os.minix'.  Voir la Page
     d'histoire de Linux (http://www.li.org/linuxhistory.php) de Linux
     International.

     Linus Torvalds continue à coordonner le travail de centaines de
     développeurs, avec l'aide de quelques fidèles lieutenants.  Un
     excellent résumé hebdomadaire des discussions de la liste de diffusion
     `linux-kernel' se trouve sur Kernel Traffic
     (http://kt.linuxcare.com/kernel-traffic/).  Plus d'infos à propos de
     la liste de diffusion `linux-kernel' peuvent être trouvées sur la FAQ
     de la liste de diffusion de linux-kernel (http://www.tux.org/lkml/).


1.3. Qu'est-ce que Debian GNU/Linux?
------------------------------------

     La combinaison de la philosophie et de la méthodologie Debian, les
     outils GNU, le noyau Linux, et d'autre logiciels libres importants,
     forment une distribution logicielle unique appelée Debian GNU/Linux.
     Cette distribution est faite d'un grand nombre de _paquets_ logiciels.
     Chaque paquet de la distribution contient des exécutables, des
     scripts, de la documentation, des informations de configuration, et
     est confié à un _mainteneur_, dont la responsabilité est de tenir le
     paquet à jour, suivre les rapports de bogues, et rester en
     communication avec les auteurs en amont des paquets en question.
     Notre base d'utilisateurs très large, combinée à notre système de
     suivi des bogues font que les problèmes trouvés sont résolus très
     rapidement.

     La fonctionnalité qui distingue le plus Debian des autres
     distributions GNU/Linux est son système de gestion des paquets.  Ces
     outils donnent à l'administrateur d'un système Debian un contrôle
     complet sur les paquets installés sur le système, incluant la
     possibilité d'installer un simple paquet ou de mettre à jour
     l'ensemble du système.  Des paquets individuels peuvent aussi être
     protégés contre une mise à jour éventuelle.  Vous pouvez même dire au
     système quels paquets vous avez compilés vous-mêmes et quelles
     dépendances ils nécessitent.

     Pour protéger votre système contre les chevaux de Troie et autres
     logiciels malicieux, Debian vérifie que les paquets proviennent de
     leur responsable réel.  Ceux-ci prennent un grand soin à configurer
     les paquets d'une manière sécurisée.  Si des problèmes de sécurité
     apparaissent dans les paquets livrés, les réparations sont en général
     disponibles rapidement.  En mettant régulièrement à jour vos systèmes,
     vous chargerez et installerez les solutions de sécurité.

     La première et meilleure méthode pour obtenir de l'aide pour votre
     système Debian GNU/Linux et communiquer avec les autre développeurs
     Debian est d'utiliser les nombreuses listes de diffusion maintenues
     par le projet Debian (il y en a 90 à ce jour).  La façon la plus
     simple de s'abonner à une ou plusieurs listes est de visiter la page
     d'abonnement aux listes de diffusion Debian
     (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe) et de compléter le
     formulaire qui se trouve là.


1.4. Qu'est-ce que Debian GNU/Hurd ?
------------------------------------

     Debian GNU/Hurd est le système Debian GNU qui remplace le noyau Linux
     monolithique par le GNU Hurd -- un jeu de serveurs qui tourne
     au-dessus d'un micro-noyau GNU Mach.  Le Hurd n'est pas encore achevé
     et ne convient pas à une utilisation quotidienne, mais le travail est
     en cours.  Le Hurd n'est, pour le moment développé que pour
     l'architecture i386: des portages vers d'autres architectures seront
     faits dès que le système deviendra plus stable.

     Pour plus d'informations, voir la page de portage de Debian GNU/Hurd
     (http://www.debian.org/ports/hurd/) et la liste de diffusion
     <debian-hurd@lists.debian.org>.


1.5. Obtenir la version la plus récente de ce document
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     Ce document change continuellement.  N'oubliez pas de vérifier les
     infos de dernière minute à propos de la version 2.2 de Debian
     GNU/Linux sur la page des publications Debian
     (http://www.debian.org/releases/2.2/).  Des versions à jour de ce
     manuel sont également disponibles sur les pages officielles du Manuel
     d'Installation (http://www.debian.org/releases/2.2/i386/install).


1.6. Organisation de ce document
--------------------------------

     Ce document est fait pour servir de manuel aux personnes qui utilisent
     Debian pour la première fois.  Il tente de faire appel aussi peu que
     possible à des connaissances avancées de la part du lecteur.
     Cependant, il suppose une connaissance générale du fonctionnement de
     votre matériel.

     Les utilisateurs expérimentés pourront aussi trouver des informations
     de référence intéressantes dans ce document, comme les tailles
     minimales d'installation, les détails du matériel supporté par le
     système d'installation de Debian, et ainsi de suite.  Nous
     encourageons les utilisateurs expérimentés à naviguer dans le
     document.

     En général, le document est arrangé d'une façon linéaire, en guidant
     l'utilisateur à travers tout le processus d'installation.  Voici les
     différentes étapes de l'installation de Debian GNU/Linux, et les
     sections de ce document qui s'y rapportent.

     1.   Déterminer si votre matériel posséde la configuration minimale
          nécessaire au système d'installation, dans Chapitre 2,
          `Configuration nécessaire'.

     2.   Faire une sauvegarde de votre système, et effectuer toute
          planification et configuration matérielle avant d'installer
          Debian, dans Chapitre 3, `Avant de commencer'.

     3.   Partitionner le disque dur correctement est très important,
          puisque vous devrez vivre avec pendant un long moment.

     4.   Dans Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian', on présente
          les différents moyens d'installer Debian.  Il faut sélectionner
          et préparer les supports d'installation en conséquence.

     5.   Chapitre 6, `Lancement du système d'installation' décrit comment
          lancer le système d'installation; ce chapitre contient aussi des
          procédures de dépannage au cas où vous avez du mal à démarrer.

     6.   Effectuer la configuration initiale du système, indiquée dans
          Chapitre 7, `Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale
          du système', de la section Section 7.1, `Introduction à
          `dbootstrap'' à la section Section 7.14, ```Configurer le
          réseau'''.

     7.   Installer le système de base, à partir de Section 7.15,
          ```Installer le système de base'''.

     8.   Démarrer à partir du système de base nouvellement installé et
          lancer quelques tâches après l'installation de la base, à partir
          de Section 7.20, `Le moment de vérité'.

     9.   Installer le reste du système, en utilisant `dselect', dans
          Section 7.28, `Installation de paquets: Simple ou Avancée'.

     Une fois que vous avez installé votre système, vous pouvez lire
     Chapitre 8, `Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant'.  Ce
     chapitre explique où trouver plus d'informations sur Unix, Debian et
     comment remplacer votre noyau.  Au cas où vous voudriez construire
     votre propre système d'installation à partir des sources, jetez un
     coup d'oeil à Chapitre 9, `Information technique sur les disquettes
     d'amorce'.

     Finalement, les informations à propos de ce document, et comment y
     contribuer, se trouvent dans Chapitre 11, `Administrivia'.


1.7. ATTENTION : ce document est en cours de tests
--------------------------------------------------

     Ce document est une version récente, avant la sortie du Manuel
     Officiel d'Installation Debian.  On sait qu'il est incomplet et non
     terminé, et qu'il contient sûrement des erreurs, des problèmes de
     grammaire, etc.  Si vous voyez « FIXME » ou « TODO », vous pouvez être
     sûr que nous savons que cette section n'est pas complète.  Attention à
     vous.  Toute aide, suggestions, et surtout des rustines (patches),
     seraient très appréciées.

     Les versions non-x86 de ce document sont particulièrement incomplètes,
     pas précises et non testées.  Il nous faut de l'aide !

     On peut trouver des versions fonctionnelles de ce document à
     http://www.debian.org/releases/2.2/i386/install.  Vous trouverez là
     des sous-répertoires contenant les différentes versions de ce document
     par architecture.  Le sous-répertoire `source' contient les sources
     SGML du document, qui est l'endroit approprié si vous voulez faire des
     modifications.  Notez que cet endroit est reconstruit chaque jour à
     partir de la partie CVS du paquet `boot-floppies'.


1.8. À propos des copyrights et des licences logicielles
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     Je suis sûr que vous avez lu les licences fournies avec la plupart des
     logiciels commerciaux : Elles disent que vous ne pouvez utiliser
     qu'une seule copie du logiciel sur un seul ordinateur.  Celle du
     système Debian GNU/Linux est différente.  Nous vous encourageons même
     à le copier sur tous les ordinateurs de votre école ou de votre
     entreprise.  Passez-le à vos amis et aidez-les à l'installer sur leur
     ordinateur.  Vous pouvez même faire des milliers de copies et les
     _vendre_, avec quelques restrictions.  C'est parce que Debian est basé
     sur des _logiciels libres_.

     Le terme de logiciel libre ne veut pas dire dépourvu de copyright et
     cela ne signifie pas que le CD qui contient ce logiciel et que vous
     avez acheté est distribué gratuitement.  Logiciel libre signifie d'une
     part que les licences des programmes individuels ne vous obligent pas
     à payer pour avoir le droit de distribuer ou d'utiliser ces
     programmes.  D'autre part, n'importe qui peut étendre, adapter et
     modifier ces programmes, et distribuer de même le résultat de son
     travail.[1]

     Beaucoup de programmes dans le système Debian sont distribués selon
     les termes de la licence _General Public License_, souvent appelée
     simplement la "GPL".  La licence _GPL_ vous oblige à fournir le _code
     source_ des programmes lorsque vous en distribuez une copie; ceci
     assure que vous, utilisateur, puissiez modifier le programme.  Ainsi,
     nous avons inclus le code source de tous les programmes présents dans
     le système Debian.  [2]

     Il y a plusieurs autres formes de copyright et de licences utilisées
     dans le système Debian.  Vous pourrez trouver les copyrights et les
     licences de chaque programme en allant dans le répertoire
     `/usr/doc/<nom-du-paquet>/copyright' une fois le système installé.

     Pour en savoir plus sur les licences et comment Debian décide de ce
     qui est suffisamment libre pour être inclus dans la distribution
     principale, consultez Les principes du logiciel libre selon Debian
     (http://www.debian.org/social_contract#guidelines).

     Légalement, l'avertissement le plus important est que ce logiciel est
     fourni _sans aucune garantie_.  Les programmeurs qui ont créé ce
     logiciel l'ont fait pour le bénéfice de la communauté.  ll n'est fait
     aucune garantie quant à la pertinence du logiciel pour n'importe quel
     usage.  Cependant, puisque le logiciel est libre, vous avez autorité
     pour modifier le logiciel pour qu'il convienne à vos besoins autant
     que vous le désirez -- et profiter du travail d'autres personnes qui
     ont étendu le logiciel de cette façon.

[1]  Notez que nous mettons à disposition beaucoup de paquets qui ne
     satisfont pas à nos critères de liberté. Ces paquets ne font pas
     partie de la distribution officielle, cependant. Ils sont distribués
     dans la partie `contrib' ou `non-free' des miroirs Debian; voyez la
     FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/), dans « les archives FTP
     Debian », pour plus d'infos sur l'organisation et le contenu des
     archives. 

[2]  Pour savoir où trouver et dépaqueter les paquets sources Debian, voyez
     la FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/). 


-------------------------------------------------------------------------------


2. Configuration nécessaire
---------------------------

     Cette section contient des informations sur le matériel dont vous avez
     besoin pour démarrer sur Debian.  Vous trouverez aussi des liens vers
     des informations supplémentaires concernant le matériel supporté par
     GNU et Linux.


2.1. Matériel supporté
----------------------

     Debian ne demande pas de configuration matérielle spéciale différente
     des configurations demandées par le noyau Linux et l'ensemble des
     outils GNU.  Par conséquent, n'importe quelle architecture ou
     plate-forme sur lesquelles le noyau Linux, la libc, `gcc', etc.  ont
     été portés, et pour lesquelles un portage de Debian existe, peuvent
     faire fonctionner Debian.

     Cependant, nos disquettes de démarrage imposent certaines restrictions
     quant au matériel supporté.  Certaines plate-formes supportées par
     Linux peuvent ne pas être supportées directement par nos disquettes de
     démarrage.  Si c'est le cas, vous devrez créer une disquette de
     secours personnalisée (voir Section 9.3, `Remplacer le noyau de la
     Rescue Floppy'), ou chercher du côté de l'installation par le réseau.

     Plutôt que d'essayer de décrire toutes les configurations matérielles
     différentes supportées par Intel x86, cette section contient des
     informations générales et des pointeurs sur les informations
     supplémentaires que vous pourrez trouver.

2.1.1. Architectures supportées
-------------------------------

     Debian 2.2 supporte six architectures : les architectures basées sur
     l'Intel x86 ; les machines Motorola 680x0 telles qu'Atari, Amiga et
     Macintosh ; les machines DEC Alpha; les machines Sun SPARC; les
     machines ARM et StrongARM et quelques machines IBM/Motorola PowerPC, y
     compris CHRP, PowerMac et PReP.  On les appelle, respectivement,
     _i386_, _m68k_, _alpha_, _sparc_, _arm_ et _powerpc_.

     Ce document décrit l'installation pour l'architecture _i386_.  Des
     versions séparées de ce document existent pour d'autres architectures,
     disponibles sur les pages Debian-Ports (http://www.debian.org/ports/).

2.1.2. Support pour les CPU, cartes mères et cartes vidéos
----------------------------------------------------------

     Vous pouvez trouver des informations complètes concernant les
     périphériques supportés à Linux Hardware Compatibility HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware-HOWTO.html).  Cette section ne
     fait que souligner les éléments de base.

2.1.2.1. CPU
------------

     Quasiment tous les processeurs à base de x86 sont supportés; cela veut
     dire également les processeurs AMD et Cyrix également.  Les nouveaux
     processeurs tels que Athlon et K6-2 et K6-3 sont également supportés.
     Cependant, Linux _ne fonctionnera pas_ sur les processeurs 286 ou
     en-dessous.

2.1.2.2. Bus I/O
----------------

     Le bus système est la partie de la carte mère permettant au CPU de
     communiquer avec les périphériques tels que les périphériques de
     stockage.  Votre ordinateur doit utiliser l'un des bus ISA, EISA, PCI,
     l'Architecture Microchannel (MCA, utilisé sur la gamme des PS/2 d'IBM)
     ou VESA Local Bus (VLB, parfois appelé bus VL).

2.1.2.3. Cartes graphiques
--------------------------

     Vous devriez utiliser une interface graphique compatible VGA pour le
     terminal de console.  Pratiquement toutes les cartes graphiques
     modernes sont compatibles VGA.  Les anciens standards comme CGA, MDA
     ou HGA devraient également fonctionner, pour autant que vous ne
     vouliez pas utiliser X11.  Il faut remarquer que X11 n'est pas utilisé
     durant le processus d'installation décrit dans ce document.

     Le support qu'offre Debian pour les interfaces graphiques dépend du
     support offert par le système X11 de XFree86 sous-jacent.  Le nouveau
     slot vidéo AGP est en fait une modification du slot PCI, et la plupart
     des cartes AGP fonctionnent sous XFree86.  Des détails sur les bus
     graphiques supportés, les cartes, les moniteurs et les souris sont
     disponibles sur http://www.xfree86.org/.  Debian 2.2 est fourni avec
     la version de X11 3.3.6.

2.1.2.4. Portables
------------------

     Les ordinateurs portables sont aussi supportés.  Les portables sont
     souvent spécialisés ou contiennent du matériel propriétaire.  Pour
     voir si votre portable en particulier fonctionne bien avec GNU/Linux,
     voyez les pages des Portables sous Linux
     (http://www.cs.utexas.edu/users/kharker/linux-laptop/).

2.1.3. Processeurs multiples
----------------------------

     Le support multi-processeurs -- qu'on appelle aussi «
     multi-processeurs symétriques » (symmetric multi-processing ou SMP,
     NdT) -- est supporté pour cette architecture.  Cependant, l'image
     standard du noyau Debian 2.2 ne supporte pas SMP.  Ceci peut être
     gênant, mais ne devrait pas empêcher l'installation, puisque le noyau
     standard, non SMP, devrait démarrer sur les systèmes SMP (le noyau
     n'utilisera que le premier CPU).

     Afin de tirer profit de plusieurs processeurs, vous devrez remplacer
     le noyau Debian standard.  Vous trouverez une discussion sur la façon
     de faire dans Section 8.5, `Compiler un nouveau noyau'.  Aujourd'hui
     (version 2.2.19 du noyau) la façon d'activer SMP est de choisir
     "symmetric multi-processing" dans la section "General" quand on
     configure le noyau (avec `make config' ou `make menuconig' ou `make
     xconfig').  Si vous compilez un logiciel sur un système
     multiprocesseur, recherchez l'option `-j' dans la documentation de
     make(1).


2.2. Media d'installation
-------------------------

     On peut utiliser quatre media différents pour installer Debian : des
     disquettes, des CD-ROMs, des partitions de disques locaux, ou le
     réseau.  Des parties différentes de la même installation Debian
     peuvent mélanger et cadrer avec ces options.  Nous en discuterons dans
     Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian'.

     L'installation avec des disquettes est une option courante, bien qu'en
     général ce soit la moins désirable.  Dans bien des cas, vous devrez
     faire votre premier démarrage à partir de disquettes, en utilisant la
     Rescue Floppy.  En général, tout ce dont vous aurez besoin est d'un
     lecteur de disquettes 3,5 pouces haute densité (1440 kilooctets).  Des
     disquettes d'installation 5,25 pouces, double densité (1200 Ko) sont
     aussi fournies.

     L'installation à partir d'un CD-ROM est aussi supportée pour certaines
     architectures.  Sur les ordinateurs qui supportent de démarrer sur
     CD-ROM (CD-ROM bootable), vous devriez pouvoir faire une installation
     entièrement sans disquettes.  Même si votre système ne peut pas
     démarrer à partir d'un CD-ROM, vous pouvez utiliser le CD-ROM en même
     temps que les autres techniques pour installer votre système, une fois
     que vous avez démarré par d'autres moyens ; voyez Section 6.4,
     `Installer à partir d'un CD-ROM'.

     Les CD-ROMs SCSI et IDE/ATAPI sont tous les deux supportés.  De plus,
     toutes les interfaces de CD non standard supportées par Linux sont
     supportées par les disquettes de démarrage (comme les lecteurs Mitsumi
     et Matsushita).  Cependant, ces modèles peuvent demander des
     paramètres de démarrage spéciaux ou d'autres méthodes pour les faire
     fonctionner, et démarrer à partir de ces interfaces non standard
     risque de ne pas être possible.  Le Linux CD-ROM HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/CDROM-HOWTO.html) contient des
     informations détaillées sur l'utilisation de CD-ROMs avec Linux.

     L'installation à partir d'un disque local est une autre option.  Si
     vous avez de l'espace disque libre sur des partitions différentes de
     celles sur lesquelles vous faites l'installation, c'est vraiment une
     bonne option.  Certaines plate-formes ont même des installateurs
     locaux, par exemple pour démarrer à partir d'AmigaOS, TOS, ou MacOS.

     La dernière option est l'installation par le réseau.  Vous pouvez
     installer votre système par NFS ou HTTP.  L'installation sans disque,
     en utilisant le démarrage par réseau et le montage par NFS de tous les
     systèmes de fichiers locaux, est une autre option -- vous aurez
     probablement besoin, pour cela de 16MB de RAM.  Après l'installation
     de votre système de base, vous pouvez installer le reste de votre
     système grâce à toute connexion réseau (y compris PPP), via FTP, HTTP
     ou NFS.

     Vous pouvez trouver des descriptions plus complètes de ces méthodes,
     ainsi que des indices utiles pour choisir quelle méthode est la
     meilleure pour vous, à Chapitre 5, `Méthodes pour installer Debian'.
     Poursuivez votre lecture pour vous assurer que le périphérique à
     partir duquel vous comptez démarrer et installer est supporté par le
     système d'installation Debian.

2.2.1. Systèmes de stockage supportés
-------------------------------------

     Les disquettes de démarrage Debian contiennent un noyau construit pour
     permettre de faire tourner un maximum de systèmes.  Malheureusement,
     ceci en fait un noyau plus grand, avec beaucoup de pilotes qui ne
     seront jamais utilisés (voyez Section 8.5, `Compiler un nouveau noyau'
     pour apprendre à construire le vôtre).  Cependant, le support du plus
     grand nombre de périphériques possible est voulu afin de s'assurer que
     l'on puisse installer Debian sur le plus de matériel possible.

     En général, le système d'installation Debian contient le support des
     disquettes, des disques IDE, des disquettes IDE, des périphériques IDE
     sur le port parallèle, des contrôleurs et disques SCSI.  Les systèmes
     de fichiers supportés comprennent MINIX, FAT, les extensions FAT
     Win-32 (VFAT), parmi d'autres (notez que NTFS n'est pas supporté; vous
     pouvez l'ajouter plus tard, comme décrit dans Section 8.5, `Compiler
     un nouveau noyau').

     Plutôt que d'essayer de décrire le matériel supporté, il est plus
     facile de décrire le matériel supporté par Linux qui _n'est pas_
     supporté par le système de démarrage Debian.

     Les interfaces disques qui émulent l'interface du disque dur « AT »,
     qu'on appelle souvent MFM, RLL, IDE ou ATA sont supportées.  Les très
     vieux contrôleurs de disques 8 bits utilisés dans l'ordinateur IBM XT
     ne sont supportés qu'en module.  Les contrôleurs de disques SCSI
     provenant de beaucoup de constructeurs différents sont supportés.
     Voyez le Linux Hardware Compatibility HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware-HOWTO.html) pour plus de
     détails.

     Les disques SCSI sur IDE et certains contrôleurs SCSI ne sont pas
     supportés, parmi lesquels :

        * Les adaptateurs SCSI conformes au protocole EATA-DMA comme le
          SmartCache III/IV, les familles de contrôleurs SmartRAID et les
          contrôleurs DPT PM2011B et PM2012B.

        * La famille de contrôleurs SCSI NCR 53c7 (mais les contrôleurs
          53c8 et 5380 sont supportés).


2.3. Besoins en espaces mémoire et disque
-----------------------------------------

     Vous devez posséder au moins 12MB de RAM et 64MB d'espace disque.  Si
     vous voulez installer un nombre raisonnable de logiciels, y compris le
     système X Window, des programmes et bibliothèques de développement, il
     vous faudra au moins 300 Mo.  Pour une installation plus ou moins
     complète, vous aurez besoin d'environ 800 Mo.  Pour installer _tout_
     ce qui est disponible sous Debian, vous aurez probablement besoin
     d'environ 2 Go.  En fait, tout installer n'a même pas de sens, puisque
     certains paquets entrent en conflit avec d'autres.


2.4. Périphériques et autres matériels
--------------------------------------

     Linux supporte une large gamme de périphériques comme les souris, les
     imprimantes, les scanners, les modems, les cartes réseaux, les
     périphériques PCMCIA, etc.  Cependant aucun de ces périphériques n'est
     requis lors de l'installation du système.  Cette section contient des
     informations sur les périphériques spécifiquement _non_ supportés par
     le système d'installation, même s'ils sont supportés par Linux.
     Encore une fois, voir le Linux Hardware Compatibility HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware-HOWTO.html) pour savoir si
     votre matériel particulier est supporté sous Linux.

     Certaines cartes d'interface réseau (NICs, Network Interface Cards) ne
     sont pas supportées par les disquettes d'installation Debian (bien
     qu'un noyau Linux personnalisé peut les utiliser), comme les cartes et
     protocoles AX.25 ; les 3Com EtherLink Plus (3c505) et EtherLink16
     (3c507) ; les cartes NI5210 ; les cartes génériques NE2100, les cartes
     NI6510 et NI6510 EtherBlaster ; les cartes SEEQ 8005 ; les cartes
     Schneider & Koch G16 ; Ansel Communications EISA 3200 ; et la carte
     réseau intégrée Zenith Z-Note.  Les cartes réseaux Microchannel (MCA)
     ne sont pas supportées par le système d'installation standard, mais
     reportez-vous à Linux on MCA disk images
     (ftp://ns.gold-link.com/pub/LinuxMCA/) pour des images officieuses et
     à Linux MCA discussion archive (http://www.dgmicro.com/linux_frm.htm).
     Les réseaux FDDI ne sont pas plus supportées par les disquettes
     d'installation, à la fois cartes et protocoles.

     Pour ce qui est du RNIS, le protocole sur canal D pour l'1TR6 allemand
     n'est pas supporté ; les cartes Spellcaster BRI ISDN ne sont pas
     supportées non plus par les disquettes de démarrage.

     Les périphériques audio ne sont pas supportés non plus par défaut.
     Mais comme dit plus haut : si vous voulez utiliser votre propre noyau,
     reportez-vous à Section 8.5, `Compiler un nouveau noyau' pour plus
     d'infos.


2.5. Acheter du matériel spécialement pour GNU/Linux
----------------------------------------------------

     Il y a plusieurs vendeurs, actuellement, qui livrent des systèmes en
     préinstallant Debian ou d'autres distributions de GNU/Linux.  Vous
     paierez peut-être plus cher pour avoir ce privilège, mais ça vous
     évitera des surprises, puisque vous serez certain que le matériel est
     bien supporté par GNU/Linux.  Si vous devez acheter un ordinateur
     fourni avec Windows, lisez attentivement la licence logicielle
     accompagnant Windows ; vous pourrez peut-être rejeter la licence et
     obtenir un rabais de votre vendeur.  Voyez
     http://www.linuxmall.com/refund/ pour des détails complets.

     Que vous achetiez ou non un système livré avec Linux, ou même un
     système usagé, il est important que vous vérifiiez que votre matériel
     est supporté par le noyau Linux.  Vérifiez si votre matériel est listé
     dans les références ci-dessus.  Indiquez à votre revendeur (s'il y en
     a un) que vous recherchez un système Linux.  Soutenez les revendeurs
     de matériel amis avec Linux.

2.5.1. Evitez les matériels propriétaires ou fermés
---------------------------------------------------

     Certains constructeurs refusent simplement de fournir les informations
     qui permettraient d'écrire des pilotes pour leurs matériels.  D'autres
     ne nous autorisent pas l'accès à la documentation sans accord de
     confidentialité qui nous empêcherait de distribuer le code source pour
     Linux.  Le système sonore DSP pour portable d'IBM utilisé dans les
     systèmes Thinkpad récents est un exemple : certains de ces systèmes
     couplent aussi le son et le modem.  Un autre exemple est le matériel
     propriétaire dans les anciennes gammes Macintosh.

     Puisque nous n'avons pas été autorisés à accéder à la documentation
     sur ces périphériques, ils ne fonctionneront simplement pas sous
     Linux.  Vous pouvez nous aider en demandant à ces constructeurs de
     distribuer la documentation sur de tels matériels.  Si suffisamment de
     personnes effectuent cette demande, ils réaliseront que Linux est un
     marché important.

2.5.2. Matériels spécifiques à Windows
--------------------------------------

     La prolifération de modems et d'imprimante spécifiques à Windows est
     une fâcheuse tendance.  Ces périphériques sont spécialement conçus
     pour être directement gérés par le système d'exploitation Windows de
     Microsoft et portent le terme _WinModem_ ou _fabriqué spécifiquement
     pour les ordinateurs utilisant Windows_.  Ceci est généralement obtenu
     en enlevant les processeurs internes aux périphériques et en confiant
     le travail qu'ils accomplissaient à un pilote Windows qui tourne en
     utilisant le processeur de votre ordinateur.  Cette stratégie permet
     la fabrication d'un matériel à moindre coût mais les utilisateurs _ne
     bénéficient pas_ souvent de ces économies et ces matériels peuvent
     être parfois plus chers que des périphériques équivalents qui gardent
     leur intelligence interne.

     Vous devriez éviter les périphériques spécifiques à Windows pour deux
     raisons.  La première c'est que les constructeurs ne rendent
     généralement pas public les moyens nécessaires pour écrire un pilote
     Linux.  En général, le matériel et l'interface logicielle du
     périphérique sont propriétaires et la documentation, quand elle
     existe, n'est pas disponible sans un accord de confidentialité.  Ceci
     empêche toute utilisation dans un logiciel libre, puisque les auteurs
     de logiciel libre communiquent le code source de leurs programmes.  La
     seconde raison c'est que lorsqu'on retire de ces périphériques leurs
     processeurs internes, le système d'exploitation doit accomplir le
     travail de ces processeurs internes, souvent dans une priorité _temps
     réel_, ainsi le processeur n'est plus disponible pour faire tourner
     vos programmes pendant qu'il gère ces périphériques.  Puisque
     l'utilisateur moyen de Windows n'utilise pas aussi intensivement que
     celui de Linux le multitâche, les constructeurs espèrent que
     l'utilisateur de Windows ne remarquera pas la charge que fait porter
     ce matériel sur leurs processeurs.  Mais de toute façon, tout système
     d'exploitation multitâche, même Windows 95 ou NT, est affaibli lorsque
     les constructeurs de périphériques lésinent sur la puissance de calcul
     interne de leurs matériels.

     Vous pouvez changer cette situation en encourageant ces constructeurs
     à publier les documentations et tout autre moyen nécessaire à la
     programmation de leurs matériels.  Mais la meilleure stratégie est
     simplement d'éviter ce genre de matériels avant qu'ils ne soient
     répertoriés comme fonctionnant dans le Linux Hardware Compatibility
     HOWTO (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware-HOWTO.html).

2.5.3. Fausse ou « virtuelle » mémoire RAM à parité
---------------------------------------------------

     Si vous demandez de la mémoire RAM à parité dans un magasin
     d'informatique, vous aurez probablement des barrettes SIMM à _parité
     virtuelle_ à la place de celles à _parité réelle_.  Les barrettes SIMM
     à parité virtuelle peuvent souvent (mais pas toujours) être
     distinguées car elles n'ont seulement qu'un composant de plus qu'une
     barrette SIMM normale équivalente et ce composant supplémentaire est
     plus petit que les autres.  Les barrettes SIMM à parité virtuelle
     fonctionnent exactement comme de la mémoire normale.  Elles ne peuvent
     pas vous avertir lorsque vous avez une erreur sur un simple bit comme
     le font les barrettes SIMM à parité réelle dans des cartes mères qui
     implémentent la parité.  Ne payez jamais plus pour une barrette SIMM à
     parité virtuelle que pour une barrette normale.  Attendez-vous à payer
     un petit peu plus cher pour des barrettes à parité réelle, car vous
     achetez vraiment un bit supplémentaire de mémoire pour chaque 8 bits.

     Si vous voulez des informations complètes sur les problèmes liés à la
     RAM Intel x86, et ce qu'est la meilleure RAM à acheter, voyez la FAQ
     sur le matériel PC
     (ftp://rtfm.mit.edu/pub/usenet-by-hierarchy/comp/sys/ibm/pc/hardware/systems/).


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3. Avant de commencer
---------------------


3.1. Sauvegardes
----------------

     Avant de commencer, assurez-vous d'avoir effectué une sauvegarde de
     chaque fichier qui se trouve actuellement sur votre système.  La
     procédure d'installation pourrait effacer toutes les données de votre
     disque dur !  Les programmes utilisés à l'installation sont assez
     fiables et la plupart ont été utilisés pendant des années ; tout de
     même, un faux mouvement peut vous coûter cher.  Même après la
     sauvegarde soyez attentif et réflechissez à vos réponses et à vos
     actions.  Deux minutes de réflexion peuvent vous sauver des heures de
     travail inutiles.

     Même si vous installez un système multi-amorçage, assurez vous que
     vous disposez du support de distribution de tout autre système
     d'exploitation présent.  Surtout si vous repartitionnez votre disque
     dur d'amorçage, vous pourriez avoir à réinstaller le chargeur de votre
     système d'exploitation, ou dans certains cas (par exemple, Macintosh),
     le système d'exploitation lui-même.


3.2. Informations à connaître
-----------------------------

     En plus de ce document, vous aurez besoin de : la page de manuel de
     cfdisk (cfdisk.txt), la page de manuel de fdisk (fdisk.txt), le
     tutoriel dselect (dselect-beginner), et le HOWTO de compatibilité
     matérielle Linux (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware-HOWTO.html).

     Si votre machine est connectée à un réseau 24h/24 (i.e.  avec une
     connexion Ethernet ou équivalente - pas une connexion PPP), vous
     devriez demander à votre administrateur système ces informations :

        * Le nom de votre machine (vous pouvez peut-être décider de cela
          vous même).

        * Le nom de votre domaine.

        * L'adresse IP de votre machine.

        * L'adresse IP de votre réseau.

        * Le masque de sous réseau à utiliser pour votre réseau.

        * L'adresse de multidiffusion (broadcast address) à utiliser sur
          votre réseau.

        * L'adresse IP de votre passerelle par défaut, si votre réseau en
          _possède_ une.

        * La machine de votre réseau que vous devez utiliser comme serveur
          de noms DNS (Domain Name Service).

        * Si vous vous connectez à ce réseau en utilisant Ethernet

        * Si votre interface Ethernet est une carte PCMCIA ; et dans ce
          cas, le type du contrôleur PCMCIA que vous avez.

     Si la seule connexion de votre ordinateur à un réseau se fait via une
     liaison série, en utilisant PPP ou une connexion téléphonique
     équivalente, vous n'installez probablement pas le système de base à
     travers le réseau.  Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter de mettre
     en route votre réseau jusqu'à ce que votre système soit installé.
     Voyez Section 7.25, `Paramétrer PPP' ci-dessous pour des informations
     sur la configuration de PPP avec Debian.


3.3. Configuration matérielle et système avant l'installation
-------------------------------------------------------------

     Il faut parfois modifier légèrement votre système avant de faire
     l'installation.  La plate-forme x86 est la plus notoire pour cela ; la
     configuration matérielle pré-installation sur les autres architectures
     est bien plus simple.

     Cette section va parcourir les réglages matériels pré-installation,
     que vous devrez peut-être effectuer avant d'installer Debian.  En
     général, cela implique de vérifier et parfois de modifier des réglages
     du micrologiciel (BIOS, etc.) sur votre système.  Le micrologiciel est
     le logiciel de base utilisé par le matériel ; il est plus
     spécifiquement exécuté pendant le processus d'amorçage (après la mise
     sous tension).

3.3.1. Le menu de configuration de BIOS
---------------------------------------

     BIOS fournit les fonctions de base nécessaires à l'amorçage de votre
     machine pour permettre à votre système d'exploitation d'accéder à
     votre matériel.  Votre système fournit probablement un menu de
     configuration de BIOS, qu'on utilise pour configurer BIOS.  Avant
     l'installation, vous _devez_ vous assurer que votre BIOS est configuré
     correctement ; ne pas le faire peut mener à des plantages
     intermittents ou à une incapacité à installer Debian.

     Le reste de cette section provient de la FAQ sur le matériel PC
     (ftp://rtfm.mit.edu/pub/usenet-by-hierarchy/comp/sys/ibm/pc/hardware/systems/),
     qui répond à la question, "Comment entrer dans le menu de
     configuration CMOS ?".  La manière d'accéder au menu de configuration
     de BIOS (ou « CMOS ») dépend du constructeur du logiciel du BIOS :

     [From: burnesa@cat.com (Shaun Burnet)]

     AMI BIOS
          Touche Suppr pendant l'auto-test de démarrage.  (POST)

     Award BIOS
          Ctrl-Alt-Esc ou Suppr pendant l'auto-test de démarrage.  (POST)

     DTK BIOS
          Touche Esc pendant l'auto-test de démarrage.  (POST)

     IBM PS/2 BIOS
          Ctrl-Alt-Ins après Ctrl-Alt-Del

     Phoenix BIOS
          Ctrl-Alt-Esc ou Ctrl-Alt-S

     [From: mike@pencom.com (Mike Heath)] Certaines machines 386 n'ont pas
     de menu de configuration CMOS dans le BIOS.  Elles ont besoin d'un
     programme de configuration CMOS au niveau logiciel.  Si vous ne
     possédez pas la disquette d'installation et/ou Diagnostic de votre
     ordinateur, vous pouvez essayer d'utiliser un programme
     shareware/freeware.  Essayez de regarder à
     ftp://ftp.simtelnet.net/pub/simtelnet/msdos/.

3.3.2. Sélection du périphérique d'amorce (« Boot Device »)
-----------------------------------------------------------

     De nombreux menus de configuration des BIOS vous permettent de choisir
     les périphériques utilisés pour l'amorçage du système.  Régler votre
     BIOS pour rechercher un système d'exploitation amorçable sur `A:' (le
     premier lecteur de disquettes), puis en option sur le premier lecteur
     de CD-ROM (qui apparaît peut-être comme `D:' ou `E:'), et ensuite sur
     `C:' (le premier disque dur).  Cette configuration vous permet de
     démarrer soit à partir d'une disquette soit d'un CD-ROM, qui sont les
     deux périphériques de démarrage les plus courants pour installer
     Debian.

     Si vous possédez un contrôleur SCSI récent et un lecteur de CD ROM qui
     lui est attaché, vous pourrez normalement amorcer depuis le lecteur de
     CD.  Tout ce que vous avez à faire est de permettre l'amorçage depuis
     un CD dans le BIOS SCSI de votre contrôleur.  De plus, il faut que
     vous puissiez amorcer depuis un lecteur de disquettes.  Cela se règle
     dans le BIOS du PC.

     Si votre système ne peut pas s'amorcer directement depuis un CD-ROM,
     ou si vous n'y arrivez tout simplement pas, ne désespérez pas ; vous
     pouvez simplement lancer `E:\install\boot.bat' sous DOS (remplacez
     `E:' par la lettre de lecteur que DOS assigne à votre lecteur de
     CD-ROM) pour commencer la procédure d'installation.  Voir Section 6.4,
     `Installer à partir d'un CD-ROM' ci-dessous pour les détails.

     De même, si vous allez procéder à l'installation depuis une partition
     FAT (DOS), vous n'aurez pas du tout besoin de disquette.  Voir Section
     6.3.1, `Démarrer à partir d'une partition DOS' ci-dessous pour plus
     d'information sur l'installation avec cette méthode.

3.3.3. Paramètres CD-ROM
------------------------

     Certains BIOS (tels les BIOS Award) vous permettent de régler
     automatiquement la vitesse du CD.  Vous devriez éviter cela et, à la
     place, utiliser la vitesse la plus basse possible.  Si vous obtenez un
     message d'erreur du type `seek failed', cela est probablement votre
     problème.

3.3.4. Mémoire étendue (« Extended Memory ») contre mémoire paginée («
Expanded Memory »)
----------------------------------------------------------------------------

     Si vous pouvez utiliser sur votre système à la fois de la mémoire
     étendue (ex_ten_ded) et de la mémoire paginée (ex_pan_ded),
     configurez-le pour utiliser un maximum de mémoire étendue (extended)
     et un minimum de mémoire paginée (expanded).  Linux a besoin de
     mémoire étendue (extended) et ne peut pas utiliser la mémoire paginée
     (expanded).

3.3.5. Protection contre les virus
----------------------------------

     Désactivez tout système de détection de virus de votre BIOS.  Si vous
     avez une carte ou tout autre matériel de protection contre les virus,
     soyez sûr qu'ils sont désactivés ou retirés physiquement pendant que
     Linux fonctionne.  Ils ne sont pas compatibles avec GNU/Linux ; de
     plus, à cause des permissions sur le système de fichiers et de la
     mémoire protégée du noyau Linux, on n'entend quasiment jamais parler
     de virus.  [1]

[1]  Après l'installation vous pouvez activer la protection du secteur de
     démarrage si vous le désirez. Il n'y a pas besoin de modifier le
     Secteur de Démarrage Maître (MBR) après l'installation du gestionnaire
     d'amorçage Cela n'offre pas de sécurité supplémentaire pour Linux mais
     si vous utilisez aussi Windows, cela peut éviter une catastrophe. 

3.3.6. Cache mémoire « Shadow » RAM
-----------------------------------

     Votre carte mère vous permet sûrement d'utiliser de la _« Shadow »
     RAM_ ou BIOS caching.  Vous pouvez voir des options pour « Vidéo BIOS
     Shadow », « C800-CBFF Shadow », etc.  _Désactivez_ toute utilisation
     de « Shadow » RAM.  La « Shadow » RAM est utilisée pour accélérer
     l'accès à la mémoire morte (ROM) sur votre carte mère et sur certaines
     cartes contrôleurs.  Linux n'utilise pas ces mémoires mortes une fois
     amorcé car il fournit ses propres logiciels 32 bits plus rapides, à la
     place des logiciels 16 bits des mémoires mortes.  La désactivation de
     ces « Shadow » RAM peut vous permettre de libérer de la mémoire pour
     les logiciels.  L'activation de ces « Shadow » RAM pourrait interférer
     avec les accès de Linux aux périphériques matériels.

3.3.7. Gestion de l'énergie (APM)
---------------------------------

     Si votre carte mère possède une fonction d'économie d'énergie par le
     système APM, configurez-la pour que l'énergie soit contrôlée par ce
     système APM.  Désactivez les modes « doze », « standby », « suspend »,
     « nap » et « sleep » ainsi que la minuterie de mise en veille du
     disque dur.  Linux peut se charger de contrôler ces modes et fera un
     meilleur travail d'économie d'énergie que le BIOS.  Cependant, la
     version du noyau qui se trouve sur les disquettes d'installation ne
     gère pas APM car on nous a signalé des plantages systèmes sur certains
     portables lorsque le pilote Linux APM était inclus.  Une fois le
     système installé, vous pourrez construire une version configurée aux
     petits oignons du noyau Linux ; voyez Section 8.5, `Compiler un
     nouveau noyau' pour savoir comment faire.

3.3.8. Le bouton-poussoir « Turbo »
-----------------------------------

     Beaucoup de systèmes ont un bouton-poussoir qui contrôle la vitesse du
     processeur.  Sélectionnez le réglage haute vitesse.  Si votre BIOS
     vous autorise à désactiver le contrôle logiciel du bouton-poussoir «
     Turbo » (ou le contrôle logiciel de la vitesse du processeur), faites
     le et verrouillez le système dans le mode haute vitesse.  On nous a
     signalé que sur un système particulier, il s'avère que pendant qu'il
     sonde automatiquement (en cherchant les périphériques matériels),
     Linux peut modifier accidentellement le contrôle logiciel du
     bouton-poussoir « Turbo ».

3.3.9. Changer la fréquence de votre CPU (« Over-Clocking »)
------------------------------------------------------------

     Beaucoup de personnes ont essayé de faire fonctionner leur processeur
     90MHz à 100MHz, etc.  Cela fonctionne parfois, mais le système devient
     sensible à la température et à d'autres facteurs et cela peut
     réellement l'endommager.  L'auteur de ce document a changé la
     fréquence de son propre système pendant un an et puis le système a
     commencé à interrompre le programme `gcc' par un signal inattendu
     pendant qu'il compilait le noyau du système d'exploitation.  Baisser
     la vitesse du vitesse du processeur à sa valeur de départ a résolu le
     problème.

3.3.10. Mauvaise mémoire RAM
----------------------------

     Le compilateur `gcc' est souvent le premier à subir des
     dysfonctionnements à cause d'une mauvaise mémoire RAM (ou d'autres
     problèmes matériels qui changent les données de manière imprévisible),
     parce qu'il construit des structures de données gigantesques qu'il
     traverse plusieurs fois.  Une erreur dans ces structures de données le
     fera exécuter une instruction illégale ou accéder à une adresse
     inexistante.  Le symptôme de ceci sera la mort de `gcc' par un signal
     inattendu.

     Les meilleures cartes mères supportent la RAM à parité et vous
     indiqueront si votre système possède une erreur sur un simple bit dans
     la mémoire.  Malheureusement, elles n'ont pas le moyen de corriger
     l'erreur, ainsi elles planteront en général aussitôt après vous avoir
     prévenu du problème sur la mémoire RAM.  Mais il est préférable d'être
     averti de la présence de mauvaise mémoire RAM plutôt que d'avoir des
     erreurs s'insérant silencieusement dans vos données.  En conclusion,
     les meilleurs systèmes ont des cartes mères qui supportent la RAM à
     parité et des barrettes SIMM à parité réelle; voir Section 2.5.3,
     `Fausse ou « virtuelle » mémoire RAM à parité'.

     Si vous avez de la mémoire RAM à parité réelle et que votre carte mère
     peut en tenir compte, soyez sûr d'activer tous les réglages du BIOS
     qui causeront l'interruption par la carte mère en cas d'erreur de
     parité mémoire.

3.3.11. CPU Cyrix et erreurs de disquettes
------------------------------------------

     Beaucoup d'utilisateurs de processeur Cyrix ont dû désactiver le cache
     dans leurs systèmes pendant l'installation, car sinon le lecteur de
     disquettes rencontrait des erreurs.  Si vous devez le faire, soyez sûr
     d'activer à nouveau votre cache lorsque vous aurez fini
     l'installation, puisque le système fonctionne _beaucoup_ plus
     lentement avec le cache désactivé.

     Nous ne pensons pas que cela soit nécessairement la faute du
     processeur Cyrix.  Cela peut être quelque chose que Linux peut
     corriger.  Nous continuerons d'analyser le problème.  Pour les
     personnes techniquement curieuses, sachez que nous suspectons un
     problème de cache devenant invalide après un passage du code 16-bit en
     code 32-bit.

3.3.12. Autres configurations du BIOS à contrôler
-------------------------------------------------

     Si votre BIOS vous offre quelque chose comme « 15-16 MB Memory Hole »,
     désactivez cette option.  Linux s'attendra à trouver de la mémoire à
     cet endroit, si vous en avez assez.

     Sur les cartes mères Intel Endeavor, il existe une option appelée «
     LFB » ou « Linear Frame Buffer ».  Deux choix sont possibles : «
     Disabled » et « 1 Megabyte ».  Choisissez « 1 Megabyte ».  Lorsque
     cette option est désactivée, la disquette d'installation n'est pas lue
     correctement et le système pourrait éventuellement se planter.  À ce
     jour, nous ne comprenons pas l'origine du problème avec ce
     périphérique, cela fonctionne simplement avec ce choix et pas avec
     l'autre.

3.3.13. Configuration matérielle à contrôler
--------------------------------------------

     En plus des paramètres de votre BIOS, vous devrez peut-être modifier
     certaines configurations sur les cartes.  Certaines cartes possèdent
     des menus de configuration alors que d'autres se contentent de
     cavaliers.  Ce document ne peut pas se permettre de fournir des
     informations complètes sur chaque périphérique matériel ; il espère au
     moins fournir des indices utiles.

     Si l'une de vos cartes vous offre de la mémoire du type « mapped
     memory », utilisez une valeur comprise entre 0xA0000 et 0xFFFFF (de
     640Ko à la limite avec 1 Mo) ou une adresse au moins 1 Mo plus haute
     que le total de votre mémoire RAM (ou mémoire vive) de votre système.

3.3.14. Plus de 64 Mo de Mémoire vive
-------------------------------------

     Le noyau Linux peut ne pas toujours détecter la quantité de mémoire
     vive que vous avez.  Si c'est le cas, veuillez regarder Section 6.1,
     `Paramètres du démarrage'.


-------------------------------------------------------------------------------


4. Partitionnement de votre disque dur
--------------------------------------


4.1. Définition
---------------

     Partitionner votre disque signifie simplement découper votre disque en
     sections.  Chaque section est alors indépendante des autres.  Cela
     équivaut approximativement à monter des murs dans une maison ; si vous
     ajoutez du mobilier dans une pièce, cela n'affecte pas les autres
     pièces.

     Si vous avez déjà un OS sur votre système (Windows95, WindowsNT, OS/2,
     MacOS, Solaris, FreeBSD) et que vous voulez placer Linux sur le même
     disque, vous allez avoir probablement besoin de repartitionner le
     disque.  En général, changer une partition contenant déjà un système
     de fichiers y détruira toute information.  Donc vous devriez toujours
     faire des sauvegardes avant tout repartitionnement.  Pour poursuivre
     l'analogie avec la maison, vous auriez probablement eu envie de
     déplacer votre mobilier ailleurs avant de bouger un mur si vous ne
     voulez pas risquer de le détruire.  Heureusement, il y a une
     alternative pour certains utilisateurs; voir le chapitre Section 4.6,
     `Repartionnement sans perte sous DOS,Windows-32 ou OS/2'.

     Au strict minimum, GNU/Linux a besoin d'une partition pour lui-même.
     Vous pouvez avoir une seule partition contenant le système entier, les
     applications et vos fichiers personnels.  La plupart des gens pensent
     qu'une partition de swap est nécessaire bien que ce ne soit pas tout à
     fait vrai.  Le « Swap » est un espace de travail pour un système
     d'exploitation, qui permet au système d'utiliser de l'espace disque de
     faible coût comme « mémoire virtuelle ».  En le plaçant sur une
     partition séparée, Linux peut en faire un usage bien plus efficace (il
     est possible de forcer Linux à utiliser un fichier normal comme swap,
     mais ce n'est pas recommandé).

     La plupart des gens choisissent d'utiliser plus de partitions que le
     minimum requis pour GNU/Linux.  Il y a deux raisons pour que vous ayez
     envie de diviser le système de fichiers en de nombreuses petites
     partitions.  La première s'appelle sécurité.  Si le système de
     fichiers est corrompu, en général une seule partition est affectée.
     Donc, vous n'avez à remplacer (à partir des sauvegardes que vous avez
     soigneusement conservées) qu'une partie de votre système.  Au minimum,
     vous devriez envisager la création de ce qui est communément appelée
     la « partition racine ».  Elle contient les composants les plus
     essentiels du système.  Si une autre partition est corrompue, vous
     pourrez toujours amorcer Linux pour réparer le système.  Cela peut
     vous épargner le désagrément d'avoir à réinstaller le système entier.

     La seconde raison est généralement plus importante pour une
     entreprise, mais cela dépend vraiment de l'utilisation de votre
     machine.  Supposons que quelque chose commence à consommer de l'espace
     disque de façon incontrôlée.  Si le processus à l'origine du problème
     possède des droits de super-utilisateur (le système interdit un
     pourcentage du disque aux utilisateurs), vous pourriez soudainement
     vous trouver à court d'espace disque.  Ce n'est pas bon car l'OS a
     besoin d'utiliser des fichiers réels (en dehors de l'espace de swap)
     pour de nombreuse tâches.  Cela pourrait même ne pas être un problème
     provenant de votre machine locale.  Par exemple, recevoir des envois
     en nombre de courriers électroniques peut facilement remplir une
     partition.  En utilisant plus de partitions, vous protégez le système
     de beaucoup de ces problèmes.  Pour reprendre encore l'exemple du
     courrier, en plaçant `/var/spool/mail' sur sa propre partition, la
     majeure partie du système marchera même si vous êtes submergé de
     courrier.

     Il est aussi possible que vous possédiez un gros disque IDE qui
     n'utilise ni l'adressage LBA ni un pilote d'extension fourni
     habituellement par le fabriquant du disque dur.  Dans ce cas, vous
     aurez à mettre la partition racine dans les 1024 premiers cylindres de
     votre disque (habituellement environ 524 Mo).

     Le seul inconvénient qu'il y a à utiliser plus de partitions est qu'il
     est souvent difficile de connaître ses besoins à l'avance.  Si vous
     faites une partition trop petite alors vous aurez soit à réinstaller
     le système soit à déplacer constamment des fichiers pour faire de la
     place sur la partition sous-dimensionnée.  D'un autre coté, si vous
     faites une partition trop grande, vous aurez perdu de l'espace pouvant
     être utilisé ailleurs.  L'espace disque est bon marché de nos jours,
     mais pourquoi jeter votre argent par les fenêtres ?

4.1.1. L'arborescence de fichiers
---------------------------------

     La liste suivante décrit quelques répertoires importants.  Elle
     devrait vous aider à trouver quel devrait être votre schéma de
     partitionnement.  Si cela vous paraît trop compliqué, ignorez la et
     revenez-y quand vous aurez fini de lire le reste du manuel
     d'installation.

        * `/': la "racine" représente le point de départ de l'arborescence.
          Elle contient les programmes essentiels à l'ordinateur pour
          démarrer.  Cela inclut le noyau, les librairies systèmes, les
          fichiers de configuration dans `/etc' et d'autres fichiers
          indispensables.  En général, 30 à 50 MB sont nécessaires, mais
          cela peut varier.

          Attention : _ne_ créez _pas_ de partition pour `/etc', `/bin',
          `/sbin', `/lib' ou `/dev', ou votre système ne pourra plus
          démarrer.

        * `/dev': ce répertoire contient les différents fichiers de
          périphériques qui sont les interfaces vers les différents
          composants hardware.  Pour plus d'infos, voyez Section 4.2, `Nom
          des périphériques sous Linux'.

        * `/usr': tous les programmes utilisateurs (`/usr/bin'), les
          librairies (`/usr/lib'), la documentation (`/usr/share/doc'),
          etc.  sont dans ce répertoire.  C'est cette partie du système de
          fichiers qui a besoin du plus d'espace.  Vous devriez disposer
          d'environ 300 à 500 MB d'espace disque.  Si vous voulez installer
          plus de paquetages, vous devriez augmenter cet espace disque.

4.1.2. Limitation sur les disques de PC
---------------------------------------

     Les BIOS des PC ont généralement leurs propres contraintes pour le
     partitionnement des disques.  Il y a une limite sur le nombre de
     partitions « primaires » et « logiques » qu'un disque peut contenir.
     De plus, il y a des limites sur la localisation des partitions à
     partir desquelles on peut démarrer le système.  Vous trouverez plus
     d'information dans Linux Partition HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/mini/Partition/), mais cette section
     contient un bref survol pour vous aider à vous organiser dans la
     plupart des situations.

     À l'origine, le système de partionnement des disques de PC est basé
     sur les partitions « primaires ».  Mais il ne peut y en avoir que
     quatre.  Pour passer outre cette limitation, des partitions « étendues
     » et « logiques » ont été inventées.  En configurant une partition
     primaire en partition étendue, vous pouvez subdiviser l'espace alloué
     à cette partition en partitions « logiques ».  Le nombre de partitions
     logiques n'est pas limité ; en revanche, il ne peut y avoir qu'une
     seule partition étendue par disque.

     Linux limite le nombre de partitions à 15 par disques SCSI (3
     partitions primaires utilisables et 12 partitions logiques) et à 63
     par disques IDE (3 partitions primaires et 12 partitions logiques).

     Le dernier point à connaître est que la partition de démarrage du
     système (boot), c'est à dire celle qui contient l'image du noyau doit
     être placée dans les 1024 premiers cylindres du disque.  Comme, en
     général, la partition de boot est aussi la partition racine, vous
     devez vous assurez que celle-ci est entièrement contenue dans les 1024
     premiers cylindres.

     Si vous avez un gros disque, vous devrez peut-être utiliser des
     techniques de translation de cylindres que vous pouvez configurer dans
     le BIOS comme le mode de translation LBA.  Vous trouverez des
     informations sur le thème des gros disques dans le Large Disk HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Large-Disk-HOWTO.html).  Si vous
     utilisez une méthode de translation de cylindres, votre partition de
     démarrage doit être contenue dans la partie correspondant aux 1024
     premiers cylindres _translatés_.


4.2. Nom des périphériques sous Linux
-------------------------------------

     Le nom des disques et des partitions sous Linux différent des autres
     systèmes d'exploitation.  Vous devez connaître les noms utilisés lors
     du partionnement.  Voici les conventions de nommage :

        * Le premier lecteur de disquette est nommé « /dev/fd0 ».

        * Le second lecteur de disquette est nommé « /dev/fd1 ».

        * Le premier disque SCSI (selon l'identifiant SCSI) est nommé «
          /dev/sda ».

        * Le second disque SCSI (selon l'identifiant) est nommé « /dev/sdb
          », ainsi de suite.

        * Le premier CD-ROM SCSI est nommé « /dev/scd0 », ou encore «
          /dev/sr0 ».

        * Le disque maître sur le contrôleur IDE primaire est nommé «
          /dev/hda ».

        * Le disque esclave sur le contrôleur IDE primaire est nommé «
          /dev/hdb ».

        * Les disques maître et esclave sur le second contrôleur sont
          nommés respectivement « /dev/hdc » et « /dev/hdd ».  Les nouveaux
          contrôleurs IDE peuvent avoir deux canaux fonctionnant comme deux
          contrôleurs distincts.

        * Le premier disque XT est nommé « /dev/xda ».

        * Le second disque XT est nommé « /dev/xdb ».

     Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un
     numéro au nom du disque : « sda1 » et « sda2 » représentent la
     première et la seconde partition du premier disque SCSI du système.

     Voici un exemple concret.  Supposons que vous ayez deux disques SCSI,
     l'un à l'adresse SCSI 2 et l'autre à l'adresse 4.  Le premier disque
     (à l'adresse 2) est nommé « sda », et le second « sdb ».  Si le disque
     « sda » a 5 partitions, elles s'appelleront « sda1 », « sda2 », ..., «
     sda5 ».  La même convention s'applique au disque « sdb » et ses
     partitions.

     Notez que si vous avez deux adaptateurs SCSI (càd des contrôleurs),
     l'ordre de nommage des disques peut-être embrouillé.  La meilleure
     solution est de regarder les messages au démarrage en supposant que
     vous connaissiez les modèles des disques.

     Linux représente les partitions primaires par le nom du disque suivi
     des nombres 1 à 4.  Par exemple la première partition sur le premier
     disque IDE est `/dev/hda1'.  Les partitions logiques sont numérotées à
     partir de 5.  Donc, la première partition logique sur ce même disque
     est `/dev/hda5'.  Rappelez-vous que la partition étendue, c'est à dire
     la partition primaire contenant les partitions logiques n'est pas
     utilisable en elle-même.


4.3. Méthodes de partitionnement recommandées
---------------------------------------------

     Comme décrit ci-dessus, si vous avez de la place, vous devriez
     vraiment avoir une petite partition racine séparée et une plus grande
     pour `/usr'.  Pour des exemples, voir ci-dessous.  Pour la plupart des
     utilisateurs, les deux partitions mentionnées sont suffisantes.  C'est
     particulièrement vrai lorsque vous n'avez qu'un seul petit disque,
     puisque diviser en beaucoup de partitions peut faire perdre de
     l'espace.

     Dans certains cas, vous pourriez avoir besoin d'une partition
     `/usr/local' séparée si vous prévoyez d'installer beaucoup de
     programmes qui ne font pas partie du système d'exploitation.  Si votre
     machine est destinée à être utilisée comme serveur de courrier, vous
     pourriez avoir besoin de faire de `/var/spool/mail' une partition
     séparée.  Parfois, mettre `/tmp' sur sa propre partition, par exemple
     20 ou 32 Mo est une bonne idée.  Si vous mettez sur pied un serveur
     avec beaucoup de comptes utilisateurs, il est généralement intéressant
     d'avoir une grande partition séparée pour `/home'.  En général, la
     méthode de partitionnement varie d'un ordinateur à l'autre en fonction
     de leur usage.

     Pour des systèmes très complexes, consultez le Multi Disk HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/Multi-Disk-HOWTO.html).  Il contient
     des informations très précises qui intéresseront les fournisseurs
     d'accès et les personnes installant des serveurs.

     En ce qui concerne la taille de la partition de swap, les avis sont
     partagés.  Une règle traditionnelle qui fonctionne bien est d'utiliser
     autant de swap que de RAM, bien qu'il n'y ait probablement pas besoin
     d'aller plus loin que 64 Mo de swap pour la plupart des utilisateurs.
     Il ne devrait pas y avoir moins de 16 Mo dans la plupart des cas.
     Bien sûr, il y a des exceptions.  Si vous essayez de résoudre 10000
     équations simultanément sur une machine avec 256 Mo de RAM, vous
     pourriez avoir besoin d'un giga octets (ou plus) de swap.

     Notez que Linux n'utilisera pas plus de 128 Mo de swap sur une
     partition.  En revanche, vous pouvez créer plusieurs partitions de
     swap à la main et éditer le fichier `/etc/fstab' pour avoir plus de
     128 Mo.  Si vos besoins en swap sont si importants, de toute façon,
     vous devriez probablement essayer de disperser le swap sur des disques
     différents (appelés aussi « spindles »).


4.4. Exemples
-------------

     Comme exemple, la machine de l'auteur possède 32 Mo de RAM et un
     disque IDE de 1.7 Go sur `/dev/hda'.  Il y a une partition DOS de 500
     Mo sur `/dev/hda1' (qui aurait du être créée avec 200 Mo puisqu'elle
     n'est jamais utilisée).  Une partition de swap de 32 Mo est utilisée
     sur `/dev/hda3' et le reste (environ 1.2 Go sur `/dev/hda2') est la
     partition Linux.


4.5. Partitionnement pré-existant à l'installation
--------------------------------------------------

     Vous pouvez partitionner soit avant l'installation de Debian, soit
     pendant.

4.5.1. Partitionnement depuis DOS ou Windows
--------------------------------------------

     Si vous manipulez des partitions FAT ou NTFS existantes, il est
     recommandé de suivre la méthode ci-dessous ou des utilitaires DOS ou
     Windows.  Sinon, il n'est pas utile de partitionner à partir de DOS ou
     Windows ; les outils de partitionnement Linux sont généralement
     meilleurs.


4.6. Repartionnement sans perte sous DOS,Windows-32 ou OS/2
-----------------------------------------------------------

     L'une des installations les plus courantes consiste en un système qui
     contient déjà DOS (y compris Windows3.1), Win32 (comme Windows 95 et
     98 (ou NT??)), ou OS/2 et où on désire faire l'installation de Debian
     sur le même disque, sans destruction du précédent système.  Comme cela
     est expliqué dans la Section 4.1, `Définition', faire décroître la
     taille d'une partition existante endommagera sans aucun doute les
     données sur cette partition si certaines précautions ne sont pas
     prises.  La méthode décrite ici, bien que ne garantissant pas la
     protection de vos données, fonctionne extrêmement bien en pratique.
     Par précaution, vous devriez _faire une sauvegarde_.

     Avant d'aller plus loin, vous devez avoir décidé comment vous allez
     diviser le disque.  La méthode présentée dans ce chapitre ne vise qu'à
     découper une partition en deux parties.  L'une contiendra l'OS
     original et l'autre sera utilisée pour Debian.  Pendant l'installation
     de Debian, vous aurez l'opportunité de finir la division de la partie
     Debian du disque comme vous le souhaitez.

     L'idée est de déplacer toutes les données au début de la partition,
     avant de changer les caractéristiques de la partition, ainsi rien ne
     sera perdu.  Il est important que vous ne fassiez le moins de chose
     possible entre le déplacement des données et le repartitionnement pour
     minimiser la chance qu'un fichier soit écrit près de la fin de la
     partition puisque cela diminuerait la quantité d'espace pouvant être
     prise sur la partition.

     Il faut tout d'abord une copie de `fips' qui est disponible dans le
     répertoire `tools/' de votre miroir Debian le plus proche.
     Décompressez l'archive et copiez les fichiers `RESTORRB.EXE',
     `FIPS.EXE' et `ERRORS.TXT' sur une disquette amorçable.  Une disquette
     amorçable peut être créée en utilisant la commande `sys a:' sous DOS.
     `fips' est fourni avec une très bonne documentation que vous pourriez
     avoir envie de lire.  Vous aurez forcément besoin de lire la
     documentation si vous utilisez un pilote de compression de disque ou
     un gestionnaire de disque.  Créez la disquette et lisez la
     documentation _avant_ de défragmenter le disque.

     L'étape suivante nécessaire consiste à déplacer toutes les données au
     début de la partition.  L'utilitaire `defrag', qui est livré en
     standard avec DOS 6.0 et les versions supérieures peut facilement
     faire ce travail.  Consultez la documentation de fips pour une liste
     des autres logiciels qui peuvent faire l'affaire.  Notez que si vous
     avez Windows95, vous devez lancer `defrag' depuis celui-ci, puisque
     DOS ne comprend pas le type de table d'allocation FAT32 utilisé
     parfois à partir de la version Windows 95.

     Après avoir exécuté la défragmentation (qui peut prendre du temps sur
     un grand disque), réamorcez avec la disquette `fips' que vous avez
     créée dans le lecteur de disquette.  Tapez simplement `a:\fips' et
     suivez les instructions.

     Remarquez qu'il y a beaucoup d'autres utilitaires de partitionnement
     au cas ou `fips' ne vous convient pas.


4.7. Partitionnement sous DOS
-----------------------------

     Si vous partitionnez des disques DOS, ou si vous changez la taille de
     partitions DOS, sachez que beaucoup de problèmes ont été constatés sur
     les partitions FAT obtenues.  Par exemple, on a remarqué des problèmes
     de performance ou de cohérence avec `scandisk', ainsi que d'erreurs
     bizarres.

     Apparemment, chaque fois que vous créez ou que vous redimensionnez une
     partition destinée à être utilisée sous DOS, c'est une bonne idée de
     remplir quelques uns des premiers secteurs de zéros.  Faites ceci
     depuis Linux avant de lancer la commande DOS `format' :

          dd if=/dev/zero of=/dev/hdXX bs=512 count=4


-------------------------------------------------------------------------------


5. Méthodes pour installer Debian
---------------------------------

     Vous pouvez installer Debian à partir de différentes sources, à la
     fois locales (CD, disque dur, disquettes) et distantes (FTP, NFS, PPP,
     HTTP).  Debian supporte différentes architectures matérielles, alors
     vous aurez peut être quelques choix à effectuer avant de commencer.
     Ce chapitre détaille ces choix et vous propose quelques suggestions
     pour vous aider à les faire.

     Vous pouvez faire des choix différents pour les différentes étapes de
     l'installation.  Par exemple, vous pouvez commencer l'installation en
     amorçant à partir de disquettes, puis utiliser des fichiers stockés
     sur votre disque dur pour les étapes suivantes.

     Avec l'avancée de l'installation vous passerez d'un système
     squelettique et inapte stocké dans la RAM à un système Debian
     GNU/Linuxcomplet et fonctionnel installé sur le disque dur.  L'un des
     objectifs primordiaux des premières étapes de l'installation est
     d'augmenter la diversité du matériel (par exemple de cartes
     d'interface) et des logiciels (par exemple les protocoles réseaux et
     les systèmes de fichiers) que le système supporte.  Ainsi les
     dernières étapes de l'installation disposent d'un choix plus large de
     sources que les premières.

     La méthode la plus simple pour la plupart des personnes est d'utiliser
     un jeu de CDs Debian.  Si vous en avez un, et si votre machine permet
     démarrer à partir d'un CD, magnifique !  Il vous suffit de configurer
     votre système pour amorcer à partir du cd comme c'est décrit dans
     Section 3.3.2, `Sélection du périphérique d'amorce (« Boot Device »)',
     d'insérer votre CD, de redémarrer la machine, et de vous rendre au
     chapitre suivant.  Si finalement il s'avérait que la méthode
     d'installation standard ne marchait pas avec votre matériel, vous
     pouvez revenir ici pour consulter les noyaux et méthodes
     d'installation alternatifs qui pourraient fonctionner pour vous.  Vous
     pouvez noter en particulier que certains jeux de CDs fournissent
     différents noyaux sur les différents CDs, ainsi en amorçant sur un
     autre CD que le premier pourrait marcher pour vous.


5.1. Vue d'ensemble du Processus d'Installation
-----------------------------------------------

     Cette vue d'ensemble met en valeur les étapes pour lesquelles vous
     devez choisir un support d'installation, ou faire un choix qui
     influencera les sources qui seront à votre disposition plus tard.
     Voici les différentes étapes:

     1.   Vous commencez par amorcer le système d'installation.

     2.   Vous répondez à une série de questions pour accomplir la
          configuration initiale du système.

     3.   Vous fournissez un support contenant le noyau et les modules.

     4.   Vous sélectionnez les modules à charger.

     5.   Vous fournissez un support contenant le système de base.

     6.   Vous redémarrez le système puis terminez sa configuration.

     7.   Vous installez selon vos désirs les logiciels et paquets
          supplémentaires.

     Lorsque vous ferez vos choix vous devez garder quelques faits à
     l'esprit.  Le premier concerne le noyau choisi.  Le noyau que vous
     utilisez pour le démarrage initial est le même que celui que votre
     système utilisera une fois qu'il sera configuré.  Comme les pilotes
     sont spécifiques à chaque noyau vous devez choisir le paquet contenant
     les pilotes qui correspondent à votre noyau.  Nous allons bientôt
     entrer dans les détails pour choisir le bon noyau, ou plutôt le bon
     jeu d'installation.

     Les différents noyaux présentent différentes possibilités en matière
     de réseau, ils vont donc limiter ou étendre vos choix de sources
     d'installation, en particulier au début du processus d'installation.

     Enfin les pilotes que vous choisirez de charger peuvent activer du
     matériel (par exemple des interfaces réseau, des contrôleurs de disque
     dur) ou des systèmes de fichiers (par exemple NTFS ou NFS)
     additionnels.  Ainsi vos choix en matière de support d'installation
     s'en trouveront élargis.


5.2. Choisir le Bon Jeu d'Installation
--------------------------------------

     Les images du noyau sont disponibles en différentes ``saveurs'',
     chacune d'elles supportant différents matériels.  Les saveurs
     disponibles pour Intel x86 sont:

     `vanilla'
          Le noyau standard disponible pour Debian.  Il inclut presque tous
          les pilotes supportés par Linux compilés comme modules, ce qui
          inclut les modules pour les périphériques réseau, SCSI, les
          cartes son, les périphériques Video4Linux, etc.  la saveur
          `vanilla' comprend une Rescue Floppy, une racine et trois Driver
          Floppies.

     `udma66'
          Très similaire à `vanilla', sauf qu'elle inclut les correctifs
          IDE de Andre Hedrick pour supporter les périphériques UDMA66.

     `compact'
          Ressemble à `vanilla' mais amputé de beaucoup de pilotes moins
          fréquemment utilisés (son, v41, etc).  De plus le support pour
          plusieurs cartes Ethernet PCI courantes est compilé dans le noyau
          --- NE2000, 3com 3c905, Tulip, Via-Rhine et Intel EtherExpress
          Pro100.  L'inclusion des ces pilotes directement dans le noyau
          vous permet de profiter de toute la puissance de l'option
          d'installation réseau de l'installeur Debian pour installer les
          Driver Floppies et/ou le système de base à travers le réseau,
          ainsi seuls les disques racine et Rescue Floppy ont besoin d'être
          faits.  Enfin `compact' supporte également plusieurs contrôleurs
          RAID courant: DAC960, et Compaq SMART2.  La saveur `compact'
          comprend une Rescue Floppy, une disquette root et une disquette
          de pilotes de périphériques.

     `idepci'
          C'est un noyau ne supportant que les périphériques IDE et PCI (et
          quelques rares périphériques ISA).  Ce noyau doit être utilisé si
          les pilotes SCSI des autres saveurs bloquent votre système au
          démarrage.  (probablement à cause d'un conflit au niveau des
          ressources, ou un pilote/carte se comportant mal dans votre
          système).  La saveur `idepci' inclut compilé dans son noyau le
          pilote ide-floppy vous permettant d'installer à partir de disques
          LS120 ou ZIP.

     Bien que nous ayons décrit plus haut combien de disquettes 1.44Mo
     occupent les différents jeux vous pouvez toujours choisir une autre
     méthode d'installation.

     Les fichiers de configuration des noyaux pour ces saveurs peuvent être
     trouvés dans leur répertoire respectif sous un fichier nommé
     "kernel-config".


5.3. Sources d'Installation pour les Différents Stades de l'Installation
------------------------------------------------------------------------

     Cette section indique le type de matériel qui _devrait marcher_, et
     normalement _marchera_ aux différents stades de l'installation.  Il
     n'est pas garanti que tout le matériel du type indiqué marchera avec
     tous le noyaux.  Par exemple les disques RAID ne seront pas
     accessibles tant que vous n'aurez pas chargé les pilotes adéquats.

5.3.1. Choix du support de démarrage initial
--------------------------------------------

     Le démarrage initial du système d'installation est probablement
     l'étape la plus particulière.  Le chapitre suivant fournit des détails
     supplémentaires, mais vos choix sont généralement les suivants:

        * La Rescue Floppy

        * un CD-ROM amorçable

        * un disque dur, grâce à un lanceur tournant sur un autre système
          d'exploitation

5.3.2. Sources d'Installation et Etapes d'Installation
------------------------------------------------------

     Le tableau suivant indique les sources d'installation que vous pouvez
     utiliser à chaque étape du processus d'installation.  Les colonnes
     représentent les différents stades de l'installation classés
     chronologiquement de gauche à droite.  La colonne de droite contient
     les sources d'installation.  Une cellule vide indique que la source
     n'est pas disponible à ce stade; `O' indique qu'elle l'est, et `S'
     signifie qu'elle est disponible dans certains cas.

          Boot | Image Noyau  | Pilote  | Système de  | Paquets  | Support
               |              |         |    Base     |          |
          -----+--------------+---------+-------------+----------+-------
          -----+--------------+---------+-------------+----------+-------
           S   |              |         |             |          | tftp
           S   |     O        |   O     |     O       |          | disquette
           S   |     O        |   O     |     O       |   O      | CD-ROM
           S   |     O        |   O     |     O       |   O      | disque dur
               |     O        |   O     |     O       |   O      | NFS
               |              |   S     |     O       |   O      | LAN
               |              |         |             |   O      | PPP

     Par exemple le tableau nous montre que PPP ne peut être utilisé au
     cours du processus d'installation que pour l'installation de paquets.

     Il est à noter que l'on ne vous demandera de choisir une source
     d'installation pour le noyau et les pilotes que pour certaines
     méthodes d'installation.  Si vous amorcez à partir d'un CD-ROM ces
     éléments seront récupérés sur le CD.  Le point important à retenir est
     que _dès que vous avez amorcé à partir d'une disquette vous pouvez
     immédiatement changer pour un support d'installation plus performant_.
     Toutefois, rappelez-vous que vous ne _devez_ pas mélanger les
     différents jeux d'installation, par exemple en utilisant une Rescue
     Floppy provenant d'une architecture et des Driver Floppies d'une autre
     architecture.

     La colonne `Boot' (démarrage) est toute marquée `S' parce que les
     supports pour l'amorçage varient beaucoup d'une architecture à
     l'autre.

     Les lignes `LAN' et `PPP' font référence à des transferts de fichiers
     par internet (FTP, HTTP, et autres) à travers un réseau Ethernet ou
     une ligne de téléphone.  En général ces méthodes ne sont pas
     disponibles mais certains noyaux vous permettent de les utiliser plus
     tôt au cours de l'installation.  Les utilisateurs experts peuvent
     utiliser ces connexions pour monter des disques et réaliser d'autres
     opérations pour accélérer le processus.  Fournir de l'aide pour de
     tels cas dépasse le cadre de ce document.

5.3.3. Recommandations
----------------------

     Récupérez un jeu de CDs Debian GNU/Linux.  Démarrez à partir de ces
     CDs si vous le pouvez.

     Si vous lisez ces lignes c'est probablement que vous ne pouvez ou ne
     voulez pas.  Si c'est juste que votre lecteur de CD-ROM n'est pas
     amorçable alors vous pouvez récupérer sur le CD les fichiers
     nécessaire à l'amorçage initial et réaliser des disquettes, ou alors
     amorcer à partir d'un autre système d'exploitation.

     Si cela ne marche pas, vous avez peut être un système d'exploitation
     existant avec de l'espace libre sur votre disque.  Le début du
     processus d'installation peut lire beaucoup de systèmes de fichiers
     (NTFS étant une exception remarquable --- vous devez charger les
     pilotes appropriés).  S'il peut lire le vôtre, alors vous devriez
     télécharger la documentation, les images pour l'amorçage initial, et
     les utilitaires.  Ensuite récupérez les archives des pilotes
     appropriés en un seul fichier, et le système de base en un seul
     fichier également.  Réalisez votre démarrage initial, puis précisez au
     programme d'installation où se trouvent les fichiers que vous avez
     téléchargés quand il vous le demande.

     Ce ne sont que des suggestions.  Vous devriez choisir la source
     d'installation qui est la plus pratique pour vous.  Les disquettes ne
     sont ni pratiques, ni fiables, alors nous vous encourageons de vous en
     débarrasser le plus vite possible.  Néanmoins, en comparaison d'un
     amorçage à partir d'un système d'exploitation existant elles
     fournissent un environnement plus propre et un chemin plus simple,
     ainsi elles sont appropriées pour le démarrage initial, si votre
     système le permet.


5.4. Description des fichiers du système d'installation
-------------------------------------------------------

     Cette section contient une liste annotée des fichiers que vous
     trouverez dans le répertoire `disks-i386'.  Vous n'aurez pas forcément
     besoin de les charger tous; cela dépend du support de démarrage et
     d'installation du système de base que vous avez choisi.

     La plupart des fichiers sont des images de disquettes; c'est-à-dire un
     fichier que l'on peut écrire sur une disquette pour créer les
     disquettes nécessaires.  Ces images, de manière évidente, dépendent de
     la taille de la disquette cible.  Par exemple, 1.44 Mo est la taille
     normale pour les disquettes standards 3.5 pouces.  1.2 Mo est la
     taille normale des disquettes 5.25 pouces, alors utilisez cette taille
     d'image si vous avez une telle unité de disquette.  Les images des
     disquettes 1.44 Mo se trouvent dans le répertoire `images-1.44'.  Les
     images des disquettes 1.20 Mo se trouvent dans le répertoire
     `images-1.20'.  Les images des disquettes 2.88 Mo, qui sont
     généralement utilisées uniquement pour l'amorçage des CD-ROM et
     autres, se trouvent dans le répertoire `images-2.88'.

     Si vous utilisez un navigateur web sur un ordinateur en réseau pour
     lire ce document, vous pouvez probablement récupérer les fichiers en
     sélectionnant leur nom dans votre navigateur web.  En fonction de
     votre navigateur vous aurez peut être à faire une manipulation
     spéciale pour télécharger directement dans un fichier, en mode
     binaire.  Par exemple, dans Netscape vous devez maintenir la touche
     shift enfoncée quand vous cliquez sur l'URL pour récupérer le fichier.
     Les fichiers peuvent être téléchargés depuis les URL de ce document,
     ou vous pouvez les récupérer depuis
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/,
     ou du répertoire correspondant de n'importe lequel des mirroirs Debian
     (http://www.debian.org/distrib/ftplist)

5.4.1. Documentation
--------------------

     _Manuel d'Installation:_
     install.fr.txt
     install.fr.html
     install.fr.pdf
          Le fichier que vous lisez actuellement, au format ASCII brut,
          HTML ou PDF.

     _Pages de Manuel des Programmes de Partitionnement:_
     fdisk.txt
     cfdisk.txt
          Instructions pour utiliser vos programmes de partitionnement
          disponibles.

     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/basecont.txt
          Liste du contenu du système de base.

     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/md5sum.txt
          Liste les comptes-rendus MD5 pour les fichiers binaires.  Si vous
          avez le programme `md5sum', vous pouvez vérifier que vos fichiers
          ne sont pas corrompus en exécutant `md5sum -v -c md5sum.txt'.

5.4.2. Fichiers pour le Démarrage Initial du Système
----------------------------------------------------

     _Les images Rescue Floppy :_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/compact/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/idepci/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/safe/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-2.88/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-2.88/compact/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-2.88/idepci/rescue.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-2.88/udma66/rescue.bin
          Ce sont les images de la disquette Rescue Floppy.  Elle est
          utilisée pour la mise en place initiale et en cas d'urgence, si à
          l'avenir pour une raison ou pour une autre votre système ne
          s'amorce pas.  Ainsi il est recommandé d'écrire l'image de
          disquette sur une disquette même si vous n'utilisez pas de
          disquettes pour l'installation.

     _Image(s) racine:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/root.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/root.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/compact/root.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/idepci/root.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/root.bin
          Ce fichier contient une image du système de fichiers temporaire
          qui est chargé en mémoire lorsque vous amorcez la Rescue Floppy.
          Il est utilisé pour les installations à partir d'un disque dur et
          de disquettes.

     _Noyau Linux:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/linux
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/compact/linux
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/idepci/linux
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/udma66/linux
          C'est l'image du noyau Linux qui sera utilisée pour les
          installations depuis un disque dur et depuis un CD.  Vous n'en
          avez pas besoin si vous installez à partir de disquettes.

     _chargeur de démarrage Linux_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/dosutils/loadlin.exe
          Vous aurez besoin de ce logiciel d'amorce si vous installez
          depuis une partition DOS ou depuis un CD-ROM.  Consultez Section
          6.3.1, `Démarrer à partir d'une partition DOS'.

     _Fichiers Batch d'Installation sous DOS:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/install.bat
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/compact/install.bat
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/idepci/install.bat
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/udma66/install.bat
          Fichier batch DOS pour démarrer l'installation de Debian à partir
          de DOS.  Ce fichier batch est utilisé dans les installations
          depuis un disque dur ou depuis un CD-ROM.  Consultez Section
          6.3.1, `Démarrer à partir d'une partition DOS'.

5.4.3. Fichiers de Pilotes
--------------------------

     Ces fichiers contiennent les modules du noyau ou les pilotes, pour
     toutes les sortes de matériel qui ne sont pas nécessaires à l'amorçage
     initial.  L'installation des pilotes dont vous avez besoin se fait en
     deux étapes: d'abord vous identifiez l'archive de pilotes que vous
     souhaitez utiliser, puis vous sélectionnez les pilotes que vous
     voulez.

     Rappelez vous que votre archive de pilotes doit être cohérente avec le
     choix de votre noyau initial.

     _images Driver Floppies :_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/driver-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/driver-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/driver-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/driver-5.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/driver-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/driver-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/driver-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.20/safe/driver-5.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/driver-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/driver-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/driver-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/compact/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/idepci/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/safe/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/safe/driver-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/safe/driver-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/safe/driver-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/driver-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/driver-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/driver-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/udma66/driver-4.bin
          Ce sont les images des disques Driver Floppies

     _archive Driver Floppies_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/drivers.tgz
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/compact/drivers.tgz
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/idepci/drivers.tgz
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/udma66/drivers.tgz
          Si vous n'êtes pas limité aux disquettes, choisissez l'un de ces
          fichiers.

5.4.4. Fichiers du Système de Base
----------------------------------

     Le ``système de base Debian'' est un jeu de paquets central qui sont
     requis pour faire tourner Debian de manière minimale et autonome.  Un
     fois que cous avez installé et configuré le système de base, votre
     machine peut ``se débrouiller toute seule''.

     _Images du Système de Base:_
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/base2_2.tgz
     ou
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-1.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-2.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-3.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-4.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-5.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-6.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-7.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-8.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-9.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-10.bin
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/images-1.44/base-11.bin
          Ces fichiers contiennent le système de base qui sera installé sur
          votre partition Linux durant la procédure d'installation.  C'est
          le strict minimum nécessaire pour que vous puissiez être capable
          d'installer le reste des paquets.  Le fichier
          `http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz'
          est utilisé pour les installations sans disquettes, i.e., CD-ROM,
          disque dur ou NFS.

5.4.5. Utilitaires
------------------

     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main
     /disks-i386/current/dosutils/rawrite2.exe
          C'est un utilitaire DOS pour écrire une image de disquette sur
          une disquette.  Vous ne devez pas copier les images sur la
          disquette mais à la place utiliser cet utilitaire pour ``écrire
          physiquement'' dessus.

     Nous allons maintenant tourner notre attention sur des types
     particuliers de sources.  Par commodité l'ordre retenu est le même que
     pour le tableau présentant les différentes sources disponibles pour
     l'installation.


5.5. Disquettes
---------------

5.5.1. Fiabilité des Disquettes
-------------------------------

     Le problème numéro un des personnes installant Debian pour la première
     fois semble être celui de la fiabilité des disquettes.

     La Rescue Floppy est la disquette qui pose le plus de problèmes, car
     elle est lue directement par le matériel avant l'amorçage de Linux.
     Souvent le matériel ne lit pas de manière aussi fiable que le pilote
     du lecteur de disquettes de Linux et peut s'arrêter simplement sans
     afficher de message d'erreurs s'il lit des données incorrectes.  Il
     peut aussi y avoir des problèmes avec la Driver Floppies et les
     disquettes de base, lesquelles se signalent par une série de messages
     d'erreurs de type entrées/sorties (disk I/O errors).

     Si votre installation s'arrête sur une disquette particulière, la
     première chose que vous devriez faire est de télécharger à nouveau
     l'image de la disquette et de l'écrire sur une disquette _différente_.
     Reformater simplement l'ancienne disquette peut ne pas être suffisant,
     même en l'absence de message d'erreur pendant le formatage.  Il est
     parfois judicieux d'essayer d'écrire la disquette à partir d'un autre
     système.

     Un utilisateur a signalé qu'il a dû écrire le fichier image à _trois_
     reprises avant qu'une disquette fonctionne et qu'ensuite tout s'était
     bien passé avec cette troisième disquette.

     D'autres utilisateurs ont rapporté que simplement réamorcer plusieurs
     fois avec la même disquette dans le lecteur de peut conduire à un
     amorçage réussi.  Tout ceci est dû à des bogues au niveau matériel ou
     au niveau du BIOS du lecteur de disquettes.

5.5.2. Démarrer à partir de disquettes
--------------------------------------

     Le démarrage à partir de disquettes est supporté par presque toutes
     les plateformes.

     Pour démarrer à partir de disquettes, téléchargez tout simplement les
     images Rescue Floppy et Driver Floppies .

     Si vous en avez besoin, vous pouvez aussi modifier la Rescue Floppy;
     consultez Section 9.3, `Remplacer le noyau de la Rescue Floppy'.

     L'image du système de fichier racine ne tenant pas sur la Rescue
     Floppy, vous aurez également besoin d'écrire l'image de la racine sur
     une disquette.  Vous pouvez créer cette disquette de la même façon que
     les autres images sont écrites sur disquette.  Un fois que le noyau a
     été chargé à partir de la Rescue Floppy on vous demandera le disque
     racine.  Insérez cette disquette et continuez.  Consultez également
     Section 6.5, `Démarrage avec la Rescue Floppy'.


5.6. Installation du système de base à partir de disquettes
-----------------------------------------------------------

     REMARQUE : ce n'est pas une méthode recommandée pour installer Debian,
     car les disquettes sont généralement le type de support le moins
     fiable.  C'est seulement recommandé si vous n'avez aucun système de
     fichiers sur aucun des disques durs de votre système.

     Il faut réaliser ces étapes:

     1.   Obtenir les images de ces disques (ces fichiers sont décrits plus
          en détail dans Section 5.4, `Description des fichiers du système
          d'installation'):

             * Une image de Rescue Floppy

             * les images des Driver Floppies

             * les images des disquettes du système de base, par exemple
               `base-1.bin', `base-2.bin', etc.

             * et une image du système de fichier racine

     2.   Trouvez suffisamment de disquettes pour toutes les images que
          vous avez besoin d'écrire.

     3.   Créez les disquettes, comme décrit dans Section 5.6.1, `Création
          des disquettes à partir des fichiers images'.

     4.   Si vous ne parlez pas anglais, consultez Section 5.6.2, `Modifier
          la Rescue Floppy pour supporter le langage national' pour que la
          Rescue Floppy parle votre langue

     5.   Insérez la Rescue Floppy dans le lecteur de disquettes, et
          redémarrez l'ordinateur.

     6.   Reportez-vous à Chapitre 6, `Lancement du système
          d'installation'.

5.6.1. Création des disquettes à partir des fichiers images
-----------------------------------------------------------

     Les images de disquettes sont des fichiers contenant une disquette
     complète sous forme _brute_.  Les images de disquettes, comme
     `rescue.bin', ne peuvent pas être copiées purement et simplement sur
     des disquettes.  On utilise un programme spécial pour écrire les
     fichiers d'images sur des disquettes en mode _brut_.  Ceci est
     nécessaire car une image est la représentation brute de la disquette ;
     il faut faire une _copie secteur par secteur_ des données du fichier
     sur la disquette.

     Il y a différentes techniques pour créer des disquettes à partir
     d'images, dépendant de votre plate-forme.  Cette section décrit la
     manière de créer des disquettes à partir d'images pour différentes
     plate-formes.

     Quelle que soit la méthode que vous utilisiez pour créer vos
     disquettes, pensez à mettre en place la languette de protection sur
     les disquettes une fois que vous les avez écrites, afin de vous
     assurer qu'elles ne seront pas endommagées involontairement.

5.6.1.1. Ecriture des images de disquettes à partir d'un système Linux ou
Unix
----------------------------------------------------------------------------

     Pour écrire les fichiers images sur les disquettes, vous aurez
     probablement besoin des droits d'accès super-utilisateur (root) au
     système.  Placez une bonne disquette vierge dans le lecteur.  Puis
     tapez la commande

          dd if=<fichier> of=/dev/fd0 bs=1024 conv=sync ; sync

     où <fichier> est l'un des fichiers images.  `/dev/fd0' est le nom
     communément utilisé pour le périphérique lecteur de disquette, il peut
     être différent sur votre station de travail (sur Solaris, c'est
     `/dev/fd/0').  La commande peut vous faire revenir à l'invite avant
     qu'Unix ait fini d'écrire sur la disquette, donc surveillez le voyant
     du lecteur et assurez-vous que la lumière soit éteinte et que la
     disquette soit arrêtée avant de la retirer du lecteur.  Sur certains
     systèmes, vous devrez utiliser une commande spéciale pour éjecter la
     disquette du lecteur (sur Solaris, utilisez `eject', voir la page de
     manuel).

     Certains systèmes tentent de monter automatiquement toute disquette
     insérée dans le lecteur.  Vous allez devoir désactiver cette
     fonctionnalité avant de pouvoir écrire la disquette en _mode brut_
     (raw mode).  Malheureusement, la manière de faire ceci dépend de votre
     système d'exploitation.  Sur Solaris vous pouvez contourner la gestion
     du volume pour avoir un accès brut à la disquette.  D'abord,
     assurez-vous que la disquette est montée automatiquement (en utilisant
     `volcheck' ou une commande équivalente dans le gestionnaire de
     fichiers).  Puis utilisez une commande `dd' comme décrit précédemment,
     remplacez juste `/dev/fd0' par `/vol/rdsk/<floppy_name>' , où
     <floppy_name> est le nom donné à la disquette lors de son formatage
     (les disquettes non nommées s'appellent par défaut `unnamed_floppy').
     Sur les autres systèmes demandez à votre administrateur système.

5.6.1.2. Ecriture des images de disquettes à partir de DOS, Windows, ou
OS/2
----------------------------------------------------------------------------

     Vous trouverez le programme `rawrite2.exe' dans le même répertoire que
     les images de disquettes.  Il y a aussi un fichier `rawrite2.txt' (en
     anglais) contenant les instructions d'utilisation de `rawrite2'.

     Pour écrire les fichiers images sur les disquettes, assurez-vous
     d'abord que vous avez démarré sous DOS.  De nombreux problèmes ont été
     signalés à l'utilisation de `rawrite2' depuis une fenêtre DOS avec
     Windows.  Double-cliquer sur `rawrite2' depuis l'explorateur Windows
     ne fonctionne pas non plus, semble-t-il.  Si vous ne savez pas
     démarrer en mode DOS, appuyez simplement sur _F8_ pendant l'amorçage.

     Une fois sous DOS, utilisez la commande

          rawrite2 -f <fichier> -d <lecteur>

     où <fichier> est l'un des fichiers images de disquettes, et <lecteur>
     est soit `a:' soit `b:', selon le lecteur de disquettes sur lequel
     vous écrivez.

5.6.2. Modifier la Rescue Floppy pour supporter le langage national
-------------------------------------------------------------------

     Les messages de la Rescue Floppy (avant le chargement du noyau Linux)
     peuvent être affichés dans votre langue maternelle.  Pour réaliser
     ceci, si vous ne parlez pas anglais, vous devez copier les fichiers de
     messages fournis ainsi qu'une fonte sur la disquette après y avoir
     écrit l'image.  Pour les utilisateurs de MS-DOS et Windows il y a un
     fichier batch `setlang.bat' dans le répertoire `dosutils' qui le
     réalise pour vous.  Il vous suffit de vous rendre dans ce répertoire
     (par exemple en tapant `cd c:\debian\dosutils' depuis une fenêtre de
     Commande DOS) puis d'exécuter `setlang <lang>', où <lang> est le code
     de deux lettres en minuscule correspondant à votre langue, par exemple
     `setlang pl' pour régler la langue en polonais.  Pour le moment, les
     codes de langue disponibles sont : `cs de eo es fi fr hr hu it ja pl
     pt ru sk sv tr'

5.6.2.1. Ecriture des Images de Disquettes sur les Systèmes Atari
-----------------------------------------------------------------

     Vous trouverez le programme
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/rawwrite.ttp
     dans le même répertoire que les images des disquettes.  Lancez le
     programme en double-cliquant sur son icône, puis tapez le nom de
     l'image de la disquette que vous voulez écrire dans la boîte de
     dialogue de la ligne de commande TOS.

5.6.2.2. Ecrire des images disque depuis MacOS
----------------------------------------------

     Pour créer des disquettes à partir des images de la distribution avec
     un MacOS, vous pouvez utiliser l'utilitaire MacOS `Disk Copy' ou
     l'utilitaire freeware `suntar'.  Le fichier `root.bin' est un exemple
     d'image de disquette.  Premièrement, localisez `root.bin' sur le CD
     officiel Debian GNU/Linux ou téléchargez-le depuis votre site miroir
     favori Debian en mode _binaire_.  Ne permettez pas l'extraction
     automatique du fichier après téléchargement.  L'extension `.bin' ne
     signifie pas Macbinary, mais uniquement fichiers `binaires' d'image de
     disquette.  Ensuite, utilisez une des méthodes suivantes pour créer
     une disquette à partir de l'image de disquette.

5.6.2.2.1. Ecriture des images à l'aide de `Disk Copy'
------------------------------------------------------

     1.   Si vous créez l'image de disquette à partir de fichiers qui se
          trouvent sur le CD officiel Debian GNU/Linux, alors Type et
          Creator sont déjà positionnés correctement.  Ces étapes
          `Creator-Changer' sont uniquement nécessaires si vous utilisez
          des fichiers téléchargés.

          1.   Procurez-vous Creator-Changer
               (ftp://uiarchive.uiuc.edu/mirrors/ftp/ftp.info-mac.org/info-mac/disk/creator-changer-284.hqx)
               et utilisez-le pour ouvrir le fichier `root.bin'.

          2.   Changez le Creator à `ddsk' (Disk Copy), et le Type à `DDim'
               (image disquette binaire).  Attention aux majuscules.

          3.   _Important :_ Dans le Finder, utilisez `Get Info' pour
               afficher les informations à propos de l'image de disquette,
               et cochez l'option `File Locked' afin que MacOS ne puisse
               pas effacer les blocs de démarrage si l'image était
               accidentelement montée.

     2.   Procurez-vous `Disk Copy'; si vous avez un système MacOS ou un
          des CD du système, il sera certainement présent, dans le cas
          contraire, essayez
          http://asu.info.apple.com/swupdates.nsf/artnum/n11162.

     3.   Exécutez `Disk Copy', et sélectionnez `Make a Floppy' dans le
          menu `Utilities'; ensuite, sélectionnez le fichier image _locked_
          dans la boîte de dialogue.  Il vous sera demandé d'insérer une
          disquette, ensuite si vous désirez réelement effacer son contenu.
          Quand l'opération sera achevée, la disquette devrait être
          éjectée.

5.6.2.2.2. Ecriture des images à l'aide de `suntar'
---------------------------------------------------

     1.   Procurez-vous `suntar' depuis
          http://hyperarchive.lcs.mit.edu/HyperArchive/Archive/cmp/suntar-223.hqx.
          Lancez le programme `suntar' et sélectionnez `Overwrite Sectors
          ...'  dans le menu `Special'.

     2.   Insérez la disquette quand cela vous est demandé, ensuite
          enfoncez 'Return' (start at sector 0).

     3.   Sélectionnez le fichier `root.bin' dans la boîte de dialogue.

     4.   Quand la disquette a été créée avec succès, sélectionnez `Eject'
          dans le menu `File'.  Si des erreurs ont lieu durant l'écriture
          de la disquette, écartez celle-ci et ré-essayez avec une autre.

     Avant d'utilisez la disquette que vous venez de créer, _protégez-la
     contre l'écriture_ !  Dans le cas contraire, si vous la montez
     accidentelement dans MacOS, celui-ci vous la modifiera
     irrémédiablement.


5.7. CD-ROM
-----------

     Le démarrage par CD-ROM est l'une des manières les plus facile de
     faire l'installation.  Si vous n'avez pas de chance et que le noyau
     sur le CD-ROM ne fonctionne pas pour vous, vous devrez revenir à une
     autre technique.

     L'installation à partir d'un CD-ROM est décrite dans Section 6.4,
     `Installer à partir d'un CD-ROM'.

     Notez que certains lecteurs de CD peuvent nécessiter un pilote
     spécial, et donc être inaccessible aux premiers stades de
     l'installation.


5.8. Disque Dur
---------------

     Le démarrage à partir d'un système d'exploitation existant est souvent
     une option pratique; pour certains systèmes c'est la seule méthode
     d'installation supportée.  Cette méthode est décrite dans Section 6.3,
     `Démarrage à partir du disque dur'.

     Du matériel ou un système de fichiers exotiques peuvent rendre vos
     fichiers sur le disque dur inaccessibles aux premiers stades de
     l'installation.  S'ils ne sont pas supportés par le noyau Linux ils
     peuvent même être inaccessibles à la fin de l'installation!


5.9. Installation depuis NFS
----------------------------

     À cause de la nature de cette méthode d'installation, seul le système
     de base peut être installé par NFS.  Vous aurez besoin de rendre
     localement disponible la Rescue Floppy et les Driver Floppies en
     utilisant une des méthodes ci-dessus.  Pour installer le système de
     base par NFS, vous allez devoir passer par l'installation normale
     telle qu'elle est expliquée dans Chapitre 7, `Utiliser `dbootstrap'
     pour la configuration initiale du système'.  N'oubliez pas d'insérer
     le module (pilote) de votre carte Ethernet et le module du système de
     fichier NFS.

     Lorsque `dbootstrap' vous demande où est situé le système de base
     (Section 7.15, ```Installer le système de base'''), vous devrez
     choisir NFS et suivre les instructions.


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6. Lancement du système d'installation
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     Ce chapitre commence avec quelques informations générales sur le
     démarrage de Debian GNU/Linux, ensuite chaque section décrit une
     méthode particulière d'installation, pour finir par quelques conseils
     de dépannage.

     Notez que sur certaines machines, `Ctrl-Alt-Suppr' ne réinitialise pas
     correctement la machine, un redémarrage à froid est donc recommandé.
     Si vous êtes en train d'installer à partir d'un système d'exploitation
     existant (i.e., une machine sous DOS) vous n'avez pas le choix.
     Autrement, de grâce utilisez un redémarrage a froid pour amorcer.


6.1. Paramètres du démarrage
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     Les paramètres de démarrage sont des paramètres pour le noyau Linux
     qui sont généralement utilisés pour s'assurer que certains
     périphériques sont correctement détectés.  La plupart du temps, le
     noyau auto-détecte les informations nécessaires concernant vos
     périphériques.  Cependant, dans certains cas, vous aurez à aider un
     peu le noyau.

     Si vous amorcez à partir de la Rescue Floppy ou du CD-ROM il vous sera
     présenté une invite de démarrage, `boot:'.  Plus de détails sur
     l'utilisation des paramètres de démarrage avec la Rescue Floppy
     peuvent être trouvés dans Section 6.5, `Démarrage avec la Rescue
     Floppy'.  Si vous amorcez à partir d'un système d'exploitation
     pré-installé, vous aurez à utiliser une autre méthode pour spécifier
     les paramètres de démarrage.  Si vous installez à partir de DOS, par
     exemple, vous pouvez éditer le fichier `install.bat' avec un éditeur
     de texte.  Toutes les informations nécessaires sur les paramètres de
     démarrage sont disponibles dans le Linux BootPrompt HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html); la présente
     section contient seulement un résumé des paramètres les plus utilisés.

     Si vous êtes en train d'essayer d'installer le système pour la
     première fois, utilisez les paramètres par défaut (c'est-à-dire,
     n'ajoutez aucun paramètre) et voyez si cela fonctionne correctement.
     Cela sera vraisemblablement le cas.  Sinon, vous pourrez redémarrer
     ultérieurement avec les paramètres appropriés à votre matériel.

     Lorsque le noyau démarre, un message `Memory: <avail>k/<total>k
     available' doit être affiché assez tôt durant le processus.  <total>
     doit correspondre à la quantité de mémoire vive (exprimée en
     kilo-octets) que contient votre machine.  Si la quantité de mémoire
     vive détectée ne correspond pas à la quantité de mémoire contenue dans
     votre machine, vous devrez utiliser le paramètre `mem=<ram>', où <ram>
     est la taille mémoire de votre machine, suivie par « k » pour
     kilo-octets ou « m » pour méga-octets.  Par exemple, `mem=65536k' et
     `mem=64m' sont équivalents pour forcer l'utilisation de 64 Mo de
     mémoire vive.

     Certains systèmes ont un lecteur de disquettes avec « DCLs inversés ».
     Si vous obtenez des erreurs lors de la lecture de disquettes, même
     lorsque vous savez que les disquettes sont « bonnes », essayez le
     paramètre `floppy=thinkpad'.

     Sur certains systèmes, tels que les IBM PS/1 ou ValuePoint (qui ont
     des pilotes de disques ST-506), le disque IDE peut ne pas être
     reconnu.  Encore une fois, essayez d'abord sans paramètre
     supplémentaire pour voir si votre disque IDE est reconnu correctement.
     Si ce n'est pas le cas, déterminez la géométrie du disque (cylindres,
     têtes et secteurs) et utilisez le paramètre
     `hd=<cylindres>,<têtes>,<secteurs>'.

     Si votre moniteur est noir & blanc, utilisez le paramètre `mono'.
     Sinon, votre installation se fera en couleur, ce qui est l'option par
     défaut.

     Si vous démarrez avec une console série, en général, le noyau le
     détecte automatiquement.  Si vous avez une carte vidéo (framebuffer)
     et un clavier également connectés à l'ordinateur que vous voulez
     démarrer à l'aide de la console série, vous devrez peut-être passer
     l'option `console=<device>' au noyau, où <device> est votre interface
     série, c'est à dire quelque chose comme "ttyS0".

     De nouveau, tous les détails sur les paramètres de démarrage peuvent
     être trouvés dans le Linux BootPrompt HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html), y compris les
     astuces pour le matériel peu courant.  Quelques pièges courants sont
     inclus ci-dessous dans la section Section 6.7, `Dépannage en cas de
     problème à l'amorçage'.

6.1.1. Arguments de `dbootstrap'
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     Le système d'installation reconnaît quelques arguments qui peuvent
     s'avérer utiles.

     quiet (silencieux)
          Cela entrainera le système d'installation à supprimer les
          messages de confirmation et à essayer de faire les choses
          correctement sans faire d'histoires.  Si vous êtes familier et à
          l'aise avec ce que le système d'installation va faire alors alors
          c'est une option intéressante pour rendre silencieux le
          processus.

     verbose (verbeux)
          Pose encore plus de questions qu'habituellement.

     debug (déboguer)
          Emet des messages de débogage supplémentaires dans le journal du
          système d'installation (consultez Section 7.1.1, `Utiliser le
          Shell et voir les messages systèmes'), incluant toutes les
          commandes exécutées.

     bootkbd=<...>
          Présélectionne le clavier que vous voulez utiliser, par exemple
          `bootkbd=qwerty/us'

     mono
          Utiliser le mode monochrome plutôt que couleur.


6.2. Comprendre les messages de démarrage du noyau
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     Durant la séquence de démarrage, vous pourriez voir beaucoup de
     messages du genre `can't find something', ou `something not present',
     `can't initialize something', ou même `this device driver depends on
     something'.  La plupart de ces messages sont sans conséquence.  Vous
     les voyez parce que le noyau du système d'installation est conçu pour
     tourner sur des ordinateurs avec un grand nombre de périphériques très
     différents.  Evidemment, aucun ordinateur ne possède tous les
     périphériques possibles à la fois, et l'ordinateur pourrait se
     plaindre parce qu'il recherche un périphérique que vous ne possédez
     pas.  Vous pourriez également voir le système s'arrêter pendant un
     moment.  Cela arrive quand il attend une réponse d'un périphérique qui
     n'est pas présent sur votre système.  Si vous trouvez le temps de
     démarrage du système exagérément long, vous pouvez créer un noyau
     "personnalisé" plus tard (voyez Section 8.5, `Compiler un nouveau
     noyau').


6.3. Démarrage à partir du disque dur
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     Dans certains cas, vous pourriez avoir envie de démarrer le système à
     partir d'un autre système d'exploitation existant.  Vous pouvez
     également démarrer le système d'autre façon et ensuite installer le
     système de base à partir du disque.

6.3.1. Démarrer à partir d'une partition DOS
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     Il est possible d'installer Debian à partir d'une partition DOS déjà
     installée sur la même machine.  Vous avez 2 possibilités : soit
     essayer l'installation sans floppies, soit démarrer à partir de Rescue
     Floppy mais en installant le système de base à partir du disque dur
     local.

     Pour essayer la méthode sans floppies, suivez les instructions :

     1.   Procurez-vous les fichiers suivants, à partir d'un site miroir
          Debian proche de chez vous et mettez-les dans un répertoire de
          votre partition DOS.  Soyez certains de garder la structure de
          leurs répertoires, par exemple `images-1.44\compact\rescue.bin'.

             * une des images Rescue Floppy une des images root, un fichier
               noyau Linux, et un des fichiers batch DOS de Section 5.4.2,
               `Fichiers pour le Démarrage Initial du Système'.  Consultez
               Section 5.2, `Choisir le Bon Jeu d'Installation' pour savoir
               quel noyau utiliser.

             * une des archives Driver Floppies de Section 5.4.3, `Fichiers
               de Pilotes'; elle doit correspondre avec la saveur du noyau
               sélectionné précédemment.

             * http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz
               (voyez Section 5.4.4, `Fichiers du Système de Base')

             * http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/dosutils/loadlin.exe
               (voyez Section 5.4.2, `Fichiers pour le Démarrage Initial du
               Système')

     2.   Démarrez en DOS (pas en Windows) sans charger de pilotes.  Pour
          faire cela, il faut presser _F8_ au bon moment (et éventuellement
          sélectionner l'option "safe mode command prompt only" : "mode DOS
          sans échec").

     3.   Mettez vous dans le répertoire de la saveur que vous avez
          choisie, pas exemple `cd c:\debian\compact'.  Ensuite exécutez
          `install.bat' à partir de ce répertoire DOS.

     4.   Passez directement à la section Chapitre 6, `Lancement du système
          d'installation' ci-dessous.

     Si vous voulez démarrer à partir de disquettes, mais installer le
     système de base depuis une partition DOS, téléchargez et créez
     simplement la Rescue Floppy et la Driver Floppies comme décrit dans
     Section 5.6.1, `Création des disquettes à partir des fichiers images'.
     Téléchargez
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz
     et placez ce fichier quelque part dans une partition DOS.

6.3.2. Installation à partir d'une partition Linux
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     Vous pouvez installer Debian à partir d'une partition ext2fs ou Minix.
     Cette technique est tout à fait adaptée, si vous remplacez votre
     système Linux actuel par Debian, par exemple.

     Remarquez néanmoins que la partition _à partir de laquelle_ vous
     installez ne devrait pas être la même que celle _sur laquelle_ vous
     installez (par exemple, `/', `/usr', `/lib', etc.).

     Pour installer à partir d'une partition Linux existante, suivez les
     étapes suivantes :

     1.   Procurez les fichiers suivants et placez-les dans un répertoire
          de votre partition Linux.  Utilisez les fichiers les plus grands
          possible pour votre architecture:

             * une image Rescue Floppy voyez Section 5.4.2, `Fichiers pour
               le Démarrage Initial du Système'

             * une des archives Driver Floppies à partir de Section 5.4.3,
               `Fichiers de Pilotes'

             * http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz

     2.   Vous pouvez utiliser n'importe quelle autre méthode
          d'installation fonctionnelle quand vous installez à partir d'une
          partition.  Ce qui suit suppose que vous démarriez à partir de
          disquettes; cependant, n'importe quelle méthode de démarrage peut
          être utilisée.

     3.   Créez la Rescue Floppy comme expliqué dans Section 5.6.1,
          `Création des disquettes à partir des fichiers images'.
          Remarquez que vous n'avez pas besoin de Driver Floppies.

     4.   Insérez la Rescue Floppy dans le lecteur de disquette et
          redémarrez l'ordinateur.

     5.   Passez à Chapitre 6, `Lancement du système d'installation'.


6.4. Installer à partir d'un CD-ROM
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     Si vous avez un CD bootable, et si votre architecture et votre système
     supportent le démarrage à partir d'un CD-ROM, vous n'avez pas besoin
     de disquettes.  Vous pourriez avoir besoin de configurer votre
     matériel comme indiqué dans Section 3.3.2, `Sélection du périphérique
     d'amorce (« Boot Device »)'.  Placez ensuite le CD-ROM dans le
     lecteur, et redémarrez.

     Si votre matériel ne supporte pas les CD-ROMs bootable, vous devriez
     démarrer en DOS et exécuter le fichier `boot.bat' qui se trouve dans
     le répertoire `\boot' de votre CD.  Ensuite, passez à Chapitre 7,
     `Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale du système'.

     Même si vous ne pouvez pas démarrer à partir du CD-ROM, vous pouvez
     installer le système de base Debian à partir du CD-ROM.  Il suffit de
     démarrer en utilisant un autre média, tel que les disquettes.  Au
     moment d'installer le système de base et les paquetages
     supplémentaires, indiquez au système d'installation le lecteur de
     CD-ROM, comme décrit dans Section 7.15, ```Installer le système de
     base'''.


6.5. Démarrage avec la Rescue Floppy
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     Amorcer à partir de la Rescue Floppy est facile : placez la Rescue
     Floppy dans le lecteur de disquettes principal et réinitialisez
     l'ordinateur en appuyant sur le bouton _reset_ ou en utilisant
     l'interrupteur de l'ordinateur.  Amorcer « à froid » (c'est-à-dire
     éteindre, puis rallumer l'ordinateur) est recommandét Vous devriez
     observer des accès à la disquette et voir un écran d'accueil qui
     présente la Rescue Floppy et se termine par l'invite `boot:'.

     Si vous utilisez une autre méthode pour amorcer le système, suivez les
     instructions et attendez que l'invite `boot:' apparaisse.  Si vous
     utilisez des disquettes de taille inférieure à 1.44 Mo, ou en fait,
     quand vous démarrez depuis disquette sur votre architecture, vous
     aurez à utiliser une méthode d'amorçage utilisant un disque-mémoire («
     ramdisk ») et vous aurez besoin de la disquette Root.

     Vous pouvez faire deux choses à l'invite `boot:'.  Vous pouvez
     utiliser les touches de fonction de _F1_ à _F10_ pour obtenir quelques
     pages d'informations utiles, ou vous pouvez démarrer le système.

     Des informations utiles sur les paramètres de démarrage sont
     disponibles sur les écrans accessibles par les touches _F4_ et _F5_.
     Si vous ajoutez des paramètres à la ligne de commande, assurez-vous
     que vous commencez par entrer la méthode de démarrage (celle par
     défaut est `linux') et ajoutez un espace avant le premier paramètre.
     (par exemple, `linux floppy=thinkpad').  Si vous tapez simplement sur
     _Enter_, cela revient à taper `linux' sans ajouter aucun paramètre.

     La disquette s'appelle Rescue Floppy car vous pouvez l'utiliser pour
     démarrer votre système et effectuer certaines réparations dans le cas
     où serait survenu un problème qui rendrait votre disque dur
     non-bootable.  Vous devrez donc conserver cette disquette une fois
     votre système installé.  La touche _F3_ vous donnera plus
     d'informations sur l'utilisation de la Rescue Floppy.

     Une fois la touche _Enter_ pressée, vous devriez voir le message
     `Loading...', puis `Uncompressing Linux...', et enfin environ un plein
     écran d'informations à propos du matériel de votre système.  Cette
     phase du processus de démarrage sera décrite plus en détail un peu
     plus loin.

     Si vous choisissez une méthode de démarrage qui n'est pas celle par
     défaut, comme « ramdisk » ou « floppy », il vous sera demandé
     d'insérer la disquette « Root Floppy ».  Insérez-la dans le premier
     lecteur de disquette, puis appuyez sur _Enter_.  (Si vous choisissez
     floppy1 insérez la disquette dans le deuxième lecteur.)


6.6. Amorcer à partir d'un CD-ROM
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     L'amorçage à partir d'un CD-ROM se résume simplement à mettre le
     CD-ROM dans le lecteur et d'allumer l'ordinateur.  Le système doit
     démarrer et vous présenter l'invite `boot:'.  A ce moment, vous pouvez
     entrer vos paramètres et choisir l'image de démarrage.

     _FIXME: facts and documentation about CD-ROMs needed_


6.7. Dépannage en cas de problème à l'amorçage
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     Si vous rencontrez des problèmes ou si le noyau plante pendant la
     phase d'amorçage, ou ne reconnaît pas certains de vos périphériques ou
     encore si certains de vos lecteurs ne sont pas reconnus correctement,
     la première chose à faire est de vérifier ou modifier les paramètres
     de démarrage (voir Section 6.1, `Paramètres du démarrage').

     Souvent, les problèmes peuvent être résolus en enlevant certains
     périphériques et en tentant d'amorcer à nouveau.  Les modems internes,
     les cartes son et les périphériques « Plug-n-Play » sont
     particulièrement problèmatiques.

     Si vous avez une très vieille machine qui plante après avoir dit
     `Checking 'hlt' instruction...', vous devriez essayer le paramètre de
     démarrage `no-hlt', qui désactive ce test.

     Si vous avez toujours des problèmes, soumettez un rapport de bogue.
     Envoyez un email à <submit@bugs.debian.org> (en anglais).  Vous
     _devez_ inclure les lignes suivantes au tout début de votre message:

          Package: boot-floppies
          Version: <version>

     Assurez-vous que vous avez remplacé le champ <version> par le numéro
     de version des disquettes d'installation que vous utilisez.  Si vous
     ne connaisez pas le numéro de _version_, utilisez la date à laquelle
     vous avez téléchargé les disquettes et incluez le nom de la
     distribution (i.e., « stable », « frozen »).

     Vous devez également inclure les informations suivantes dans votre
     rapport de bogue :

          saveur:	<saveur ou image que vous utilisez>
          architecture:  i386
          modèle:        <marque et modèle de votre ordinateur>
          mémoire:       <taille de votre mémoire RAM>
          scsi:          <nom de votre contrôleur SCSI, si vous en possédez un>
          cd-rom:        <modèle de votre CD-ROM et son interface, i.e., ATAPI>
          carte réseau:  <modèle et marque de votre carte réseau si vous en>
                         <possédez une>
          pcmcia:        <détails de vos périphériques PCMCIA>

     Suivant la nature du bogue, il peut également être utile de donner le
     modèle du disque dur, sa capacité et votre modèle de carte vidéo.

     Dans votre rapport de bogue, décrivez précisement quel est votre
     problème, en incluant les dernières lignes affichées par le noyau dans
     le cas ou le noyau « plante » au début de l'installation.  Décrivez
     les étapes qui vous ont amené au problème sur lequel vous butez.


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7. Utiliser `dbootstrap' pour la configuration initiale du système
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7.1. Introduction à `dbootstrap'
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     `dbootstrap' est le nom du programme qui est lancé après l'amorçage du
     système d'installation.  Il a en charge la configuration initiale du
     système et l'installation du système de base.

     Le travail principal de `dbootstrap', et l'objectif principal de vos
     paramétrages initiaux, est de configurer des éléments de base de votre
     système.  Par exemple vous pourriez avoir besoin de certains « kernel
     modules », qui sont des pilotes liés au noyau.  Ces modules incluent
     des pilotes de périphériques matériels, réseaux, le support pour
     certains languages et pour d'autres types de périphériques, qui ne
     sont pas forcément reliés au le noyau que vous utilisez.

     Le partitionnement de disques, leur formatage, le paramétrage réseau,
     sont aussi pris en charge par `dbootstrap'.  Ces réglages fondamentaux
     sont faits en premier, car ils sont souvent indispensables au bon
     fonctionnement de vore système.

     `dbootstrap' est une application simple, basée sur des menus en mode
     texte, pensée dans un esprit de compatibilité maximale, en toute
     situation (comme l'installation via ligne série, par exemple).  Elle
     est très simple à utiliser; généralement, elle vous guidera à chaque
     étape de l'installation.  Vous pouvez également à tout moment revenir
     en arrière et recommencer certaines étapes si vous avez fait une
     erreur.

     La navigation à l'intérieur de `dbootstrap' est gérée par les touches
     de direction, _Enter_ et _Tab_.

7.1.1. Utiliser le Shell et voir les messages systèmes
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     Si vous êtes un utilisateur averti d'Unix ou de Linux, appuyez sur
     _AltGauche-F2_ pour passer sur la seconde _console virtuelle_.  Il
     s'agit de la touche _Alt_ sur le coté gauche de la barre d'espace et
     de la touche de fonction _F2_ en même temps.  Un clone du Bourne shell
     nommé `ash' s'exécute dans cette fenêtre supplémentaire.  A ce stade,
     vous avez amorcé sur un disque en mémoire RAM et vous disposez pour
     votre utilisation d'un nombre limité d'utilitaires Unix.  Vous pouvez
     voir quels programmes sont disponibles avec la commande `ls /bin /sbin
     /usr/bin /usr/sbin'.  Utilisez les menus pour effectuer toutes les
     tâches qu'ils peuvent réaliser: le shell et les commandes ne sont là
     que dans le cas où les choses se passent mal.  En particulier, vous
     devriez toujours utiliser les menus et non le shell, pour activer la
     partition de swap, car le logiciel du menu ne peut pas détecter que
     vous l'avez fait depuis le shell.  Appuyez sur _LeftAlt-F1_ pour
     retourner aux menus.  Linux autorise plus de 64 consoles virtuelles,
     bien que la Rescue Floppy n'en utilise qu'une petite partie.

     Les messages d'erreurs sont généralement redirigés vers la troisième
     console virtuelle (connue sous le nom `tty3').  Vous pouvez accéder à
     cette console avec la combinaison de touches _Alt-F3_ (tenez la touche
     _Alt_ enfoncée, et pressez _F3_); vous pouvez revenir à `dbootstrap'
     avec _Alt-F1_.

     Ces messages peuvent également être trouvés dans
     `/var/log/messages'.Après l'installation, le journale des messages est
     recopié dans `/var/log/installer.log' sur votre nouveay système.


7.2. ``Notes sur cette version''
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     Le premier écran que vous présente `dbootstrap' sont les ``Notes sur
     cette version''.  Cette écran présente la version du programme
     `boot-floppies' que vous êtes en train d'utiliser et une brève
     introduction sur les développeurs Debian.


7.3. ``Menu principal d'installation - Debian GNU/Linux''
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     Vous verrez peut-être une boîte de dialogue contenant le message ``Le
     programme d'installation est en train de déterminer l'état actuel de
     votre système et la prochaine étape de l'installation qui doit être
     effectuée.''.  Sur certains systèmes, ceci apparaîtra trop rapidement
     pour être lu.  Vous apercevrez cette boîte de dialogue entre chaque
     étape du menu principal.  Le programme d'installation, `dbootstrap',
     vérifie l'état du système entre chaque étape.  Cette vérification vous
     permet de redémarrer l'installation sans perdre le travail déjà
     effectué si vous arrêtez le système au milieu de l'installation.  Si
     vous redémarrez une installation, vous aurez à reconfigurer le choix
     Couleur/Monochrome, le clavier, réactiver la partition de swap et
     remonter les partitions du disque ayant été activées.  Toutes les
     autres actions de la procédure d'installation seront sauvegardées.

     Durant la procédure d'installation entière, il vous sera présenté le
     menu principal, nommé ``Menu principal d'installation - Debian
     GNU/Linux''.  Les choix en haut du menu changeront pour indiquer votre
     avancement dans l'installation du système.  Phil Hughes a écrit dans
     le Linux Journal (http://www.linuxjournal.com/) que vous pourriez
     apprendre l'installation de Debian à une _poule_!  Il voulait dire par
     là que la procédure d'installation consistait principalement à
     _picorer_ la touche _Enter_.  Le premier choix dans le menu
     d'installation est la prochaine action que vous devriez effectuer par
     rapport à la détection par le système des actions déjà terminées.  Il
     y est indiqué ``Suivant'' et à ce stade l'étape suivante de
     l'installation du système qui sera effectuée.


7.4. ``Configurer le clavier''
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     Assurez-vous que l'option ``Suivant'' soit en surbrillance et appuyez
     sur _Enter_ pour entrer dans le menu de configuration du clavier.
     Sélectionner un clavier conforme à la disposition utilisée pour votre
     langue ou à défaut sélectionnez celui le plus proche (Si vous utilisez
     un clavier Français, choisissez l'entrée « fr-latin1 »).  Quand le
     système sera installé, vous pourrez sélectionner une disposition de
     clavier parmi choix plus vaste (exécutez `kbdconfig' en tant que
     `root' une fois l'installation terminée).

     Déplacez la surbrillance sur le clavier désiré et appuyez sur _Enter_.
     Utilisez les touches de direction pour déplacer la surbrillance :
     elles sont disposées au même endroit sur tous les claviers, elles sont
     donc indépendantes de la configuration du clavier.

     Si vous installez une station sans disque dur, les étapes suivantes
     sont à sauter, vu qu'il n'y a pas de disque local à partitionner.
     Dans ce cas, passez à la section Section 7.14, ```Configurer le
     réseau'''.  Ensuite, il vous sera demandé de monter votre partition
     racine NFS dans Section 7.9, ```Monter une partition Linux déjà
     initialisée'''.


7.5. Dernière chance!
---------------------

     Vous avons-nous dit de faire une copie de sauvegarde de vos disques
     durs ?  Voici votre première occasion de détruire toutes les données
     de vos disques et votre dernière chance pour faire une copie de votre
     ancien système.  Si vous n'avez pas fait de copie de tous vos disques,
     retirez la disquette du lecteur, ré-initialisez le système et
     sauvegardez vos données maintenant !


7.6. ``Partitionner un disque dur''
-----------------------------------

     Si vous n'avez pas encore partitionné votre disque pour des systèmes
     de fichiers ou un swap Linux, i.e., comme expliqué dans Section 4.5,
     `Partitionnement pré-existant à l'installation', la prochaine étape
     sera ``Partitionner un disque dur''.  Si vous avez déjà créé au moins
     une partition Linux et une partition de swap Linux, l'option
     ``Suivant'' du menu sera ``Initialiser et activer une partition de
     swap'', ou bien vous allez même sauter cette étape si votre système
     possède peu de mémoire et qu'il vous avait été demandé d'activer la
     partition de swap dès le démarrage du système.  Quel que soit l'état
     de l'option ``Suivant'', vous pouvez utiliser la touche de direction
     du bas pour sélectionner ``Partitionner un disque dur''.

     Le menu ``Partitionner un disque dur'' vous présente la liste des
     lecteurs que vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de
     partitionnement.  Vous devez créer au moins une partition « Linux »
     (type 83) et vous voulez probablement au moins une partition « Linux
     Swap » (type 82), comme expliqué dans Chapitre 4, `Partitionnement de
     votre disque dur'.  Si vous n'êtes pas sûr de la manière de
     partitionner votre système, retournez lire ce chapitre.

     Suivant votre architecture, il y a différents programmes qui peuvent
     être utilisés.  Voici les programmes qui sont disponibles sur votre
     architecture:

     `fdisk'
          Le partitionneur de disque originel de Linux, bon pour les
          gourous; voir la page de manuel de fdisk (fdisk.txt).

          Soyez attentifs si vous avez des partitions FreeBSD sur votre
          machine.  Les noyaux d'installation incluent un support pour ces
          partitions, mais la façon dont `fdisk' les représente (ou pas)
          peut faire changer les noms de périphériques.  Soyez prudent et
          lisez le Linux+FreeBSD HOWTO
          (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/mini/Linux+FreeBSD-2.html).

     `cfdisk'
          Un partitionneur simple à utiliser fonctionnant en mode plein
          écran, pour le reste d'entre nous; voir la page de manuel de
          cfdisk (man-cfdisk).

          Remarquez que `cfdisk' ne comprend pas les partitions FreeBSD du
          tout et, de nouveau, les noms de périphériques peuvent varier.

     Un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnez
     ``Partitionner un disque dur''.  Si ce n'est pas celui que vous
     souhaitez utiliser, quittez le programme de partitionnement, allez au
     shell (tty2), et tapez manuellement le nom du programme que vous
     voulez utiliser (et ses arguments, si nécessaire).  Ensuite, sautez
     l'étape ``Partitionner un disque dur'' de `dbootstrap' et continuez à
     l'étape suivante.

     Il est fortement recommandé d'utiliser une partition de swap, mais
     vous pouvez vous en passer si vous insistez et si votre système
     possède plus de 12MB de RAM.  Si c'est le cas, sélectionnez l'option
     du menu ``Continuer sans partition de «swap»''.

     Rappelez-vous qu'il faut que votre partition racine soit marquée «
     Bootable ».


7.7. ``Initialiser et activer une partition de swap''
-----------------------------------------------------

     Cette action sera l'étape suivante, une fois une partition disque
     créée.  Vous avez le choix entre initialiser et activer une nouvelle
     partition de swap, activer une partition précédemment initialisée, ou
     continuer sans partition de swap.  Il est toujours permis de
     ré-initialiser une partition de swap, choisissez donc ``Initialiser et
     activer une partition de swap'' à moins que vous ne soyez sûr de ce
     que vous faites.

     Ce menu doit d'abord vous présenter la boîte de dialogue ``Veuillez
     choisir la partition à activer comme périphérique de swap.''.  Le
     périphérique présenté par défaut devrait être la partition de swap
     préalablement définie; si c'est bien le cas, pressez simplement
     _Enter_.

     Finalement, il y a une demande de confirmation puisque l'installation
     détruira toutes les données déjà présentes sur une partition.  Si vous
     êtes sur de vous, choisissez ``Oui''.  L'écran va clignoter pendant
     que le programme d'installation s'exécute.


7.8. ``Initialiser une partition Linux''
----------------------------------------

     A cette étape l'option suivante du menu devrait être ``Initialiser une
     partition Linux''.  Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous
     n'avez pas terminé la phase de partionnement du disque ou que vous
     n'avez pas choisi l'une des options du menu concernant votre partition
     de swap.

     Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une
     déjà initialisée.  Notez que `dbootstrap' ne mettra _pas à jour_ un
     ancien système sans le détruire.  Si vous mettez à jour, un système
     Debian dispose de moyens qui le dispensent d'utiliser
     `dbootstrap'.Pour les instructions de mise à jour d'un système Debian
     2.2, voyez les instructions de mise à jour
     (http://www.debian.org/releases/2.2/i386/release-notes/).

     Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides, ,
     c-à-d si vous accepter de perdre ce qu'il y a dessus, vous devez les
     initialiser maintenant (ce qui supprime tous les fichiers).  Vous
     devez initialiser toutes les partitions créées lors de l'étape de
     création des partitions.  Une des seules raisons qui justifierait un
     montage d'une partition sans l'initialiser devrait être un montage
     d'une partition sur laquelle une partie de la procédure d'installation
     avec le même jeu de disquettes d'installation aurait été effectuée.

     Choisissez l'option ``Initialiser une partition Linux'' du menu pour
     initialiser et monter la partition `/'.  La première partition que
     vous montez ou initialisez sera celle montée sous `/' (c-à-d la
     "racine" (« root » en anglais)).

     Il vous sera proposé de conserver la ``Compatibilité avec les noyaux
     antérieurs a 2.2 ?'', ç-à-d la compatibilité avec les noyaux
     antérieurs à 2.2.  Répondre ``Non'' signifie que vous ne pourrez pas
     faire tourner de noyau plus ancien que 2.2 sur votre système, puisque
     le système de fichiers ajoute quelques fonctionalités qui ne sont pas
     supportées dans le noyau 2.0.  Si vous savez que vous n'aurez jamais
     besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou millésimé, vous pouvez
     profiter de quelques améliorations mineures en répondant ``Non''.  La
     réponse par défaut est ``Oui'' au nom de la compatibilité.

     Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque
     défectueux.  La réponse par défaut est de passer ce test, car il peut
     prendre un certain temps, et d'autre part, les contrôleurs de disques
     modernes possèdent des systèmes de contrôle et de gestion internes des
     blocs défectueux.  Par contre, si vous n'êtes pas certain de la
     qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu
     vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test de blocs défectueux.

     Les questions suivantes sont simplement des points de confirmations.
     Il sera demandé de confirmer chaque action, étant donné que
     l'initialisation est destructive pour les données sur la partition, et
     vous serez informé que la partition est montée en tant que `/', la
     partition racine.[1]

     Une fois que vous avez monté la partition `/', si vous avez des
     systèmes de fichier additionnels que vous voulez initialisez et
     monter, vous devrez utiliser l'option de menu ``Autre choix''.  Cela
     est nécessaire à ceux qui ont créé des partitions séparées pour
     `/boot', `/var', `/usr' ou d'autres systèmes de fichiers : elles
     devraient être initialisées et montées maintenant.

[1]  Techniquement, elle est montée en tant que `/target'; quand vous
     redémarrez dans le système en lui-même, elle devient `/'. 


7.9. ``Monter une partition Linux déjà initialisée''
----------------------------------------------------

     Une alternative à Section 7.8, ```Initialiser une partition Linux'''
     est l'étape ``Monter une partition Linux déjà initialisée''.  Utilisez
     celle-ci si vous reprenez une installation qui a planté, ou si vous
     voulez monter des partitions qui ont déjà été initialisées, ou qui
     contiennent des données que vous voulez préserver.

     Si vous installez une station sans disque, vous devez maintenant
     monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur NFS.
     Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS standard,
     c'est-à-dire `<nom-ou-IP-du-serveur>:<répertoire-partagé>'.  Si vous
     voulez monter des systèmes de fichiers supplémentaires, vous pouvez le
     faire maintenant.

     Si vous n'avez pas encore configuré votre réseau comme décrit dans
     Section 7.14, ```Configurer le réseau''', alors choisir une
     installation NFS vous le proposera.


7.10. Monter des partitions non gérées par `dbootstrap'
-------------------------------------------------------

     Dans certains cas particuliers, `dbootstrap' pourrait ne pas savoir
     comment monter votre système de fichiers (que cela soit «root» ou un
     autre).  Il pourra être possible, si vous êtes un utilisateur
     expérimenté de Linux, de vous déplacer sur `tty2' et exécuter
     manuellement les commandes nécessaires pour monter les partitions en
     question.

     Si vous êtes en train de monter une partition «root» sur votre nouveau
     système, montez-la sur `/target', retournez sur `dbootstrap', et
     continuez (peut-être que l'exécution de ``Regarder la table des
     partitions'' provoque la mise à jour de `dbootstrap' pour ce qui
     concerne les partitions dans le processus d'installation.

     Pour les partitions qui ne sont pas «root», vous devez vous rappeler
     que vous devez modifier manuellement votre nouveau fichier `fstab' de
     manière à ce que vos partitions soient montées au démarrage.  Attendez
     que ce fichier (`/target/etc/fstab') soit mis à jour par `dbootstrap'
     avant de l'éditer, bien sûr.


7.11. ``Installer le noyau et les modules du système''
------------------------------------------------------

     L'étape suivante est d'installer un noyau et ses modules sur votre
     système.  Il vous sera proposé une liste de périphériques à partir
     desquels installer le noyau.  Choisissez le périphérique qui servira à
     l'installation du noyau et des modules.  Souvenez-vous que vous pouvez
     utiliser n'importe quel périphérique qui est disponible et que vous
     n'êtes pas obligé d'utiliser le même média que celui à partir duquel
     vous vous êtes habituellement monté (voir Chapitre 5, `Méthodes pour
     installer Debian').

     Remarquez que les options qui vous sont présentées varieront en
     fonction du matériel (hardware) que `dbootstrap' a détecté.  Si vous
     installez à partir d'un CD-ROM officiel, le programme fera ce qui est
     nécessaire automatiquement, sans même vous demander le périphérique
     d'installation (à moins que vous démarriez avec l'option `verbose'.
     Si le CD-ROM est demandé, veillez à insérer le premier (numéro 1).

     Si votre installation se fait à partir d'un système de fichiers local,
     vous avez le choix entre 2 options : sélectionnez « harddisk » («
     disque local ») si ce périphérique n'est pas déjà monté, ou « mounted
     » (« monté ») dans le cas contraire.  Dans les deux cas, il vous sera
     demandé de ``Sélectionnez le chemin de l'archive Debian'' -- il s'agit
     de la partition où vous avez placé les fichiers d'installation
     discutées dans Section 6.3, `Démarrage à partir du disque dur'.  Si
     vous avez une archive Debian en miroir local, vous pouvez l'utiliser
     en indiquant le répertoire où elle se trouve, souvent
     `/archive/debian'.  Ce genre d'archive est caractérisée par une
     structure de répertoire du genre
     `debian/dists/stable/main/disks-i386/current'.  Vous pouvez taper le
     chemin à la main, ou utiliser le bouton `<...>' pour naviguer à
     travers l'arbre du système de fichiers.

     Pour continuer la discussion sur l'installation à partir d'un disque
     local ou d'un médium similaire (tel que NFS), il vous est demandé
     ensuite d'indiquer le chemin sous lequel sont installés les fichiers
     nécessaires (qui peuvent dépendre de votre architecture locale).
     Noter que le système peut insister sur le fait que que les fichiers
     apparaissent bien à l'endroit indiqué, y compris les sous-répertoires.
     Jetez un coup d'oeil sur tty3 (voir Section 7.1.1, `Utiliser le Shell
     et voir les messages systèmes') où `dbootstrap' spécifie l'endroit où
     il recherche les fichiers dont il a besoin.

     Si l'option «default» apparaît, alors vous devriez l'utiliser.  Dans
     le cas contraire, essayez l'option "list" pour permettre à
     `dbootstrap' d'essayer de retrouver les fichiers par lui-même (mais il
     faut signaler que cela peut être très lent si vous utilisez un montage
     en NFS).  En dernier ressort, utilisez l'option «manual» pour
     spécifier le répertoire manuellement.

     Si vous installez à partir de disquettes, vous aurez à fournir la
     Rescue Floppy (qui est probablement déjà dans le lecteur), suivie de
     la Driver Floppies.

     Si vous installez le noyau et les modules via le réseau, vous pouvez
     le faire en utilisant les options «network» (HTTP) ou «nfs».  Vos
     interfaces réseau doivent être supportées par le noyau standard (voir
     Section 2.4, `Périphériques et autres matériels').  Si ces options
     «nfs» n'apparaissent pas, vous devez sélectionner l'étape ``Annuler'',
     puis retourner en arrière et sélectionner ``Configurer le réseau''
     (voir Section 7.14, ```Configurer le réseau'''), et ensuite relancer
     cette étape-ci.

7.11.1. NFS
-----------

     Sélectionnez l'option «nfs», et indiquer à `dbootstrap' le nom de
     votre serveur NFS et le chemin à utiliser.  Considérant que vous avez
     placé les images Rescue Floppy et Rescue Floppy sur le serveur NFS au
     bon endroit, ces fichiers devraient être disponibles pour installer le
     noyau et les modules.  Le système de fichier NFS sera monté sous
     `/instmnt'.  Sélectionnez l'emplacement des fichiers de la même façon
     que pour «harddisk» et «mounted».

7.11.2. Réseau
--------------

     Sélectionner l'option «réseau», et ensuite indiquez à `dbootstrap'
     l'URL et le chemin de l'archive Debian.  La valeur par défaut
     fonctionnera en général et, de toute façon, la partie concernant le
     chemin est probablement correcte pour n'importe quel miroir Debian
     officiel, même si vous modifiez la partie d'identification se
     rapportant au serveur (l'URL).  Vous pouvez choisir de récupérer les
     fichiers à travers un serveur proxy; entrez simplement l'addresse du
     serveur.  _...cette phrase est à compléter..._

7.11.3. Racine NFS (NFS Root)
-----------------------------

     Si vous installez une station sans disque, vous devriez déjà avoir
     configuré votre réseau comme indiqué dans Section 7.14, ```Configurer
     le réseau'''.  Il devrait vous être proposé l'option d'installer le
     noyau et les modules à partir de NFS.  Procédez comme décrit plus haut
     avec l'option «NFS».

     D'autres étapes peuvent être nécessaires, si on utilise d'autres
     supports d'installation.


7.12. ``Configurer le support PCMCIA''
--------------------------------------

     Ceci est une étape optionnelle.  à choisir _avant_ le menu
     ``Configurer les modules des pilotes de périphériques'', appelée
     ``Configurer le support PCMCIA''.  Ce menu est sert au support PCMCIA.

     Si vous avez un contrôleur PCMCIA, mais que vous ne l'utilisez pas
     pour installer votre système Debian (ce qui serait le cas pour une
     installation à partir d'une carte Ethernet PCMCIA), alors vous n'avez
     pas besoin de configurer le support PCMCIA à ce stade.  Vous pourrez
     facilement configurer et activer le support PCMCIA ultérieurement, une
     fois l'installation terminée.  Mais, si vous installez le système par
     le biais d'un périphérique réseau PCMCIA, cette option doit être
     sélectionnée et le support PCMCIA doit être activé avant de configurer
     le réseau.

     Si vous avez besoin d'installer le support PCMCIA, sélectionnez
     l'option , sous ``Configurer les modules des pilotes de
     périphériques''.  Il vous sera demandé quel contrôleur PCMCIA est
     disponible dans votre système.  Dans la plupart des cas, ce sera le
     `i82365'.  Dans certains cas, ce sera le `tcic'; les spécifications
     fournies par le fabricant de votre portable devraient donner cette
     information en cas de doute.  Les options suivantes peuvent
     généralement être laissées vides.  Là encore, certains matériels ont
     des besoins particuliers; le Linux PCMCIA HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/PCMCIA-HOWTO.html) contient une mine
     d'informations au cas où le choix par défaut ne fonctionnerait pas.

     Dans certains cas inhabituels, vous aurez aussi besoin de lire et
     d'éditer `/etc/pcmcia/config.opts'.  Vous pouvez ouvrir votre second
     terminal virtuel (_LeftAlt-F2_), y éditer le fichier, puis
     reconfigurer votre contrôleur PCMCIA, ou manuellement forcer un
     rechargement des modules en utilisant `insmod' et `rmmod'.

     Une fois le support PCMCIA proprement configuré et installé, vous
     devriez revenir en arrière et configurer les pilotes de périphériques
     comme décrit dans le chapitre suivant.


7.13. ``Configurer les modules des pilotes de périphériques''
-------------------------------------------------------------

     Sélectionnez l'option du menu ``Configurer les modules des pilotes de
     périphériques'' et recherchez les périphériques qui sont sur votre
     système.

     On vous demandera en premier lieu si vous voulez charger des «modules»
     additionnels depuis une disquette d'un fournisseur.  La plupart
     d'entre vous sauteront cette étape, dans la mesure ou elle n'est
     indispensable que dans le cas où il existe un besoin d'un pilote
     propriétaire ou pas standard pour votre matériel (par exemple, une
     carte SCSI spécifique).  Les chemins de recherche sur le floppy sont
     conformes aux déclarations de `/lib/modules/misc' (où <misc> peut être
     la référence pour tous les «modules» standard).  Ces fichiers seront
     copiés sur le disque que vous êtes en train d'installer, et ils
     pourront donc être paramétrés plus tard.

     Ensuite, le programme `modconf' sera exécuté; simple, il va afficher
     tous les «modules kernel» à votre disposition dans les différentes
     sections, et vous permet de sélectionner ceux que vous voulez
     installer.

     Nous vous recommandons de ne sélectionner que les «modules» dont vous
     avez besoin pour la procédure d'installation, et qui n'aient pas été
     préalablement détectés par le kernel.  La plupart des gens n'ont pas
     du tout besoin de s'occuper des «modules».

     Par exemple, vous pouvez avoir besoin de charger explicitement un
     pilote de carte réseau depuis la section `net', un pilote SCSI de
     disques depuis `scsi', ou un pilote propriétaire de CD-ROM depuis
     `cdrom'.  Les périphériques que vous déclarez seront automatiquement
     activés au lancement.

     Certains «modules» peuvent nécessiter des paramètres.  Pour savoir
     quels paramètres appliquer à un module, vous devrez consulter la
     documentation relative à ce pilote.

     À tout moment après l'installation du système, vous pourrez
     reconfigurer vos modules à l'aide du programme `modconf'.


7.14. ``Configurer le réseau''
------------------------------

     Si le système d'installation ne détecte pas le périphérique réseau que
     vous avez, il vous présentera le dialogue ``Choisir un nom pour la
     machine''.  Même si vous n'avez pas de réseau, ou si votre connexion
     est temporaire (c-à-d vous passez par une ligne téléphonique), votre
     machine doit avoir un nom propre.

     Si le système d'installation ne détecte pas de périphérique réseau, il
     vous présentera le dialogue ``Configurer le réseau''.  Si le système
     ne vous permet pas d'exécuter cette étape, cela signifie qu'il ne voit
     pas de périphérique de type réseau présent.  Si vous disposez d'un
     périphérique réseau, cela signifie que vous avez probablement échoué
     dans le paramétrage du périphérique concerné Section 7.13,
     ```Configurer les modules des pilotes de périphériques'''.  Revenez en
     arrière et cherchez dans les périphériques `net'.

     Dans l'étape ``Configurer le réseau'', si le système détecte plus
     d'une interface réseau, vous serez invité à choisir celle que vous
     désirez initialiser.  Vous pouvez en initialiser une seule, au besoin.
     Après l'installation, vous pourrer vous occuper des autres interfaces,
     pour cela voir la page de manuel interfaces(5).

     Si `dbootstrap' détecte que vous avez installé PCMCIA (Section 7.12,
     ```Configurer le support PCMCIA'''), il vous sera demandé de confirmer
     que votre carte réseau est une carte PCMCIA.  Ceci définit où et
     comment l'initialisation réseau est effectuée.

     `dbootstrap' vous demandera ultérieurement si vous préférez utiliser
     respectivement un serveur DHCP ou BOOTP pour paramétrer votre réseau.
     Si vous le pouvez, choisissez ``Oui'', dans la mesure ou cela vous
     permet d'échapper aux questions suivantes.  Avec un peu de chance,
     vous devriez avoir la réponse : ``Le réseau a été configuré avec
     succés par DHCP/BOOTP.''.  passez dans ce cas la à Section 7.15,
     ```Installer le système de base'''.  S'il y a echec, vérifiez votre
     câblage et les messages sur `tty3', ou continuez et paramétrez votre
     réseau manuellement.

     Pour paramétrer votre réseau manuellement, `dbootstrap' va vous poser
     un ensemble de questions relatives à votre réseau; répondez en vous
     appuyant sur Section 3.2, `Informations à connaître'.  Le système va
     également résumer vos informations liées au réseau et vous demander
     confirmation.  Dans la suite, vous devrez spécifier le périphérique
     primaire vis à vis de l'interface réseau.  Typiquement, il s'agit
     d'«eth0», à savoir le premier périphérique Ethernet.

     Quelques détails techniques, que vous pouvez trouver pratiques ou non
     : le programme assume que vos adresses de réseau IP sont le résultat
     d'un «ET logique bit à bit» de votre adresse IP propre et du
     «netmask».  Il supposera que l'adresse de «broadcast» est un «OU
     logique bit à bit» entre votre adresse IP et un «NON logique bit a
     bit» du «netmask».  Il supposera que votre routeur par défaut est
     également votre serveur DNS.  Si vous ne savez pas répondre à ce genre
     de questions, laissez faire les valeurs par défaut du système; vous
     pourrez le changer un fois l'installation terminée, en éditant
     `/etc/network/interfaces'.


7.15. ``Installer le système de base''
--------------------------------------

     La prochaine étape est d'installer le système de base.  Le système de
     base est un jeu de «packages» minimal pour faire fonctionner un
     système élémentaire, fonctionnel et mono-bloc.  Sa taille est
     inférieure à 70 Mo.

     Durant l'étape ``Installer le système de base'', si vous n'installez
     pas depuis un CD-ROM, il vous sera proposé une liste de supports pour
     installer le système de base.  Vous devrez sélectionner le support
     approprié.  Si vous installez depuis un CD-ROM officiel, il vous sera
     simplement demandé de l'insérer dans le lecteur.

     Si vous décidez d'installer à partir d'un système de fichiers sur le
     disque dur, ou à partir d'un CD-ROM non-officiel, il vous sera demandé
     de spécifier le chemin vers le fichier
     http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz
     .  Si vous avez un support officiel, la valeur par défaut devrait être
     correcte.  Dans le cas contraire, entrez le chemin de l'emplacement où
     peut être trouvé le système de base, relatif au point de montage du
     support.  Tout comme pendant l'étape ``Installer le noyau et les
     modules du système'', vous pouvez soit laisser `dbootstrap' trouver le
     fichier lui-même ou entrer à la main le chemin d'accès.

     Si vous sélectionnez l'installation à partir de disquettes, insérez
     les disquettes du système de base dans l'ordre suivant les demandes de
     `dbootstrap'.  Si une des disquettes n'est pas lisible, vous devrez
     créer une disquette de remplacement et insérer à nouveau toutes les
     disquettes dans le lecteur.  Une fois que toutes les disquettes auront
     été lues, le système installera les fichiers lus depuis celles-ci.
     Ceci peut prendre 10 minutes ou plus sur des systèmes lents, moins sur
     des plus rapides.

     Si l'installation du système de base utilise NFS, alors sélectionnez
     NFS et poursuivez.  Il vous sera demandé de spécifier le serveur, le
     répertoire partagé du serveur, et le sous-répertoire dans lequel se
     trouve le fichier
     `http://http.us.debian.org/debian/dists/potato/main/disks-i386/current/base2_2.tgz'.
     Si vous rencontrez des difficultés à monter NFS, assurez vous que
     l'heure système du serveur NFS correspond plus ou moins avec celle du
     système client.  Vous pouvez paramétrer la date sur l'écran virtuel
     `tty2' à l'aide de la commande `date'; vous aurez à le faire
     manuellement.  Reportez-vous à la la page de manuel date(1).


7.16. ``Configurer le système de base''
---------------------------------------

     À ce stade, vous avez chargé tous les fichiers qui font un système
     Debian minimal, mais vous devez effectuer quelques configurations
     avant que le système ne puisse fonctionner.

     Il vous sera demandé d'indiquer votre fuseau horaire.  Il y a
     plusieurs moyens de spécifier la zone horaire locale; nous vous
     suggérons de vous reporter à la liste ``Répertoires:'' et de
     sélectionner votre pays (ou continent), ce qui modifie la liste
     disponible des zones horaires.  Cherchez et sélectionnez votre
     localisation géographique (exemple : pays, région, ou état) dans la
     liste ``Fuseaux horaires:''.

     Ensuite, on vous demandera si l'horloge interne du système doit être
     réglée sur l'heure GMT ou locale.  Sélectionnez GMT (c-à-d, ``Oui'')
     si vous allez utiliser Linux uniquement sur votre système et
     sélectionnez l'heure locale (i.e., ``Non'') si vous allez faire
     tourner un autre système d'exploitation autre que Debian.  Unix et
     Linux gardent l'heure GMT dans l'horloge interne et la convertit dans
     le fuseau horaire local.  Ceci permet au système de tenir compte des
     changements d'heure, des années bissextiles, et même de permettre aux
     utilisateurs connectés sur des fuseaux horaires différents de régler
     individuellement le fuseau horaire sur leurs terminaux.


7.17. ``Créer une amorce Linux directement sur le disque dur''
--------------------------------------------------------------

     Si vous choisissez de rendre le disque dur amorçable directement pour
     Linux, et que vous _n'installez pas_ une station de travail sans
     disque , il vous sera demandé d'installer une zone d'amorce primaire
     (master boot record).  Si vous n'utilisez pas un gestionnaire d'amorce
     (ce qui est certainement le cas si vous ne savez pas ce qu'est un
     gestionnaire d'amorce), et n'avez pas d'autre système d'exploitation
     sur la même machine, répondez ``Oui'' à cette question.  Notez que si
     vous répondez ``Oui'', vous ne pourrez pas relancer de session DOS
     ordinaire sur votre machine, par exemple.  Soyez prudent et voyez
     Section 8.3, `Réactiver DOS et Windows'.  Si vous répondez ``Oui'', la
     question suivante vous demandera si vous voulez amorcer
     automatiquement le système Linux depuis le disque dur au démarrage du
     système.  Ceci positionne Linux comme _partition amorçable_ : celle
     qui est chargée depuis le disque dur.

     Il faut noter que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation
     différents sur une même machine reste encore un peu de la magie noire.
     Ce document ne cherche même pas à documenter les différents chargeurs
     de démarrage ("boot managers" - "boot loaders"), qui varient d'une
     architecture à l'autre et même d'une sous-architecture à l'autre.
     Pour plus d'infos, référez-vous à la documentation de votre chargeur
     de démarrage.  Souvenez-vous, quand on travaille avec le chargeur de
     démarrage, on est jamais trop prudent.

     Le chargeur de démarrage standard pour i386 s'appelle "LILO".  C'est
     un programme complexe, qui offre beaucoup de fonctionnalités, incluant
     les démarrages de DOS, NT et OS/2.  Lisez attentivement les
     instructions dans le répertoire `/usr/share/doc/lilo' si vous des
     besoins particuliers; voir aussi le LILO mini-HOWTO
     (http://www.linuxdoc.org/HOWTO/mini/LILO.html).

     Vous pouvez sauter cette étape pour le moment, et installer la
     partition de démarrage plus tard, avec les programmes `fdisk' ou
     `activate'.

     Si vous créez des problèmes et que vous ne pouvez plus démarrer en
     DOS, il faudra utiliser un disque de démarrage DOS et la commande
     `fdisk /mbr' pour ré-installer le secteur d'amorçage («master boot
     record») DOS -- cependant, cela signifie que vous devrez trouver un
     autre moyen de retourner à Debian !  Pour plus d'informations, se
     référer à Section 8.3, `Réactiver DOS et Windows'.

     Si vous installez une station de travail sans disque dur, évidemment,
     démarrer depuis le disque local n'est pas la meilleure option, et
     cette étape sera sautée.


7.18. ``Créer une disquette d'amorçage''
----------------------------------------


7.19. ``Créer une disquette d'amorçage''
----------------------------------------

     Même si vous avez l'intention de démarrer le système à partir du
     disque dur, il est conseillé de créer une disquette d'amorce.  La
     raison est qu'il est possible que l'amorce du disque dur soit mal
     installée tandis qu'une disquette d'amorce fonctionnera pratiquement
     toujours.  Sélectionnez ``Créer une disquette d'amorçage'' depuis le
     menu et insérez une disquette vierge dans le système comme indiqué.
     Soyez sûr que la disquette ne soit pas protégée en écriture pour que
     le logiciel puisse la formater et écrire dessus.  Étiquetez la
     disquette « Custom Boot » (Amorce sur mesure) et protégez-la en
     écriture une fois la création terminée.  Si vous ne vous servez pas de
     la disquette «Custom Boot», vous devrez probablement donner des
     argument de boot.  Si vous démarrez avec la Rescue Floppy ou une
     technique similaire, il vous faura spécifier `rescue root=<root>', ou
     <root> est votre partition racine (root), par exemple /dev/sda1.


7.20. Le moment de vérité
-------------------------

     Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le _test de
     fumée_ : c'est ce qui se passe lorsqu'on démarre un nouveau système
     pour la première fois.  Retirez la disquette de votre lecteur de
     disquette et choisissez l'option ``Réamorcer le système''.

     Si vous amorcez directement sur Debian et que le système ne démarre
     pas, utilisez soit votre support d'installation d'origine (par
     exemple, la Rescue Floppy), ou insérez la disquette « Custom Boot »
     (Amorce sur mesure) si vous l'avez créée et réamorcez le système.  Si
     vous n'utilisez _pas_ la disquette "Custom Boot", il est probable que
     vous devrez ajouter quelques arguments de démarrage : si vous démarrer
     à partir de la Rescue Floppy ou que vous utilisez une technique
     similaire, vous devez spécifier `rescue root=<root>', où <root> est
     votre partition racine, du genre "/dev/sda1".

     Debian devrait démarrer et vous devriez voir défiler les mêmes
     messages que la première fois que vous avez lancé le système
     d'installation, suivis de quelques nouveaux messages.


7.21. Paramétrages de Debian après amorcage (Base)
--------------------------------------------------

     Après le démarrage, vous serez invité à compléter la configuration de
     votre système de base, et à sélectionner les paquets supplémentaires
     que vous souhaitez installer.  L'application qui vous guidera est
     appelée `base-config'.

     Si vous voulez ré-exécuter `base-config' à n'importe quel moment une
     fois que l'installation est complète, exécutez `dpkg-reconfigure
     base-config' (en tant que root).


7.22. Mots de passe MD5
-----------------------

     A moins que vous répondiez «oui» aux mots de passe MD5, le système
     vous demandera si vous voulez activer les «shadow passwords».  Ceci
     permet de rendre votre système Linux un peu plus sécurisé.  Dans un
     système dépourvu de «shadow passwords», les mots de passe sont stockés
     (encryptés) sur un fichier lisible par tous les utilisateurs :
     `/etc/passwd'.  Ce fichier doit être lisible par tous car il contient
     des informations vitales relatives aux utilisateurs, par exemple, la
     relation existant entre un identifiant numérique et le nom de login.
     Partant de là, quelqu'un pourrait raisonnablement copier votre
     `/etc/passwd' et essayer une attaque brutale, c-à-d tester
     automatiquement toutes les combinaisons de mots de passe, pour tenter
     de déterminer ceux-ci.

     Si vos «shadow passwords» sont activés, les mots de passe sont stockés
     dans `/etc/shadow', dont l'accès en lecture et en écriture est réservé
     à root seulement, et l'accès en lecture au groupe «shadow».  Par
     conséquent nous vous recommandons d'utiliser les «shadow passwords».


7.23. Etablir le mot de passe de _root_
---------------------------------------

     Le compte _root_ est aussi appelé _super-utilisateur_, c'est un compte
     qui contourne toutes les protections de sécurité de votre système.  Le
     compte root devrait seulement être utilisé pour l'administration du
     système et aussi peu souvent que possible.

     Tous les mots de passe que vous créez devraient être constitués de 6 à
     8 caractères, et devraient combiner majuscules, minuscules, ainsi que
     tout caractère de ponctuation.  Soyez extrêmement prudent lorsque vous
     spécifiez votre mot de passe root, étant donné qu'il s'agit d'un
     compte très puissant.  Evitez les mots du dictionnaire ou quelque
     information personnelle qui pourrait être devinée d'une façon ou d'une
     autre.

     Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin de votre mot de passe, soyez
     extrêmement prudent.  Vous ne devriez normalement jamais donner votre
     mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une machine
     qui a plus d'un administrateur système.


7.24. Créer un utilisateur ordinaire
------------------------------------

     Il vous sera également proposé de créer un compte personnel.  Ceci
     devrait être votre principal accès personnel.  Vous ne devriez _PAS_
     utiliser le compte root pour l'usage quotidien ou en tant que compte
     personnel.

     Pourquoi ?  Une raison pour laquelle vous devez éviter d'utiliser les
     privilèges de root est qu'il est très facile d'infliger des dommages
     irréparables sous root.  Une autre raison est que vous pourriez être
     trompé en exécutant un programme _cheval de Troie_ : c'est un
     programme utilisant l'avantage des droits du super-utilisateur pour
     compromettre la sécurité de votre système dans votre dos.  N'importe
     quel livre sur l'administration système d'Unix couvre ce sujet de
     manière plus détaillée : si ceci est nouveau pour vous, envisagez d'en
     lire un.

     Nommez le compte comme vous voulez.  Par exemple, si votre nom est
     Jean Dupont, vous pouvez utiliser "dupont", "jdupont" ou "jd".  On
     vous demandera aussi le nom complet de l'utilisateur, et comme
     précédemment, un mot de passe.

     Si à un moment quelquonque après l'installation, vous avez besoin de
     créer un autre compte, utilisez la commande `adduser'.


7.25. Paramétrer PPP
--------------------

     Il va vous être demandé si vous voulez installer le reste du système
     en utilisant PPP.  Si vous installez depuis un CD-ROM ou si vous êtes
     raccordé directement à l'Internet, vous pouvez répondre tranquillement
     «non» à cette question et sauter ce paragraphe.

     Si vous choisissez de configurer PPP maintenant, un programme nommé
     `pppconfig' sera exécuté.  Ce programme vous aidera à configurer votre
     connection PPP.  _Assurez-vous, quand il vous demande le nom de votre
     connexion téléphonique, de lui donner le nom «provider»._

     Normalement, le pogramme `pppconfig' devrait vous guider à travers un
     paramétrage sans peine de PPP.  Néanmoins, si cela ne marche pas pour
     vous, voyez ci-dessous pour des instructions détaillées.

     Pour paramétrer PPP, vous devez connaître les base de la visualisation
     et de la modification de fichiers sous Linux.  Pour visualiser des
     fichiers , vous devriez utiliser `more', ainsi que `zmore' pour les
     fichiers compressés avex l'extension `.gz'.  Par exemple pour voir
     `README.debian.gz', tapez `zmore README.debian.gz'.  Le système de
     base est livré avec deux editeurs : `ae', qui est très simple à
     utiliser, mais qui n'a pas beaucoup de fonctionnalités, et
     `elvis-tiny', qui est un clone limité de `vi'.  Vous voudrez
     probablement installer des éditeurs et visualisateurs plus complets
     plus tard, comme `nvi', `less', et `emacs'.

     Editez le fichier `/etc/ppp/peers/provider' et remplacez «/dev/modem»
     avec «/dev/ttyS<#>» où <#>, correspond au numéro de votre port série.
     Sous Linux, les ports série sont numérotés à partir de zéro; votre
     premier port série (c-à-d `COM1') est `/dev/ttyS0' sous Linux.
     L'étape suivante est d'éditer `/etc/chatscripts/provider' et inserer
     le numéro de téléphone de votre fournisseur d'accès, votre nom
     d'utilisateur, et votre mot de passe.  De grâce n'enlevez pas le «\q»
     qui précède le mot de passe.  Il sert à ne pas faire apparaître
     celui-ci dans les fichiers de log.

     Beaucoup de fournisseurs d'accès utilisent PAP ou CHAP pour les
     séquences de connexion, à la place de l'identification en mode texte.
     D'autres utilisent les deux.  Si l'accès à votre fournisseur nécessite
     PAP ou CHAP, vous allez devoir suivre une démarche différente.  Mettez
     en commentaire tout ce qui ce trouve après la chaine de numérotation
     (celle qui commence par «ATDT») dans `/etc/chatscripts/provider',
     modifiez `/etc/ppp/peers/provider' ainsi que décrit plus haut, et
     ajouter `user <name>' où <name> correspond à votre nom d'utilisateur
     chez votre fournisseur.  Ensuite, éditez `/etc/ppp/pap-secrets' ou
     `/etc/ppp/chap-secrets' et rentrez votre mot de passe.

     Vous aurez également besoin d'éditer `/etc/resolv.conf' et ajouter
     l'adresse IP du serveur de Noms de Domaine (DNS) de votre fournisseur.
     Les lignes dans `/etc/resolv.conf' ont le format suivant : `nameserver
     <xxx.xxx.xxx.xxx>' ou les <x> représentent les chiffres de l'adresse
     IP.  Accessoirement, vous pourriez mentionner l'option `usepeerdns'
     dans le fichier `/etc/ppp/peers/provider', qui activera la sélection
     automatique des serveusr DNS appropriés, en utilisant les réglages
     normalement fournis par la machine distante.

     A moins que votre fournisseur n'utilise des procédures de connexion
     différentes de tous les autres FAI, l'affaire est faite !  Démarez PPP
     sous root en tapant `pon', et suivez l'exécution avec la commande
     `plog'.  Pour vous deconnecter, utilisez `poff', en tant que root.

     Lisez le fichier `/usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz' pour plus
     d'informations sur la manière d'utiliser PPP sur Debian.


7.26. Enlever PCMCIA
--------------------

     Si vous n'avez pas l'utilité de PCMCIA, vous pouvez choisir de
     l'enlever à ce point.  Ceci vous permettra un démarrage plus propre;
     de même cela vous permettra de replacer votre «noyau» plus facilement
     (PCMCIA à besoin de nombreuses corrélations entre les différentes
     versions des pilotes PCMCIA, les modules du «noyau» et le «noyau» lui
     même).


7.27. Configurer APT
--------------------

     Le principal outil que les gens utilisent pour installer les paquets
     sur leur système est un programme appelé `apt-get', inclus dans le
     paquet `apt'.[1] APT doit cependant être configuré, de manière à ce
     qu'il sache où chercher les paquets.  L'application d'assistance qui
     vous aidera dans cette tâche s'appelle `apt-setup'.

     La prochaine étape dans votre processus de configuration est de
     renseigner APT sur l'endroit ou les autres paquets Debian peuvent être
     trouvés.  Remarquez que vous pouvez ré-exécuter cet outil à n'importe
     quel moment après l'installation, en tapant `apt-setup', ou en éditant
     manuellement le fichier `/etc/apt/sources.list'.

     Si vous démarrez depuis un CD officiel, alors un CD-ROM sera défini
     comme une source APT sans qu'une question vous soit posée.  Vous le
     remarquerez en constatant que le CD est exploré, puis qu'on vous
     demandera si vous avez d'autres CD à déclarer.  Si vous avez un jeu de
     plusieurs CD --- et la plupart des gens en auront --- alors vous
     devriez continuer et les faire explorer un par un.

     Pour les utilisateurs qui ne disposent pas d'un CD-ROM officiel, on
     vous proposera un ensemble de choix relatifs à la manière d'accéder
     aux paquets Debian : HTTP, FTP, CD-ROM, ou système de fichier local.
     Pour les utilisateurs de CD-ROM, vous pouvez traverser cette étape en
     demandant explicitement l'ajout d'une autre source.

     Vous devriez savoir qu'il est parfaitement acceptable d'avoir
     plusieurs sources APT différentes, y compris pour une même archive
     Debian.  `apt-get' ira chercher automatiquement le paquet portant le
     numéro de verion le plus élevé parmi ceux disponibles.  Ou, par
     exemple, si vous disposez à la fois d'une source APT HTTP et CD-ROM,
     `apt-get' devrait utiliser le CD-ROM quand cela est possible, et
     n'avoir recours à HTTP que si une version plus récente est disponible.
     Néanmoins, ce n'est pas une bonne idée d'ajouter des souces APT qui ne
     sont pas indispensables, dans la mesure ou cela aura tendance à
     ralentir le processus de sélection des nouvelles versions sur le
     réseau.

[1]  . Notez que le programme couramment utilisé aujourd'hui est appelé
     `dpkg'. Néanmoins, ce paquet est plutôt un outil de bas niveau.
     `apt-get' utilisera `dpkg' quand il en aura besoin; il est de plus
     haut niveau, néanmoins, car il saura installer les autres paquets qui
     sont requis pour l'installation du paquet que vous êtes en train
     d'essayer d'installer, aussi bien qu'il saura comment trouver ces
     paquets sur votre CD, sur le réseau, ou ailleurs. 

7.27.1. Configurer les sources de paquets réseau
------------------------------------------------

     Si vous envisagez d'installer le reste de votre système à travers le
     réseau, l'option la plus courante est de sélectionner la source
     «HTTP».  La source «FTP» est également acceptable, mais a tendance à
     être légèrement plus lente dans l'établissement des connexions.

     Pour chacune des sources de paquets réseau, il vous sera demandé si
     vous voulez utilisez du «logiciel non-US».  Vous souhaiterez répondre
     «oui» en général, car dans le cas contraire vous n'aurez pas accès aux
     logiciels utilisant des protections cryptographiques, comme le très
     populaire programme `ssh'.

     Ensuite, on vous demandera si vous voulez utiliser du logiciel qui
     n'est pas libre.  Ceci se réfère aux logiciels commerciaux ou aux
     logiciels autres qui ne répondent pas aux critères définis dans Debian
     Free Software Guidelines
     (http://www.debian.org/social_contract#guidelines).  C'est bien de
     répondre «oui», mais faites attention en installant de tels logiciels,
     car vous devez vous assurer que vous les utilisez conformément à leur
     licence.

     L'étape suivante dans la configuration des sources de paquets réseau
     consiste à dire à `apt-setup' dans quel pays vous vivez.  Ceci
     configure le miroir réseau Debian officiel que vous allez utiliser.
     En fonction du lieu sélectionné, une liste de machines possibles vous
     sera présentée.  Il est en général suffisant de choisir la première de
     la liste, mais n'importe laquelle peut convenir.

     Si vous installez a travers HTTP, on vous demandera de configurer
     votre serveur de proxy.  Ceci est parfois nécessaire pour les gens
     derrière des firewalls, ou sur des réseaux d'entreprise, etc.

     Finalement, votre nouvelle source de paquets va être testée.  Si tout
     va bien, on vous demandera si oui ou non vous voulez recommencer
     toutes ces opérations avec une autre source de paquets réseau.


7.28. Installation de paquets: Simple ou Avancée
------------------------------------------------

     On vous demandera ensuite si vous voulez ou pas installer les paquets
     par une méthode simple, ou par une méthode avancée, plus fine.  Nous
     vous recommandons de commencer par la méthode simple, dans la mesure
     ou vous pourrez toujours recourir à la méthode avancée ultérieurement.

     Vous devriez savoir que pour l'installation simple, `base-config' a le
     plus souvent recours au programme `tasksel'.  Pour l'installation de
     paquets avancée, il est fait recours au programme `dselect'.  Chacun
     de ces programmes peut être exécuté à n'importe quel moment après
     l'installation pour installer d'autres paquets.  Une fois que
     l'installation est terminée, si vous cherchez un paquet particulier,
     tapez simplement `apt-get install <package>', où <package> est le nom
     du paquet souhaité.


7.29. Installation de Paquets -- Installation de Tâches
-------------------------------------------------------

     Si vous choisissez l'installation «simple», vous serez transféré dans
     le «Task Installer» (`tasksel').  Cette technique vous propose un
     ensemble de configurations logicielles prêtes à l'enploi, proposées
     par Debian.  Vous pourriez toujours choisir, paquet par paquet, ce que
     vous voulez installer sur votre nouvelle machine.  Ceci est la
     fonction du programme `dselect', décrit plus bas.  Mais ceci peut être
     un longue tâche avec près de 3900 paquets disponibles dans Debian !

     C'est pour cette raision que vous avez la possibilité de choisir
     plutôt des _tâches_.  Celles-ci représentent, de manière large, des
     ensembles de travaux ou de choses que vous voulez faire sur votre
     machine, tels que «Samba» pour des serveurs Samba, ou «Gnome Desktop»
     pour l'environnement de bureau GNOME.

     Chaque tâche (task) peut être mise en surbrillance, et sélectionner
     «Task Info» pour avoir plus d'informations sur cette tâche.  Ceci vous
     montrera une description détaillée et les listes de paquets inclus
     pour cette tâche.

     Vos tâches sélectionnées, sélectionner «Finish».  A partir de là,
     `apt-get' sera exécuté pour installer les paquets que vous avez
     choisis.  Vous verrez le nombre de paquets installés, et le nombre de
     kilo-octets de paquets qui devront être téléchargés, au besoin.

     Il y a deux lacunes qui doivent être mentionnées maintenant.  En
     premier, parmi les 3900 paquets disponibles sur Debian, seule une
     petite minorité de ceux-ci sont couverts par les tâches proposées par
     le «Task Installer».

     Pour avoir des informations sur les paquets supplémentaires, utilisez
     soit `apt-cache search <search-string>' pour une chaîne de recherche
     donnée (voir la page de manuel apt-cache(8)), soit exécutez `dselect'
     de la manière décrite ci-dessous.

     La seconde lacune est que certains paquets qualifiés de «standard» ne
     sont pas installés par défaut.  Ainsi, des logiciels que nous
     considérons faire partie intégrante de tout système Linux, peuvent ne
     pas être installés.  .

     Pour installer ces logiciels, exécutez simplement `tasksel -s', sans
     sélectionner de paquets, et sélectionnez «Finish».


7.30. Sélection de Paquets Avancée avec `dselect'
-------------------------------------------------

     Si vous avez pris l'option sélection de paquet «avancée», vous allez
     tomber dans le programme `dselect'.  Le Tutoriel dselect
     (dselect-beginner) est neçéssaire avant de lancer `dselect'.
     `dselect' vous permet de sélectionner les _paquets_ à installer sur
     votre système.  Si vous avez un CD-ROM ou disque dur contenant les
     paquets supplémentaires de Debian que vous souhaitez installer sur
     votre système, ou si vous êtes connecté à l'Internet, ceci vous sera
     utile tout de suite.  Sinon, vous voudrez peut être quitter `dselect'
     et le lancer plus tard, quand vous aurez transféré les fichiers de
     paquets Debian sur votre système.  Vous devez être super-utilisateur
     (root) quand vous exécutez `dselect'.


7.31. Se connecter
------------------

     Quand vos paquets seront installés, vous vous retrouverez face a
     l'invite de connexion (login).  Connectez-vous en utilisant le nom de
     connexion et le mot de passe que vous avez choisi.  Votre système est
     maintenant prêt à être utilisé.


-------------------------------------------------------------------------------


8. Etapes suivantes et où aller à partir de maintenant
------------------------------------------------------


8.1. Si vous êtes nouveau sous Unix
-----------------------------------

     Si vous êtes nouveau sous Unix, vous devriez probablement acheter et
     lire quelques livres sur le sujet.  La Foire Aux Questions UNIX
     (ftp://rtfm.mit.edu/pub/usenet/news.answers/unix-faq/faq/) contient un
     certain nombre de références à des livres et à des groupes de
     discussion Usenet qui pourront vous aider.  Vous pouvez également
     regarder la User-Friendly Unix FAQ
     (http://www.camelcity.com/~noel/usenet/cuuf-FAQ.htm).

     Linux est une implémentation d'Unix.  Le Projet de Documentation Linux
     (LDP) (http://www.linuxdoc.org/) rassemble un certain nombre de
     "HOWTO" ("Comment ...?") et de livres en lignes relatifs à Linux.  La
     plupart de ces documents peuvent être installés sur votre machine; il
     suffit d'installer le paquet `doc-linux-fr', et d'aller consulter les
     documentations disponibles dans le répertoire
     `/usr/doc/LANG/fr/HOWTO'.  La version anglaise des HOWTOs du LDP est
     également disponible dans les paquets `doc-linux-html' (documentation
     au format HTML) et `doc-linux-text' (documentation au format ASCII).
     Des versions internationales des HOWTO du LDP sont également
     disponibles sous forme de paquets Debian.

     Les informations spécifiques à Debian se trouvent ci-dessous.


8.2. S'orienter à travers la Debian
-----------------------------------

     Debian est un peu différente des autres distributions.  Même si vous
     êtes habitué à travailler avec d'autres distributions Linux, il y a
     quelques détails que vous devez connaître à propos de Debian pour
     garder votre système en bonne santé.  Le contenu de ce chapitre vous
     aidera à vous orienter; ce n'est pas un didactitiel sur l'utilisation
     de Debian, mais un bref coup d'oeil sur le système, pour les gens
     pressés.

     Le concept le plus important à assimiler est le système de gestion des
     paquets Debian.  La plus grande partie de votre système est sous le
     contrôle du système de gestion de paquets.  Cela inclut:

        * `/usr' (à l'exception de `/usr/local')

        * `/var' (vous pouvez créér un `/var/local' et l'utiliser en toute
          tranquilité)

        * `/bin'

        * `/sbin'

        * `/lib'

     Par exemple, si vous remplacez `/usr/bin/perl', cela fonctionnera,
     mais lors de la prochaine mise à jour du paquet `perl' le fichier que
     vous avez modifié sera remplacé.  Vous pouvez éviter cela en mettant
     le paquet ``en attente''("hold") dans l'application `dselect'.


8.3. Réactiver DOS et Windows
-----------------------------

     Après avoir installé le système de base et écrit le _Master Boot
     Record_, vous pourrez démarrer Linux, mais probablement pas grand
     chose d'autre.  Cela dépend de ce que vous aurez choisi durant
     l'installation.  Ce chapitre vous explique comment vous pouvez
     réactiver votre ancien système afin de pouvoir démarrer en sous DOS ou
     Windows.

     `LILO' est un gestionnaire de démarrage ("boot loader") avec lequel
     vous pouvez lancer d'autre systèmes d'exploitation que Linux, et qui
     répond aux normes PC.  Le gestionnaire de démarrage est configuré à
     partir du fichier `/etc/lilo.conf'.  Si vous éditez ce dernier, il
     faudra exécuter `lilo' ensuite.  La raison en est que les changements
     ne prennent effet que quand vous lancez le programme.

     Les parties importantes de `lilo.conf' sont les lignes contenant les
     mots-clés `image' et `other', et les lignes qui les suivent.  Elle
     sont utilisées pour décrire un système qui peut être lancé par `LILO'.
     Un tel système peut inclure un noyau (`image'), une partition racine,
     des paramètres noyau additionnels, ...  ainsi que la configuration
     pour lancer un autre système d'exploitation, non-Linux.  (`other').
     Ces mots-clés peuvent être utilisés plus d'une fois.  L'ordre dans
     lequel sont déclarés ces différents systèmes d'exploitation est
     important, car il détermine quel système sera lancé automatiquement
     lorsque, par exemple, le délai (`delay') d'attente est écoulé (en
     admettant que `LILO' n'a pas été arrêté en pressant la touche _Maj_
     (Shift).

     Après une nouvelle installation de Debian, seul le système courant est
     configuré pour démarrer avec `LILO'.  Si vous voulez lancer un autre
     noyau Linux, vous devez éditer le fichier de configuration
     `/etc/lilo.conf' et ajouter les lignes souivantes :

          image=/boot/vmlinuz.new
            label=new
            append="mcd=0x320,11"
            read-only

     Pour un réglage de base, les 2 premières lignes sont suffisantes.  Si
     vous en savoir plus sur les 2 autres options, jetez un oeil à la
     documentation de `LILO'.  Elle se trouve dans `/usr/share/doc/lilo/'.
     Le fichier à lire est `Manual.txt'.  Si vous êtes trop impatient de
     pénétrer dans le monde magique des amorçages, reportez-vous au pages
     man de `LILO' lilo.conf(5) pour un survol général des options de
     configuration et lilo(8) pour une description de l'installation d'une
     nouvelle configuration dans le secteur d'amorçage.

     Il faut noter qu'il y a d'autres chargeurs d'amorçage disponibles dans
     Debian GNU/Linux, comme GRUB (dans le paquetage `grub'), CHOS (dans le
     paquetage `chos'), Extended-IPL (dans `extipl'), loadlin (dans
     `loadlin'), etc .


8.4. Pour aller plus loin
-------------------------

     Si vous avez besoin d'informations à propos d'un programme
     particulier, vous devriez d'abord essayer `man <program>' ou `info
     <program>'.

     Vous pourrez également trouver beaucoup de documentation utile dans
     `/usr/doc'.  En particulier, `/usr/doc/HOWTO' et `/usr/doc/FAQ'
     contiennent beaucoup d'informations intéressantes.

     Le site Web Debian (http://www.debian.org/) contient beaucoup de
     documentation sur Debian.  Plus spécialement, consultez la FAQ Debian
     (http://www.debian.org/doc/FAQ/) et les Archives de listes de
     diffusion Debian (http://lists.debian.org/).  La communauté Debian
     s'entraide; pour souscrire à une ou plusieurs mailing lists Debian,
     voyez la page Inscription aux listes de diffusion
     (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe).  _FIXME:needs more
     content, list of URLs to HOWTOs, see urls.ent_


8.5. Compiler un nouveau noyau
------------------------------

     Pourquoi un utilisateur voudrait-il se recompiler un nouveau noyau?
     Cela n'est en général pas nécessaire étant donné que le noyau par
     défaut de Debian reconnaît la plupart des configurations.  Cependant,
     il peut être utile de recompiler un nouveau noyau dans les cas
     suivants:

        * pour gérer des périphériques, ou des conflits de périphériques
          dans les noyaux par défaut

        * gérer des périphériques ou activer des options qui ne sont pas
          inclus dans le noyau par défaut tel que l'APM ou le SPM

        * pour optimiser le noyau en enlevant les pilotes inutiles, ce qui
          peut largement accélérer le démarrage de la machine et rendre
          votre noyau plus petit (la mémoire utilisée par le noyau ne peut
          pas être swapée vers un disque)

        * pour utiliser des options du noyau qui ne sont pas supportées par
          le noyau par défaut (telles que les pare-feux (firewall) réseaux)

        * pour utiliser une version de développement du noyau

        * pour impressionner vos ami(e)s, pour essayer de nouvelles choses

     N'ayez pas peur de compiler un nouveau noyau.  C'est "fun" et vous
     apprendrez de nouvelles choses.

     Pour recompiler un noyau "façon Debian", vous avez besoin des paquets
     suivants: `kernel-package', `kernel-source-2.2.19' (la version la plus
     récente lors de la rédaction de ce document), `fakeroot' et quelques
     autres qui sont probablement déjà installés sur votre machine (pour la
     liste complète, voir `/usr/share/doc/kernel-package/README.gz'.

     Il faut remarquer qu'il n'est pas _obligatoire_ de compiler votre
     noyau "à la Debian"; mais vous vous rendrez compte qu'utiliser le
     système de gestion des paquets pour gérer les noyaux rend leur
     installation plus simple et plus sécurisée.  En fait, vous pouvez
     utiliser directement les sources de Linus et ne pas utiliser
     `kernel-source-2.2.19', tout en utilisant la méthode de compilation
     `kernel-package'.

     Notez que vous trouverez une documentation complète sur l'utilisation
     de `kernel-package' dans le répertoire
     `/usr/share/doc/kernel-package'.  Cette section-ci ne contient qu'un
     bref didactitiel.

     Dans ce qui suit, nous supposerons que les sources de votre noyau sont
     situées dans `/usr/local/src/' et qu'il s'agit du noyau version
     2.2.19.  En tant que root, créez un répertoire dans `/usr/local/src'
     et changez le propriétaire de ce répertoire en votre compte
     utilisateur non-root habituel.  En utilisant votre compte utilisateur
     habituel, allez dans le répertoire où vous voulez décompresser les
     sources (`cd /usr/local/src') et décompressez-les (`tar xIf
     /usr/src/kernel-source-2.2.19.tar.bz2'), positionnez-vous dans ce
     répertoire (`cd kernel-source-2.2.19').  Maintenant, vous pouvez
     configurer votre noyau (`make xconfig' si X11 est installé et
     configuré, `make menuconfig' sinon).  Prenez le temps de lire l'aide
     en ligne et de choisir judicieusement les options à activer.  En cas
     de doute, il est souvent préférable d'inclure les pilotes de
     périphériques (tels que les contrôleurs SCCI, cartes Ethernet, etc...)
     à propos desquels vous n'êtes pas sûrs.  Faites attention : les autres
     options, non spécifiques au matériel, doivent être laissées à leur
     valeur par défaut si vous ne les comprenez pas.  N'oubliez pas de
     sélectionner "Kernel module loader" dans la section "Loadable module
     support" (elle n'est pas sélectionnée par défaut) sinon votre système
     Debian risque d'avoir des problèmes.

     Nettoyez l'arborescence des sources et re-initialisez les paramètres
     de `kernel-package'.  Pour ce faire tapez `make-kpkg clean'.

     Maintenant, compilez votre noyau: `fakeroot make-kpkg
     --revision=custom.1.0 kernel_image'.  Bien sûr le numéro de version
     ``1.0'' peut être changé; il s'agit juste d'un moyen de suivre vos
     différentes versions de noyau.  De la même façon, vous pouvez
     remplacer le mot "custom" par ce que vous voulez (par exemple le nom
     d'une machine).  La compilation d'un noyau peut être assez longue
     suivant la puissance de votre machine.

     Si vous avez besoin du support PCMCIA, vous devrez installer le
     paquetage `pcmcia-source'.  Décompressez le fichier tar compressé, en
     tant que root, dans le répertoire `/usr/src' (il est important que les
     modules soient à l'endroit ou ils sont supposés être, c'est à dire
     dans `/usr/src/modules').  Ensuite, en étant root, tapez `make-kpkg
     modules_image'.

     Une fois la compilation terminée, vous pouvez installer votre noyau
     personnalisé comme n'importe quel autre paquet.  En étant root, tapez
     `dpkg -i ../kernel-image-2.2.19-<subarch>_custom.1.0_i386.deb'.  La
     partie <subarch> est une sous-architecture optionnelle, telle que
     ``i586'', suivant les options de compilation que vous avez définies.
     `dpkg -i kernel-image...'  installera votre noyau ainsi que les autres
     fichiers qui lui seront nécessaires.  Par exemple, le fichier
     `System.map' sera installé correctement (très utile pour le déboguage
     des problèmes de noyau) et un fichier `/boot/config-2.2.19' sera
     installé, qui contiendra votre configuration noyau.  Votre nouveau
     paquetage `kernel-image-2.2.19'est tellement malin qu'il utilise
     automatiquement `lilo' pour mettre à jour l'information sur l'image de
     noyau utilisée pendant le boot.  Il n'est donc plus nécessaire
     d'exécuter `lilo'.  Si vous avez créé un paquetage pour les modules,
     vous devrez installer celui-ci également.

     Vous devez maintenant redémarrer votre système: lisez attentivement
     les éventuels avertissements durant les étapes précédentes, puis tapez
     `shutdown -r now'.

     Pour plus d'informations sur `kernel-package', lisez
     `/usr/doc/kernel-package'.


-------------------------------------------------------------------------------


9. Information technique sur les disquettes d'amorce
----------------------------------------------------


9.1. Code source
----------------

     Le paquet `boot-floppies' contient tout le code source et la
     documentation des disquettes d'installation.


9.2. Rescue Floppy
------------------

     La Rescue Floppy a un système de fichiers ext2 (ou FAT, selon votre
     architecture) et vous devriez être capable d'y accéder à partir de
     tout système capable de monter des disques ext2 ou FAT.  Le noyau
     Linux est dans le fichier `linux'.  Le fichier `root.bin' est une
     image compressée `gzip' d'un système de fichiers Minix 1.4MB ou ext2;
     celle-ci est chargée sur un disque virtuel (RAM disk) et utilisée
     comme système de fichiers racine.


9.3. Remplacer le noyau de la Rescue Floppy
-------------------------------------------

     S'il vous est nécessaire de remplacer le noyau qui se trouve sur la
     Rescue Floppy, vous devez configurer votre nouveau noyau avec les
     options suivantes compilées DANS le nouveau noyau, et non commes
     modules chargeables :

        * support disque-mémoire (RAM disk support) (`CONFIG_BLK_DEV_RAM')

        * support disque-mémoire de démarrage (initrd)
          (`CONFIG_BLK_DEV_INITRD')

        * support noyau pour exécutables ELF (`CONFIG_BINFMT_ELF')

        * support "Loop device" (`CONFIG_BLK_DEV_LOOP')

        * systèmes de fichiers FAT, Minix et ext2 (certaines architectures
          n'ont pas besoin de système de fichiers FAT et/ou Minix -- voyez
          les sources)

        * Socket filtering pour DHCP (`CONFIG_FILTER')

        * Packet socket, aussi pour DHCP (`CONFIG_PACKET')

        * Unix domain sockets for syslogging -- il est fourni en tant que
          module dans la saveur vanille (`CONFIG_UNIX')

     Copiez votre nouveau noyau dans le fichier `linux' sur la Rescue
     Floppy et ensuite lancez le script shell `rdev.sh' que vous trouverez
     sur la disquette.  Le script `rdev.sh' s'attend à trouver le noyau
     dans le répertoire courant ou bien dans `/mnt/linux'.  S'il ne s'y
     trouve pas, vous devez spécifier le chemin d'accès comme argument au
     script.

     Vous devrez également remplacer le fichier `modules.tgz' sur la Driver
     Floppies.  Ce fichier contient simplement une image tar compressée
     gzip des répertoires `/lib/modules/<kernel-ver>'; Générez le nouveau
     fichier depuis le répertoire racine, afin que tous les chemins de
     répertoires se retrouvent dans le fichier tar également.


9.4. Les disquettes de base
---------------------------

     Les disquettes de base contiennent un en-tête de 512 octets suivi par
     une portion d'archive `tar' compressée au format gzip.  Si vous
     enlevez les en-têtes et ensuite concaténez le contenu des disquettes
     de base, vous devriez obtenir l'archive tar compressée complète.
     L'archive contient le système de base qui sera installé sur votre
     disque dur.

     Une fois cette archive installée, vous devez effectuer les étapes
     décrites dans Section 7.16, ```Configurer le système de base''' et
     ajuster d'autres options dans le menu de `dbootstrap', afin de
     configurer le réseau; vous devez ensuite installer le noyau du système
     d'exploitation et les modules vous-mêmes.  Une fois tout cela fait, le
     système devrait être utilisable.

     Pour les tâches d'après installation, la plupart sont prises en charge
     par le paquet `base-config'.


-------------------------------------------------------------------------------


10. Appendix
------------


10.1. Plus d'infos sur la façon d'obtenir Debian GNU/Linux
----------------------------------------------------------

10.1.1. Plus d'infos
--------------------

     Une source de d'info générale sur Linux est le Linux Documentation
     Project (http://www.linuxdoc.org/).  Vous trouverez là les HOWTO's et
     des liens vers d'autre documentation utile sur les différentes parties
     d'un système GNU/Linux.

10.1.2. Obtenir Debian GNU/Linux
--------------------------------

     Si vous voulez acheter un jeu de CD-ROMs d'installation de Debian
     GNU/Linux, jetez un oeil à la page des revendeurs de CD
     (http://www.debian.org/distrib/vendors).  Là vous trouverez une liste
     d'addresses qui vendent des CD-ROMs.  La liste est triée par pays,
     vous ne devriez donc pas avoir de problèmes pour trouver un vendeur
     proche de chez vous.

10.1.3. Miroirs Debian
----------------------

     Si vous vivez hors des Etats-Unix et que vous voulez télécharger des
     paquetages Debian, vous pouvez également utiliser un des nombreux
     sites miroir qui se trouvent ailleurs.  Une liste des pays et des
     miroirs se trouve sur le site web des serveurs FTP Debian
     (http://www.debian.org/distrib/ftplist).

10.1.4. Programmes de sécurité GPG, SSH et autres
-------------------------------------------------

     Les Etats-Unis ont des lois de restriction sur l'exportation
     d'articles de défense nationale, ce qui inclut aussi les logiciels de
     cryptographie.  PGP et SSH, parmi d'autres, font partie de cette
     catégorie.  Il est légal, cependant, d'importer de tels logiciels vers
     les Etats-Unis.

     Afin d'éviter que quiconque ne prenne des risques inutiles, certains
     paquetages Debian sont disponibles à partir d'un serveur à l'extérieur
     des Etats-Unis et fournissent les logiciels de cryptographie : Serveur
     Debian non-US (ftp://nonus.debian.org/debian-non-US/).

     Ce texte est extrait du fichier README.non-US, que vous pouvez trouver
     sur n'importe quel miroir FTP d'archives Debian.  Il contient
     également une liste des miroirs de serveurs non-US.


10.2. Périphériques Linux
-------------------------

     Sous Linux, vous disposez de fichiers spéciaux dans `/dev'.  Ces
     fichiers sont appelés fichiers de périphériques ('devices files' en
     anglais, NdT).  Dans le monde Unix, l'accès au hardware se fait de
     façon différente.  En effet, vous utilisez un fichier qui commande un
     pilote, qui a son tour accède au hardware.  Le fichier de périphérique
     est une interface au composant système.  Les fichiers sous `/dev' se
     comportent différemment des fichier ordinaires.  Ci-dessous sont
     repris les fichiers périphériques les plus importants.

          fd0	1e lecteur de disquette
          fd1	2e lecteur de disquette

          hda	Disque dur IDE / CDROM sur le premier port IDE (Master)
          hdb	Disque dur IDE / CDROM sur le premier port IDE (Slave)
          hdc	Disque dur IDE / CDROM sur le second port IDE (Master)
          hdd	Disque dur IDE / CDROM sur le second port IDE (Slave)
          hda1	1e partition sur le premier disque dur IDE
          hdd15	2e partition sur le quatrième disque dur IDE

          sda	Disque SCSI avec l'ID SCSI la plus basse (par ex., 0)
          sdb	Disque SCSI avec l'ID suivante (par ex., 1)
          sdc	Disque SCSI avec l'ID suivante (par ex., 2)
          sda1	1e partition du premier disque SCSI
          sdd10	10e partition du quatrième disque SCSI

          sr0	CD-ROM SCSI avec l'ID SCSI la plus basse
          sr1	CD-ROM SCSI avec l'ID SCSI suivante

          ttyS0	Port série 0 (COM1: sous DOS)
          ttyS1	Port série 1 (COM2: sous DOS)
          psaux 	port souris PS/2
          gpmdata	pseudo-périphérique, répétiteur du démon GPM de souris

          cdrom	Lien symbolique vers le lecteur de CD-ROM
          mouse	Lien symbolique vers le fichier de périphérique de la souris

          null	tout ce qui pointe vers ce fichier disparaît (c'est un "trou
                  noir")
          zero	c'est un fichier qui génère continuellement des zéros (si, si,
                  c'est utile)


-------------------------------------------------------------------------------


11. Administrivia
-----------------


11.1. A propos de ce document
-----------------------------

     Ce document est écrit en SGML, à l'aide de "DebianDoc" DTD.  Les
     formats de sortie sont générés par les programmes du paquet
     `debiandoc-sgml'.

     Afin d'augmenter la facilité de maintien à jour de ce document, nous
     utilisons un certain nombre de fonctionnalités SGML, telles qu'entités
     et sections marquées.  Celles-ci jouent le même rôle que les variables
     et les conditions dans les langages de programmation.  La source SGML
     de ce document contient des informations pour chaque architecture
     différente -- les sections marquées sont utilisées afin d'isoler
     certaines parties du texte qui sont spécifiques à une architecture
     donnée.


11.2. Pour contribuer à ce document
-----------------------------------

     Si vous avez des problèmes ou suggestions à propos de ce document,
     vous devez soumettre un rapport de bug concernant le paquet
     `boot-floppies'.  Voyez le paquet `bug' ou le paquet `reportbug' ou
     lisez la documentation en ligne disponible au Service de suivi des
     bugs Debian (http://bugs.debian.org/).  Ce serait cool si vous pouviez
     vérifier dans les bugs ouverts à propos des boot-floppies
     (http://bugs.debian.org/boot-floppies) que votre problème n'a pas déja
     été rapporté.  Si c'est le cas, vous pouvez confirmer le bug ou
     soumettre des informations complémentaires à l'adresse
     <XXXX@bugs.debian.org>, où <XXXX> est le numéro du bug en question.

     Encore mieux, procurez-vous une copie des sources SGML de ce document
     et générez un patch.  Les sources SGML sont disponibles avec les
     `boot-floppies'; essayez de trouver la version la plus récente dans la
     distribution unstable (ftp://ftp.debian.org/debian/dists/unstable/).
     Vous pouvez également consulter les sources via le CVSweb
     (http://cvs.debian.org/boot-floppies/); pour des infos sur la façon de
     se procurer les sources via CVS, voyez le README-CVS
     (http://cvs.debian.org/~checkout~/boot-floppies/README-CVS?tag=HEAD%26content-type=text/plain).

     SVP, ne contactez _pas_ les auteurs de ce document directement.  Il
     existe une liste de diffusion pour le paquet `boot-floppies' qui
     inclut les discussions à propos de ce manuel.  L'adresse de la liste
     de diffusion est <debian-boot@lists.debian.org>.  Les instructions
     pour s'inscrire sont disponibles à la page Debian Mailing List
     Subscription (http://www.debian.org/MailingLists/subscribe); une copie
     de cette liste peut être consultée en ligne dans les Debian Mailing
     List Archives (http://lists.debian.org/).


11.3. Contributions majeures
----------------------------

     Beaucoup, beaucoup d'utilisateurs et de développeurs Debian ont
     participé à ce document.  Une mention particulière doit être attribuée
     à Michael Schmitz (pour le support m68k), Frank Neumann (auteur à
     l'origine du Guide d'Installation de Debian sur Amiga
     (http://www.informatik.uni-oldenburg.de/~amigo/debian_inst.html)),
     Arto Astala, Eric Delaunay/Ben Collins (Information sur les SPARC),
     Tapio Lehtonen et Stéphane Bortzmeyer pour de nombreux ajouts et
     éditions.

     Des informations extrémement utiles pour la rédaction de ce guide ont
     été trouvées dans le HOWTO- démarrage réseau de Jim Mintha (pas d'URL
     disponible), la FAQ Debian (http://www.debian.org/doc/FAQ/), la FAQ
     Linux/m68k (http://www.linux-m68k.org/faq/faq.html), la FAQ sur Linux
     pour processeurs SPARC (http://www.ultralinux.org/faq.html), la FAQ
     Linux/Alpha (http://www.alphalinux.org/faq/FAQ.html), entres autres.
     Que les mainteneurs de ces sources d'informations riches et librement
     accessibles en soient remerciés.

     Les personnes suivantes ont contribué à la traduction de ce document
     en français :

     Vincent Renardias <vincent@debian.org>

     Eric Van Buggenhaut <Eric.VanBuggenhaut@AdValvas.be>

     Christophe Martin <cmartin@ipnl.in2p3.fr>

     Sébastien Kalt <ustilago@bigfoot.com>

     Les personnes suivantes ont contribué aux traductions des précédentes
     versions de ce document en français : Laurent Jourden
     <jourde_l@cnam.fr> Christophe Le Bars <clebars@debian.org> Laurent
     Pelecq <pelecq@col.bsf.alcatel.fr> Vincent Renardias
     <vincent@debian.org> Olivier Tharan <olive@laria.u-picardie.fr>


11.4. Marques déposées
----------------------

     Les marques déposées citées dans ce document appartiennent à leur
     propriétaire respectif.


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     version 2.2.26, 12 June, 2001